Est Il Raisonnable De Vouloir Maîtriser La Nature

il faut souligner le rôle important que joue une agence non gouvernementale localisée à Genève qui s’appelle Health on the Net (HON/www.hon.ch),16 qui peut accréditer les sites de cette nature et témoigner de leur qualité et de leur sérieux. Il faut en effet reconnaître qu’il existe une multitude de sites de nature médicale ou paramédicale dont les contenus sont d’une qualité plus que douteuse, quand ils ne proposent pas franchement des messages contre-productifs, voire dangereux pour la santé.17

pouvoirs de la conscience. • Nietzsche, Marx et Freud, les philosophes du soupçon. Freud fait donc partie de ces auteurs qui mettent à mal l’idéalisme philosophique et les théories du sujet. Et si l’homme n’était pas cet être idéal, capable de maîtrise de soi, d’auto-détermination, de sublimation permanente ? S’il était tout simplement terrorisé par l’inconnu au point d’accepter n’importe quel enfantillage (religion, illusions, morale) pour calmer ses angoisses (Nietzsche, texte étudié en cours) 

grâce à leurs talents et à la profondeur de leur ré- flexion avait acquis une célébrité et une notoriété incontestable. C'est d'ailleurs l'un de ces pen- seurs, Pythagore qui appela p``hilosophoï'' (amis de la sagesse), ceux qui s'intéressaient à la nature des choses. Et, en effet, le mot philosophie lui-même vient du grec ancien, de p``hilosophia'' qui se compose de p``hilein'' (aimer) et de s``ophia'' (sagesse), la philosophie est donc l'amour de la sagesse. La question est donc maintenant de savoir

en mesure de changer l’ordre du monde pour le plier à la loi de son désir, mais d’un autre côté, on sent bien qu’il y a dans cette ambition quelque chose d’inquiétant et de peut être illégitime. Ainsi, pris entre deux feux dont on verra qu’il ne maîtrise ni l’un, ni l’autre, l’homme doit il choisir à quelle loi il est censé se soumettre : la loi du désir ? Ou la loi du monde ? Pour traiter cette question l’argumentation va s’ articuler, en tentant, au-delà des deux options mentionnées, de trouver

que les premiers mots de ses Pensées sur l'interprétation de la nature. « Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet ouvrage, tu ne seras pas incapable d'en entendre un meilleur. Comme je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer, il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître les forces de la nature ; il me suffira de t'avoir fait essayer les tiennes. » Mal connu

humaine à Dieu, son créateur à l’image et à la ressemblance duquel il a été créé (selon la Genèse) et non pour se connaître soi-même. Se connaître soi-même peut d’ailleurs sembler une entreprise ardue : « Si, de fortune, vous fichez votre pensée à vouloir prendre son être, ce ne sera ni plus ni moins que qui voudrait empoigner de l’eau » écrit Montaigne (cf. Montaigne, Essais, II, 12, 1595). La difficulté pour le sujet d’atteindre une connaissance de soi peut sembler paradoxale. Être conscient implique

même les plus primitives. A ceci une raison fondamentale. L’homme face à la nature et aux phénomènes naturels a dès l’origine chercher à donner du sens à son existence et à tout ce qui l’entourait : les explications ont revêtu le caractère de ce que l’état des connaissances permettaient. Ainsi l’humanité a–t-elle dès l’origine attribué à des êtres mythiques, à des principes sacrés l’explication du monde, de la nature, et des différents phénomènes. Le sentiment religieux en tant que croyance à

jugement selon des normes, le Bien et le Mal. La première pourrait s’apparenter à la lumière, et la seconde à la voix. Sartre écrit dans L’existentialisme est un humanisme «ce que nous entendons ordinairement par vouloir, c’est une décision consciente». La volonté, contrairement au désir, est un choix libre dicté par la raison. La volonté est donc un acte délibéré et non spontané. On retrouve ce terme dans des expressions courantes comme « un buffet à volonté

impuissante, la force sans la justice est tyrannique. (Pascal) 3-autre différence du vouloir pulsionnel et du vouloir finalisé -vouloir pulsionnel : processus s’achève avec la conversion des énergies en action. Toute tension disparaît et le sujet est satisfait -vouloir finalisé : recherche du résultat et processus conclu sur une réaction du succès sur le sujet et la permanence d’une réaction du sujet sur le succès. Le vouloir finalisé institue donc une réciprocité sujet/objet. ->La relation au monde revient

1. Héraclite : Le principe d'Héraclite est le suivant : "Tout change, rien de reste". Héraclite veut dire que rien ne peut subsister définitivement, que rien dans le monde n'échappe à la ruine, que ciel et terre disparaîtront , l'activité de la nature est comparable à un potier qui forme à partir de l'argile des figurines qu'il pétrit ensuite à nouveau...Héraclite a eu deux fameux élèves. Le premier est le personnage central des Sophistes : Protagoras. Sa pensée essentielle est : "l'Homme est