Esprits rebelles

qu’il fut planté, n’était qu’une bouture ; à ras de terre, il pouvait alors être arraché à la main ; à présent, il se dresse dans l’immensité par l’épanouissement de ses forces. De quelle nature est-il, cet objet que tu aimes ? – inspecte-le d’un esprit vif ; si c’est un joug promis à te meurtrir, dégages-en ton cou. Résiste aux premiers moments : le remède vient trop tard, quand le mal a pris force depuis longtemps. Donc : fait vite, et ne t’en remets pas aux heures à venir ; qui n’est pas capable

John est follement amoureux de Lenina qui elle-même aimerait passer la nuit avec lui mais il place l’amour physique sur un tel plan idéal qu’il s’estime indigne d’elle et n’ose donc pas faire le moindre geste vers celle qu’il aime. Il commence à se rebeller contre Bernard en ne se rendant pas à une soirée dont il devait être la vedette. Bernard se trouve alors subitement mis au pied de la célébrité artificielle que lui avait procuré sa proximité de John. Il retrouve son caractère d’avant, ce qui le

était séduite : Je l'outrageais présent, et je pleurai sa fuite ; Et l'amour paternel me fit bientôt sentir Il l'a fallu chercher : j'ai vu dans mon voyage Le Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage : Toujours le même soin travaille mes esprits ; Et ces longues erreurs ne m'en ont rien appris. Enfin, au désespoir de perdre tant de peine, Et n'attendant plus rien de la prudence humaine, Pour trouver quelque borne à tant de maux soufferts, J'ai déjà sur ce point consulté les enfers.

L'ouvrage, publié anonymement à Genève, eut immédiatement un immense retentissement, mais fut attaqué par les jésuites et les jansénistes, qui critiquèrent violemment son éloge de la religion naturelle. Montesquieu leur répondit par la Défense de l'«!Esprit des lois» (1750), mais la faculté de théologie de Paris condamna l'ouvrage, qui avait d'ailleurs été mis à l'Index par le pape dès sa publication en 1748. Montesquieu publia encore Lysimaque (1754) et rédigea l'article «l’Essai sur le goût!» (posthume

je pleurai sa fuite ; Et l'amour paternel me fit bientôt sentir D'une injuste rigueur un juste repentir. Il l'a fallu chercher : j'ai vu dans mon voyage Le Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage : 35   Toujours le même soin travaille mes esprits ; Et ces longues erreurs ne m'en ont rien appris. Enfin, au désespoir de perdre tant de peine, Et n'attendant plus rien de la prudence humaine, Pour trouver quelque borne à tant de maux soufferts, 40   J'ai déjà sur ce point consulté les enfers. J'ai

n’est pas toujours possible. C’est donc pour tous ceux qui souhaitent sincèrement s’exercer à la méditation que j’ai rassemblé ces ins­tructions puisées aux sources les plus authentiques du bouddhisme. Se transformer intérieurement en entraînant son esprit est la plus passionnante des aventures. Et c’est le véritable sens de la méditation. Les exercices que l’on trouvera dans ce texte sont issus d’une tradition deux fois millénaire. Que l’on s’adonne à la méditation seulement trente minutes par jour

grande me supprime: Mais si trops tarde aura tousjours regret. (C. Marot, Six sonnets de Pétrarque, s. 2, 1539) * Qui veut savoir en quantes et quelle sorte Amour cruel travaille les esprits De ceux, qui sont de son ardeur espris Et, le servant, quel fruit on en rapporte: Qu’il vienne voir ma peine ardente et forte, En discourant ces mienx piteux escrits, Car mes helas, et mes soupirants cris Descouvriront

comprendre finalement les causes d’un passé qui n’est pas trop loin, mais qui ne doit pas nous brouiller ou désorienter, en se cachant derrière la peur et le chagrin , mais plutôt nous instruire et nous allumer , pour que les erreurs et l’aveuglement d’ esprit d’autrefois ne nous corrompre encore. Pour finir, j’aimerais citer les mots de Schmitt :> Le cadre spatial-psychologique L’attention que l’auteur réserve pour dresser un portrait précis du cadre spatial du livre est très important pour comprendre

sera pour toi le mieux : je serai donc ton guide ; nous sortirons d'ici par le règne éternel16 ; là, tu vas écouter les cris du désespoir et contempler le deuil des ombres affligées qui réclament en vain une seconde mort17. Ensuite, tu verras des esprits satisfaits, quoique enrobés de feu, car ils gardent l'espoir d'être un jour appelés au séjour des heureux. Et si tu veux enfin monter vers ces derniers, une autre âme plus digne y pourvoira pour moi18, et je te laisserai sous sa garde, en partant

{c modulo 4 {t oswald. {c Chapitre premier. Oswald lord Nelvil, pair d' Écosse, partit d' Édimbourg pour se rendre en Italie pendant l' hiver de 1794 à 1795. Il avait une figure noble et belle, beaucoup d' esprit, un grand nom, une fortune indépendante ; mais sa santé était altérée par un profond sentiment de peine, et les médecins, craignant que sa poitrine ne fût attaquée, lui avaient ordonné l' air du midi. Il suivit leurs conseils, bien qu' il mît peu d' intérêt à la conservation de