Enguerrand de Marigny

à ses sujets que la guerre mené contre la Flandres avait été désastreuse financièrement malgré que la victoire eut été française et qu'il y a toujours des troubles avec les flamands et de ce fait reprendre les armes contre eux et pour cela Enguerrand de Marigny demande aux bourgeois si ils accepteraient ou non d'aider pour reprendre les hostilités en Flandres. Après cela le représentant bourgeois de Paris prend la parole pour lui et sa ville et accepte d'aider le roi aux dépens de tout ce qui est

guerre entre les deux partis redouble d’intensité. Valois exige du roi la tête de Marigny. Pour obtenir gain de cause, Robert d’Artois et Valois inventent de fausses preuves, comme le témoignage du frère de Marigny qui l’accuse de vol, en échange de l’effacement de dettes chez Tolomei, le banquier lombard. En tout, 28 articles d’accusation sont portés contre lui. Des enquêteurs sont dépêchés, mais les comptes de Marigny sont nets. Louis le Hutin songe donc à une sanction clémente, comme un exil à Chypre

l’augmentation des tâches administratives, il est composé de juristes : les légistes royaux. Ils doivent au roi leur ascension politique. Le second élément domine sous les règnes et fort, et à l’inverse, le premier sous les règnes faibles. • Enguerrand de Marigny, recteur et co-adjudeur du royaume sous Philippe le Bel, qui domine le conseil à la fin du règne du Roi de Fer. Il est victime à la mort du roi de la prépondérance au Conseil de Charles de Valois, frère du défunt roi et oncle de l’actuel, représentant

(dont les pouvoirs sont limités par ceux des vassaux) vers une monarchie absolue. Cette centralisation avait en fait été amorcée par son grand-père, Saint Louis. Parmi les légistes les plus influents, on peut citer Guillaume de Nogaret et Enguerrand de Marigny. L'administration du royaume, limitée auparavant à la cour du roi, se subdivise désormais de la manière suivante: - le Grand Conseil qui examine les dossiers politiques, - le Parlement chargé de la justice, - et la Chambre des Comptes, spécialisée

monarchie est en proie à un certain nombre de contradictions internes qui la font dégénérer en un système policier et terroriste. Le roi s’appuie toujours sur des légistes qui sont pour les plus connus : Pierre Flotte, Guillaume de Nogaret et Enguerrand de Marigny) Ils sont totalement dévoués au roi. Ils entendent instaurer partout sont autorité, n’admettent aucune opposition et sont dénués de scrupules. Ajoutons donc que la monarchie est confrontée a une impasse financière. Elle veut instaurer un nouveau

une gestion très simple et très expéditive. Pour la France, le gibet de Montfaucon témoigne d’une gestion royale conduite avec beaucoup d’emportement 1278 : Pierre de la Broce, Favori et grand chambellan de Philip III le Hardi 1315 : Enguerrand de Marigny, ancien trésorier de Philippe le Bel 1322 : Giraud Gayte, trésorier de Philippe V le Long 1331 : Pierre de Remy, seigneur de Montigny,            surintendant des Finances de Charles IV 1378 : Jacques de Rue, chambellan de Charles II

provoque des réactions hostiles de la part des nobles qui se sentent de plus en plus écartés du pouvoir au profit des légistes. Par conséquent, pour les calmer, certains conseillers font être sacrifiés par le pouvoir royal. Ainsi, en 1315, Enguerrand de Marigny, rendu responsable des mesures autoritaires du défunt Philippe le Bel, est pendu à Montfaucon et l’année suivante, à l’avènement de Louis X, Charles de Valois épure le conseil royal au profit des Grands nobles. Cependant, Philippe V et son

pustch manqué d’Alger du mois d’avril précédent. 9 10 Le Palais de justice de Paris Salle des pas perdus Le vestibule de harlay SALLE DES PAS-PERDUS PHILIPPE-LE-BEL jugea le palais de la cité trop étroit et, en 1298, chargea Enguerrand de Marigny de l’agrandir jusqu’au bras nord de la seine. Durant ces travaux, il orna la salle des pas perdus de statues en bois représentant l’entière lignée des rois de France, le dernier étant Charles IX (1550-1574). Celles-ci brûlèrent au cours de

un agent financier de perception des droits domaniaux. Philippe le Bel est le premier grand centralisateur de la France, il va créer les structures d’une administration centralisée parisienne avec à sa tête le surintendant des finances (Enguerrand de Marigny). Philippe V le long créé en 1318 la Chambre des Compte devenue la Cour des comptes sous Napoléon. L’administration va s’ébaucher autour de la fonction domaniale et financière mais en réalité c’est autour de la fonction de justice que dans

dans le royaume, adapté aux tradition et coutumes. Ce droit romain considérait que l’état était tout puissant et que le roi devait être obéi par tous ses sujets en toute manière. Le roi est empereur en son royaume ! Pierre Flotte Enguerrand de Marigny Guillaume de Nogaret Le conseil du roi est une émanation de la cour, transforme l’autel du roi, c’est un nouvel organisme. Ce conseil a exercé un rôle fondamental dans toutes les affaires politiques du royaume mais aussi économiques