Eluard Capitale De La Douleur

d’interprétation Le guetteur mélancolique O mon cœur j'ai connu la triste et belle joie D'être trahi d'amour et de l'aimer encore O mon cœur mon orgueil je sais je suis le roi Le roi que n'aime point la belle aux cheveux d'or Rien n'a dit ma douleur à la belle qui dort Pour moi je me sens fort mais j'ai pitié de toi 0 mon cœur étonné triste jusqu'à la mort J'ai promené ma rage en les soirs blancs et froids Je suis un roi qui n'est pas sûr d'avoir du pain Sans pleurer j'ai vu fuir mes

conclusion est tragique puisque la mort l'emporte sûrement. Œuvre liées : La mère fait du tricot Le fils fait la guerre de Prévert Domaine artistique : art du langage Thématique : art état et pouvoir Nom de l’œuvre : liberté Nom de l’artiste : Paul Eluard Présentation de l’œuvre : Nature : texte Dimensions : --

(1924) ……………………………………………… .. 32 4. L’esthétique surréaliste …………………………………………………………… 33 5. L’écriture automatique ……………………………………………………………. 33 6. André Breton (1896-1966) ……………………………………………………….. 34 V. - Paul ELUARD …………………………………………………………………. ... 35 - le poème à commenter : Une et Plusieurs VI. - Jules SUPERVIELLE (1884-1960) ……………………………………………… 36 - le poème à commenter : Les chevaux du temps ………………………….. ………. 37 VII

posera votre examinateur. Louis Aragon est l’auteur du recueil des Cantiques à Elsa, publié en 1942 aux éditions Seghers. Il a fait partie du groupe surréaliste, comprenant, entre autres, André Soupault, Robert Desnos, André Breton et Paul Eluard (voir manuel, p. 197-198, en outre, p. 457, portrait d’Elsa Triolet ; voir aussi fiche synthèse complémentaire en photocopie). Son refroidissement à l’égard du groupe date de son engagement au parti communiste, à la fin des années. Il a été journaliste

lire : le texte médiéval était surchargé de gloses qui dictaient la compréhension qu'on devait en avoir ; le texte se trouve dorénavant - et tout particuliè- rement le poème - installé au centre des « grandes marges blanches » dont parle Paul Éluard. 1. Voir, dans la même collection, Paul et Virginie, Les Débuts de romans... Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges de silence où la mémoire ardente

bois toujours sous la hache Aux yeux de niveau d'eau de niveau d'air de terre et de feu. André Breton (1931) Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.C'est en 1917 à l’âge de vingt et un ans qu'il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée.

des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l'innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul ELUARD, Capitale de la douleur, (1926) Adieu ! AMOUR - GUERRE L’amour est libre il n’est jamais soumis au sortO Lou le mien est plus fort encor que la mortUn cœur le mien te suit dans ton voyage au NordLettres Envoie aussi des lettres ma chérieOn aime en recevoir

la logique rationnelle. Les comparaisons, les métaphores sont d’autant plus fortes qu’elles sont inattendues et que le lien entre le comparé et le comparant est à la fois lointain et juste. Exemple : « La Terre est bleue comme une orange. » (Paul Eluard) Ils préconisent une poésie libérée des règles formelles (ex : le sonnet), jouant sur des jeux de sonorités et des rencontres de sens inattendues. A RETENIR : Le Surréalisme consiste à mélanger les éléments de la réalité de manière originale ou

phrase ou de proposition. Ex. : « Paris a froid Paris a faim            Paris ne mange plus de marrons dans la rue            Paris a mis de vieux vêtements de vieille            Paris dort tout debout sans air dans le métro. »  (Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926.) b. Le parallélisme Le parallélisme reprend une même construction pour souligner une similitude ou uneopposition. Aussi établit-il une correspondance entre deux éléments d'un énoncé au moyen de reprises syntaxiques et rythmiques

analytique) Documents complémentaires : 1) Corpus I : « La poésie lyrique et amoureuse »: RONSARD, Amours de Cassandre 1552 « Comme un chevreuil »(manuel p.264) HUGO, Les Contemplations, 1856 « Elle était déchaussée »(manuel p. 266) ELUARD, Capitale de la douleur,1926 « La courbe de tes yeux » (manuel p. 268) 2) HISTOIRE des ARTS : (photocopies) La guerre en images :PICASSO, Guernica 1937 La guerre en chansons : BRASSENS, « La guerre de 14-18 » 1962, KESSEL et DRUON « Le chant des partisans »1943