Eluard Capitale De La Douleur

2 : Paul Eluard, Capitale de la douleur, « La courbe de tes yeux… », 1926 Txt 3 : Francis Ponge, Le Parti pris des choses, « Le Pain », 1942 Txt 4 : Raymond Queneau, « Si tu t’imagines… », 1952 1 . Question : Quel effet le poète veut-il produire sur le lecteur, dans chacun des poèmes du corpus ? Vous pourrez, par exemple, vous interroger sur les différents registres dans lesquels s’inscrivent ces poèmes. Intro. Nous avons ici quatre textes de différents auteurs, -Eluard, Ponge,

1. Poème * Voyage du silence Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil Remuent les lèvres Et laissent l’ombre à quatre feuilles Gagner leur cœur chaud de sommeil. Paul Éluard * Au seul souci de voyager … Au seul souci de voyager Outre une Inde splendide et trouble - Ce salut soit le messager Du temps, cap que ta poupe double Comme sur quelque vergue bas Plongeante avec la caravelle Ecumait toujours en ébats

étudier chez Baudelaire. La Courbe de tes yeux La Courbe de tes yeux a été écrit par Paul Eluard, ce poème fait partie de « Capitale de la Douleur ». Le poème est constitué de 3 strophes avec 5 vers chacune, et les rimes sont plates. Il y a présence d’une Figure Féminine grâce a l'éloge de la femme fait à partir de la courbe de ses yeux, la figure féminine est ici la femme mère. Dance poème Eluard fait l'éloge d'une femme par un détail physique, qui est la courbe des yeux, on à les mots  "tour"

Paul VERLAINE, « La courbe de tes yeux… », Capitale de la douleur, 1926, « Je t’aime », Le Phénix, 1950, « Les mains d’Elsa », Le Fou d’Elsa, 1963). ➢ La mort qui obsède les poètes parce qu’elle est inévitable et qu’elle place les humains face à l’inconnu, source d’angoisse. (Cf. « Je n’ai plus que les os… », Derniers vers, 1586, Pierre De RONSARD, « Demain, dès l’aube… », 1847, Les Contemplations, « Notre vie », le temps déborde, 1947, Paul ELUARD). ➢ Le temps qui passe. C’est la succession

les perceptions, ce qui souligne l’aspect involontaire de l’amour qui suscite le désordre. B- La fusion des contraires* Tout au long du sonnet, le sentiment amoureux s’exprime dans une durabilité qui oppose des antithèses (émotions libres, la douleur, puis la joie)* Contradictions du sentiment amoureux sont évoqués dans la confusion des sensations physiques et psychologique présentée dans des antithèses.III- Le pouvoir de l’amourA- L’amour n’est pas maîtrisable* Il est d’abord une expérience des

n’est pas avec ces quelques vielles lignes là que l’on peut être émue ! - Pierre : Mais tu ne la comprends pas, as-tu observé cette mis-en place du lyrisme ? Le cœur y est ! Elle nous parle d’elle … Regarde cette omniprésence du « je » ; de sa douleur … Elle ne peut la combler. Toute l’émotion est là ! C’est une véritable souffrance qu’elle veut nous faire partager. Elle est si malheureuse, on dirait qu’elle essaie de dissimuler sa peine en la travestissant sous une apparente légèreté : « chanter

est ici encore la peinture à l’huile. Le peintre a ici voulu insister sur le regarde de cette femme qu’on ne peut distinguer ici, ceux-ci rends le tableaux mystérieux. Il pourrait y avoir une relation entre cette œuvre et « la capitale de la douleur » de Eluard. En effet dans ce poème la description des yeux est omniprésente.

couleurs, Parfums éclos d’une couvée d’aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l’innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Eluard « La Courbe de tes Yeux » in Capitale de la Douleur, 1895-1952 Ode à la Corse Si agitée et torride en été Et tant de beauté cachée à sonder. Si somptueuse et ambrée en automne Et tes châtaignes braisées qui grésillonnent. Si sereine et attachante

semblait pourtant très familier. Le paradoxe poétique est là : alors même que la poésie est au plus loin de la science, elle peut révéler une forme de connaissance et de vérité. Voilà pourquoi Je dis la vérité sans la dire Paul Éluard, « L'Habitude », Capitale de la douleur). • Enfin le poète est celui qui, par les mots, essaie d'entrevoir le monde autrement. Il peut aussi être celui qui guide ses lecteurs (et plus généralement la société) vers des idées ou un engagement. La poésie a alors une

la sieste sous leurs ombrages. Le champ d’oliviers réel serait devant nous, simple moyen pour nos désirs ? C’est nous tout au contraire qui sommes devant les oliviers de Van Gogh. Un autre comme Paul Eluard, s’efforce de représenter la réalité sans y parvenir. Dans son poème Capitale de la douleur, écrit en 1928, il décrit son état d’esprit, peut-être cela convient il à d’autres que lui, mais cette vision n’est pas partagée par tout le monde. Son regard est totalement subjectif, il ne peut représenter