Égoïsme

fait de flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur. Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Mais non; ne soyons plus européens; soyons des hommes. Soyons l'humanité. Il nous restera à abdiquer un dernier égoïsme: la patrie. A regarder évoluer l’humanité, je veux bien croire que Dieu est l'auteur de la pièce, mais Satan est le directeur du théâtre. Historiquement les prêtres sont haïssables, mais socialement ils sont nécessaires. La religion n'est autre

le fait que je respecte ma profession rend mon action universalisation. De plus, l’augmentation de mon salaire me rend heureuse. Tout cela répond à la théorie de Kant sur l’importance de l’universalisation d’une action et le fait de ne pas être égoïsme, car tous êtres humains possèdent leur propre dignité. Bref, nous pouvons considérer cela comme un bonheur aussi, car si je respecte le code déontologie j’ai la chance de promouvoir mon poste de travail et d’augmenter mon taux de revenue ce qui facilitera

calculé que six valaient moins que douze. Oh ! l'amour que j'avais pour elle pouvait-il honnêtement tenir bon contre un calcul si raisonnable? Cela aurait été ridicule. Six doivent reculer devant douze ; n'est-il pas vrai?» (I, 7). Il montre le même égoïsme froid, le même cynisme dans la manière dont il pense traiter sa femme après le mariage (I, 8). Il brille donc davantage par sa fourberie (même envers les valets) que par la beauté de ses sentiments. Mais, en voulant duper la comtesse, il se retrouve

dévoilent son égoïsme, elle lui sert d’aphrodisiaque à lui et non au couple. En outre, lorsque le héros s’investit pour leur relation, représentée avec la métaphore du jardin, il pense d’abord faire preuve de bonté; «Les fleurs s’épanouissant grâce à mes soins(…)»(l.46-49),où le « grâce à mes soins» pourrait le définir comme arrogant car il insinue que si la relation fonctionne c’est uniquement grâce à lui. Pourtant, à posteriori, le narrateur confesse avoir fait preuve de pur égoïsme; «Que d’égoïsme

présente à moi comme celui qui m’appelle, qui va me déranger, qui va venir frapper à ma porte La présence de l’autre = mise en question de mon égoïsme donc l’autre est une liberté qui interpelle ma liberté L’autre m’incite à partager, à être généreux. L’autre m’invite à dire non à ma jouissance sans limite. C’est lui qui me pousse à connaître mon égoïsme et donc me justifier devant lui. C’est ce que Levinas appelle le primat de l’autre qui dans son vocabulaire l’asymétrie métaphysique, elle est

finalités légitimes (les buts valorisés) dans une société donnée et les moyens légitimes dont il dispose réellement. B – L’égoïsme L’égoïsme est le détachement excessif envers la collectivité, un repli sur son ego. C – Le suicide Anomie et égoïsme peuvent conduire au suicide. Le taux de suicide est un indice du malaise social. Les causes du suicide sont : la perte de l’identité (langue, sol), l’urbanisation et l’industrialisation rapide qui ont perturbé la société rurale (après la Seconde Guerre

caractéristiques de l’ambitieux se retrouvent très rapidement dans la lettre. Il y a l’égoïsme de Rastignac qui fait surface car il estime que pour « aller dans le monde » il lui faut des « gants propres ». Pour lui, rien n’est gratuit et cela reflète son égoïsme. Il est assez prétentieux car tout ce qu’il fait lui permet de satisfaire son amour propre. Ligne 31 : « …je dois ouvrir la campagne ; car cette vie de Paris est un combat perpétuel. ». Cette métaphore filée sur les militaires permet de le valoriser

différentes instances discursives, « le démon » parle au poète qui lui répond au discours direct, d’un ton impérieux crée par la modalité jussive (impératif), le démon lui donne des ordres lorsqu’il lui dit : « Gagne la mort avec tous tes appétits, et ton égoïsme et tous les péchés capitaux ». A cette modalité jussive, le poète répond par un ton insolent et moqueur : « Mais, cher Satan, je vous en conjure, une prunelle moins irritée ! » marquant ainsi l’inscription de sa deuxième personnalité dans le présent

office de dogme chez beaucoup de politique, ont compris que seule une intervention de l'Etat pouvait enrayer la situation. Sur un plan plus strictement politique, on peut dire que le dialogue entre les Nations a considérablement évolué, même si les égoïsme Nationaux ne sont que légèrement enfouis sous un mince vernis d'universalisme et de dialogue positif. Bref : autre temps, autres moeurs, on ne peut pas comparer la crise de 1929 et la crise de 2008. Les conséquences économiques, sociales et politiques

: « Nous n’attendons pas notre dîner de la bienveillance de notre boucher ou de celle du marchand de vin et du boulanger, mais bien de la considération qu’ils ont de leur propre intérêt. Nous nous adressons non pas à leur humanité, mais à leur égoïsme, nous ne leur parlons pas de nos besoins, mais de leurs intérêts » (Smith, 1776). L’harmonisation des intérêts étant naturelle, il n’y a dès lors plus aucune raison pour qu’un pouvoir politique, (l’Etat), fasse passer l’intérêt général au dessus