Écarlate

un lieu refuge, tranquille, beau et agréable. Les apostrophes lyriques ne manquent pas pour louer la beauté tranquille des jardins de l’enfance : « Oh ! aimable vie policée de nos jardins ». L’évocation des fleurs colorées telles le « le géranium écarlate et la hampe enflammée des digitales » (Sido) marque l’esprit du lecteur. La tonalité lyrique et poétique est encore plus enflammée dans Les Vrilles de la vigne lorsque Colette célèbre la forêt de son enfance « toute pareille au paradis » et déclare

hirsute, les yeux écarquillés il échappe à la raison. Le bas de son visage s’étire en un gouffre obscur, une antre maléfique qui happe furieusement le bras de son enfant. Son sang s’écoule jusqu’à l’épaule et se répand sur les mains du monstre. Un flot écarlate jaillit du cou dont la tête a été dévorée et s’élance, glisse vers ce qu’il reste du bras droit. La bataille des cheveux olympiens se mêle à la sombre toison de son torse. Son corps enseveli dans l’ombre de la terreur et de la destruction se part

sur les deux amants. Mais cette représentation caricaturale ne révèle que l’imaginaire enfantin de Lula, la vérité étant bien pire qu’elle ne l’imagine. Lors d’un plan où, en proie aux remords, Marietta se recouvre tout le visage de rouge à lèvres écarlate, Lynch semble nous dire qu’elle est en fait le diable en personne. N’a-t-elle pas condamné le père de Lula aux flammes de l’enfer ? Dans ce monde allégorique, Sailor et Lula sont des orphelins abandonnés au cœur de la forêt. On peut imaginer

fréquentation assidue du Louvre lors de ses séjours à Paris lui permet de découvrir les oeuvres de Titien, Véronèse, Delacroix, Courbet, Manet. Ces souvenirs ont marqué sa peinture comme le montre le tableau A ma femme dont le nu couché sur le sofa écarlate n’est pas sans rappeler les Venus aperçues au Louvre. Marc Chagall à peint ce tableau de 1938 a 1944 qui lui a demandé énormément de travail, il l'acheva a la suite de la mort de Bella. Cette huile sur toile fait honneur à sa femme Bella

1890, publié dans Le Monde Illustré. Musée Félicien Rops, Province de Namur.18 La danseuse est à l’avant-scène, le corps penché en arrière, déséquilibrée par le lancer de pied qu’elle exécute. Le visage est pâle, la bouche sou- lignée de rouge écarlate, les jambes maigres, gainées de bas noirs, surgissent d’un flot de tissu jaune. Elle semble habitée, possédée par la danse et les notes jouées par le musicien de l’avant-plan, dont la hampe de l’instrument de musique se pro- longe et parcourt

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|J'ai frotté le chien à la crème | |De mon père, |Chantilly | |J'ai brûlé la robe écarlate |J'ai fait cuire les chrysanthèmes | |De ma mère. |En bouilli.

Impatiens Pelargonium Petunia Salvia Solenostemon Tagetes espèce houstonianum ferulifolia x hybrida walleriana zonale x hybrida splendens x hybrida patula Nom usuel Agérate Bidens Dahlia hybride Impatience à massifs Géranium à massifs Pétunia Sauge écarlate Coléus Œillet d'inde Genre Bellis Erysimum Dianthus Myosotis Primula Viola espèce perennis cheiri barbatus alpestris elatior x wittrockiana Nom usuel Pâquerette Giroflée Ravenelle Œillet de poète Myosotis Primevère Élevée Pensée hybride

avait une fois une petite fille, toute charmante, toute mignonne. Andersen « les chaussons rouges » Bibliothèque précieuse CETTE saloperie de sang jaillit d’abord à travers ses narines, puis fit vibrer les veines de son cou, explosa en torrent écarlate dans sa bouche, atteignit ses yeux, l’aveugla et le fit choir, choir, choir, choir, choir. James Baldwin « Harlem quartet » Bibliothèque cosmopolite Stock.  – Nous mourrons tous…- et elle plonge sa main dans la poussière : la vieille Délira Délivrance

contraste résolument avec l'aspect négligé du bas roulé au-dessus du genou. On ne peut pas ne pas voir qu'en dehors du blanc verdâtre de la table qui fait écho aux teintes blafardes du visage, toute la gamme chromatique du tableau décline un rouge écarlate.   Au reste où est-elle ? On dirait qu'elle se trouve à l'intérieur d'un café, dans une pièce close, sans porte ni fenêtres, un peu comme une prison. Malgré le support des paradis artificiels que sont le tabac et l'alcool, la jeune femme semble