Dénoncer Implicitement Fictif

« peindre » (ligne 7), « pas nette, mais confuse » (l.10), « cheveux étrangers qu’ils préfèrent aux naturels » (10-11), « ils semblent » (l.17), « ce peuple paraît adorer le prince »(l.18). En effet, La Bruyère critique implicitement la religion dans le texte A où sont dénoncés les rituels stéréotypés et par conséquent artificiels, hypocrites des dévots. Egalement, on voit se profiler l’esprit des philosophes des Lumières dans la citation suivante où La Bruyère se moque des croyances aveugles et

évènements qui viennent en bousculer le cours. On retrouve notamment la fable, qui est souvent associée à Jean de La Fontaine, mais dont les origines remontent à l’Antiquité et à Esope qui servira longtemps de modèle. On s’aperçoit que le côté ludique et fictif a tendance à attirer l’esprit du lecteur, avec la mise en scène d’animaux qui caricaturent les humains et la société dans son ensemble. La fable fait appel à l’imagination du lecteur et offre souvent une interprétation équivoque. Par exemple, « L’aigle

majeures de l'histoire littéraire voient le jour. Nous Autres de Ievgueni Zamiatine est écrit en Russie en 1920, c'est-à-dire au lendemain de la Révolution soviétique. Alors même que le régime soviétique n'en est qu'à ses balbutiements, Zamiatine dénonce les risques de la société qui se dessine en Russie : au nom de l'égalité et de la rationalité, l'État décrit dans Nous Autres organise et contrôle méticuleusement les moindres aspects de l'existence de ses citoyens ; la vie privée est abolie. Nous

sont les représentations humaines de l’Allemand, puisqu’il est important d’entretenir une image diabolique pour influencer l’enfant. Pour mieux atteindre le jeune public, on dénonce massivement les assassinats d’enfants. Les récits fictifs, eux, contribuent à renforcer l’image péjoratives de l’Allemand et donnent implicitement le conseil de violenter l’ennemi de la même manière que les Pieds-Nickelés qui « passent à tabac »leurs prisonniers. Ainsi la violence est-elle banalisée dans l’enfance. Pour

L’abbé est à l’origine désigné comme supérieur élu de moines en fonction de sa qualité spirituelle. Il doit être un modèle : « L’abbé était leur père spirituel », repris par la formule synthétique « abbé spirituel ». « Spirituel » s’oppose implicitement à « temporel », c’est-à-dire au rôle du clergé dans les affaires de son temps et aux intérêts matériels qu’il cherche à y obtenir. Le titre d’abbé est un titre respectable : « monsieur l’abbé », expression récurrente, au début, du respect populaire

qu'elles ont de le traiter. Diderot utilise ces rouages du comique de Cervantès pour insinuer subtilement la satire, même si le roman n'est ni un pamphlet ni une oeuvre de revendication. Il condamne implicitement et de manière limitée l'organisation économique et politique de son époque sans pour autant la dénoncer entièrement. Chez Cervantès, cet aspect satirique est légèrement présent, mais ce n'est pas une satire sociale, plus intellectuelle: en effet, lors du passage de l'autodafé organisé par le curé

injustices sociales. En effet, dans Germinal, Zola décrit précisement l'univers minier et ouvrier de son époque, ce qui donne une certaine valeur historique à son roman. De plus, à travers les multiples descriptions de ces conditions de vie misérables, il dénonce (sans le dire ouvertement) les injustices sociales de son époque. A travers Les Misérables, l'un de ses romans les plus connus, Victor Hugo expose lui aussi la société qui l'entoure en décrivant principalement la vie des gens vivant au bas de l'échelle

indissociables de la représentation de la réalité imminente. Ainsi les personnages, leurs langages, les décors sont des contemporains des lecteurs. Ils partagent le même monde. Ce genre a plusieurs but tels que divertir, apprendre, s'évader, s'étonner, dénoncer, comprendre, critiquer... Dans Une Vie de Maupassant, Rosalie déclare : « La vie voyez-vous, ca n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit ». Peut-on dire que le roman doit ouvrir les yeux ou bien permettre d'échapper le lecteur à sa réalité?

convaincre leurs lecteurs. Les œuvres de fictions, ayant des sujets purement imaginaires et irréelles, sont couramment utilisées dans le but de convaincre le lecteur. C’est ce que fait Victor Hugo à travers son roman Les misérables, dans lequel il dénonce la misère. On peut alors se demander si le recours à la fiction est le meilleur moyen pour convaincre le lecteur. Autrement dit, quel est l’intérêt et quels sont les défauts d’une œuvre de fiction dans une perspective argumentative. Nous étudierons

conséquences désastreuses. Ainsi, il insiste sur le fait que la guerre ait entraîné des conséquences sur la condition humaine, qui seraient désastreuses du point de vue de l'auteur (qui s’exprime au travers du narrateur qui est le personnage principal fictif qui incarne le parcours biographique de l'auteur – et donc son expérience de la guerre).L’extrait commence par une question rhétorique puisqu'il y répond lui-même. On remarque que cet extrait comporte de nombreuses interrogations de la part de l’auteur