Dénoncer Implicitement Fictif

l’artiste/écrivain amérindien Jimmie Durham L’engagement par la fragilité, deux cas : Kim Doré et Fernand Durepos Contre le corps-image, le corps-scandale : Des fois que je tombe de Renée Gagnon (Re)définition de l’engagement littéraire contemporain « Dénoncer l’intolérable d’une injustice » trajectoire de l’engagement dans l’œuvre non fictionnelle de Marguerite Duras 23 35 Jonathan Lamy (UQAM) Christine Lalumière (UQAM) 47 Laurance Ouellet Tremblay (UQAM) Sonya Florey (Université de Lausanne)

l'approche classique, dominante, on va considérer que seul le législateur peut conférer la personnalité juridique à un groupement. Cette approche est celle de la théorie de la fiction. Selon cette approche, les personnes morales seraient des êtres fictifs qui ne pourraient pas exister en dehors de la loi. La seconde, la théorie de la réalité, selon laquelle une personne morale devrait exister du seul fait qu'elle réunit un certain nombre d'éléments lui permettant d'agir par elle-même. Aujourd'hui,

préalable. On divise, pour chaque liste, le nombre total de voix obtenues par le nombre total de sièges qu’elle aurait si on lui attribuait un siège restant. Ex. : moyenne liste A = 5 000 / (1 + 1 fictif) = 2 500 moyenne liste B = 12 000 / (2 + 1 fictif) = 4 000 moyenne liste C = 3 000 / (0 + 1 fictif) = 3 000 C’est la liste B qui obtient la plus forte moyenne et se voit donc attribuer le siège restant. S’il restait encore des sièges, on recommencerait l’opération avec chaque siège. Ce système

par cette destruction programmée de l’individu. Par ailleurs, c’est une vraie gageure qu’a relevée Jonathan Littell en livrant au public le récit de neuf cents pages des Bienveillantes qui se présente comme les mémoires détaillés d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres nazis comme officier SS. Ce roman très documenté, écrit du point de vue du bourreau, et qui suit la morbide chronologie de la folie destructrice nazie, interpelle brutalement le lecteur comme un frère

littéraire il faut un risque de préjudice. Le risque de préjudice peut être écarté grâce aux prénoms différents et la jurisprudence considère qu’il faut une analogie entre le personnage fictif et le véritable titulaire du nom (même métier, même région, même destiné) pour pouvoir les confondre. Le personnage fictif doit être déplaisant, malheureusement célèbre. Ceci concerne que les oeuvres de pures fictions. Toutes ces situations supposent au cas par cas des appréciations délicates laissées au juge

traduisent la complexité du monde) ou d’amplification (hyperboles, anaphores, etc.). est d’« instruire et plaire » pour corriger les défauts humains. La tragédie, par exemple, doit inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la comédie dénonce les ridicules et les torts de ceux qui s’écartent du droit chemin. Le héros doit souvent choisir entre sa passion et son devoir ; il peut être soumis à un destin implacable (Phèdre de Racine) ou parvenir à la maîtrise de soi à force de volonté et

feuilletons pour permettre à leurs auteurs de gagner leur vie. 2. Balzac, auteur réaliste Le roman, miroir du monde Balzac a, en effet, malgré son admiration pour les Romantiques, dont il partage les idées et les déceptions, décidé de peindre et de dénoncer toute la société française telle qu’elle est. Il y a, dans cette nouvelle conception de la littérature, le début d’un refus de l’idéalisme romantique. Les écrivains ne sont plus des rêveurs, mais des observateurs. Cette attention particulière au

feuilletons pour permettre à leurs auteurs de gagner leur vie. 2. Balzac, auteur réaliste Le roman, miroir du monde Balzac a, en effet, malgré son admiration pour les Romantiques, dont il partage les idées et les déceptions, décidé de peindre et de dénoncer toute la société française telle qu’elle est. Il y a, dans cette nouvelle conception de la littérature, le début d’un refus de l’idéalisme romantique. Les écrivains ne sont plus des rêveurs, mais des observateurs. Cette attention particulière au

que par cette destruction programmée de l’individu. Par ailleurs, c’est une vraie gageure qu’a relevée Jonathan Littell en livrant au public le récit de neuf cents pages des Bienveillantes qui se présente comme les mémoires détaillés d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres nazis comme officier SS. Ce roman très documenté, écrit du point de vue du bourreau, et qui suit la morbide chronologie de la folie destructrice nazie, interpelle brutalement le lecteur comme un frère

peu à l’image de ses relations avec l’embryon de l’armée togolaise qui existait à l’époque. En effet, le régime Olympio entretint toujours dans le contexte de son assassinat des relations tumultueuses avec son armée avec la récurrence des complots fictifs ou avérés. Ainsi en Avril 1961, Mr. Abbey Christian fut surpris avec un camion rempli d’armes en plein cœur de la capitale. En réalité, la conspiration contre Sylvanus Olympio a débuté à l’indépendance du Ghana quand des personnalités togolaises