Du Fantastique Réel Au Réalisme Magique

I. LE FANTASTIQUE Nous trouvons des oeuvres qualifiées de "fantastiques" dans tous les arts. Lorsqu’il s’agit de définir le fantastique, certains disent qu’une définition précise est impossible car le fantastique est une notion trop "floue". D’autres avancent l’argument des oeuvres considérées comme "inclassables", tant elles flirtent avec différents genres (fantastique, merveilleux, science-fiction, etc.) ! Cependant, comme le dit Jean Fabre, l’existence du crépuscule n’annihile pas le jour

étincelante de blancheur et travaillée comme une truelle à poisson5 , jetez sur le pourpoint6 noir du vieillard une lourde chaîne d'or, et vous aurez une image imparfaite de ce personnage auquel le jour faible de l'escalier prêtait encore une couleur fantastique. Vous eussiez dit d'une toile de Rembrandt7 marchant silencieusement et sans cadre dans la noire atmosphère que s'est appropriée ce grand peintre. Honoré de Balzac, Le Chef-d'÷uvre inconnu, 1832. Texte 2 L'action se déroule en Angleterre

jours Titre, auteur et période | Éléments de résumé | Arguments pour une dissertation | Manon Lescaut, Abbé Prévost (1731) - | Voir fiche de lecture | Voir fiche de lecture Détails et genre des pseudo-mémoires donne un réalisme – Des Grieux sorte d'anti-héros car sans volonté | L’Étranger, Albert Camus (1942) Roman | ■ Un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir, se rend à l’asile

Le poème Promenade de Picasso de Jacques Prévert clôture son œuvre Paroles juste avant le poème Lanterne magique de Picasso. Ce recueil aux thèmes nombreux et variés traite à multiples reprises de l’art et la création. Le courant du surréalisme, qui fut un courant de renouveau en littérature, apparaissait bien dans les écrits de Jacques Prévert, même s’il affirmait en être détaché. Le surréalisme correspond à l’expression directe de la pensée, sans contraintes, sans limites, sans normes ni obstacle

"réveillant", "regardèrent", "se levèrent", "me dit", "je ris", "je levai"; "s'échevela"; "en agitant les bras"; "je l'ai dénoncée"; "elle fuyait"; "je la chassais"; "je l'ai entourée"; "tombèrent".  2) Etudiez ce qui, dans cette description, échappe au réalisme et évoque l'univers des contes.  La description du lever du jour ne se fait pas ici de façon réaliste.  • La nature est personnifiée : Des termes comme "front", "morte", haleines", "regardèrent" (appliqué aux "pierreries" : pierres

leur femme sublimée, tout en écrivant ses histoires de façon romanesque. Mais qu’entend-t-on par ce terme ? La première partie de cet écrit va tenter de le découvrir à travers deux textes : Le romanesque de Jean-Marie Schaeffer et La lanterne magique du romanesque d’Andréas Pfersmann. Une fois la notion définie, elle sera appliquée à l’œuvre de George Sand, Indiana, qui recèle toutes les caractéristiques du genre comme il le sera montré. 1. Le romanesque[1] La notion de romanesque tire

9), « guerre napoléoniennes » (l.10), « quinze première année du dix-neuvième siècle » (l.14), « empereur » (l.16) ; - effet de réel, éléments géographique : « Andalousie » (l.16), « Europe » (l.24), « Méditerranée » (l.2). L’île décrite est Alboran (nom réel de l’île, qui a un pic avec un couvant.) ; - situation spatiotemporelle ; - île, lieu clos → espace magique, isolé du monde et mystérieux/protégé, enfermé sur lui-même : « île » (l.2), « cloître » (l.20), endroit inaccessible (l.13 à l.17)

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le réalisme est l'objet de toutes les convoitises chez les plus grands auteurs comme Balzac, Zola et encore Hugo. Ce genre littéraire consiste à refléter le réel à l'aide de la fiction et engendrer chez le lecteur une prise de conscience sur des sujets qui touchent la plupart des gens. Viser les vices, les travers de la population mais aussi celle de la société, c'est ainsi que Victor Hugo dit dans la préface des Misérables « des romans de la nature de celui-ci

par « formuler »? S’agit-il d’exprimer tout simplement le monde réel avec des mots ? Doit-on considérer ce terme en un sens fort, en ce cas formuler serait apparent à « faire exister », on retrouve, par ailleurs, dans la notion de formule quelque chose qui relève de l’oralité, formuler serait alors l’équivalent d’une profération de la parole qui ferait être, advenir ; mais alors quel monde le poète fait-il exister ? Est-ce le monde réel, le monde idéal, le monde onirique ? On se demandera quel rapport

Valkyrie, Le Songe d’une nuit d’été…) On assiste donc à la fois à la naissance, dans l’édition, du lectorat enfant (bien que les enfants aient pu lire auparavant des livres destinés aux adultes), mais aussi à un essor des histoires merveilleuses, fantastiques. Je vais m’intéresser dans cette étude à un aspect relativement précis de ce Moyen Âge réinventé : l’imaginaire médiéval dans la fiction illustrée pour la jeunesse (enfants et adolescents). Qu’est-ce qui définit ce matériau Moyen Âge ? Quels moyens