Don Quichotte

frappante est l’utilisation de la première personne avec la présence de ‘Je rêve’ vers 2, ‘je suis fagoté’ vers 2,’je consacre’ vers 7 et ‘je trouve’ vers 9,cette utilisation du pronom personnel ‘Je’ permet à l’auteur de livrer ses sentiment et ainsi de donner son avis personnel afin de faire partager ses émotion, mais permet aussi au lecteur de se sentir plus proche de l’auteur et de se substituer à lui lors de sa lecture. Un autre effet permet cette assimilation à l’auteur ; l’utilisation du présent avec

spéciale. Le même procédé se retrouve chez « Les raisins de la colère » de John Steinbeck, ou la description de la mère de Tom en fait une « déesse ». Enfin, une autre subtilité utilisée par les écrivains est de donner au personnage l’illusion de l’extraordinaire, comme c’est le cas dans « Don Quichotte » de Cervantès, roman qui parodie les épopées, ou encore dans « Madame Bovary », ou Emma s’imagine vivre les vies des personnages de roman. Un personnage peut aussi être extraordinaire dans certains aspects

l’échappatoire d’Emma dans les souvenirs et dans les rêves. Ceci prouve bien l’insatisfaction de l’héroïne dans son rôle de femme au foyer. Emme Bovary n’est pas le seul personnage à avoir fui ainsi la réalité. On peut également faire référence à Don Quichotte héros de Cervantès qui a voulu faire de sa vie un roman de chevalerie.

sortie d'une grande personne sèche, entre deux âges. Et on parla des chances qu'avait M. Linet pour entrer à l'Académie. La nouvelle venue pensait fermement qu'il serait battu par M. CabanonLebas, l'auteur de la belle adaptation en vers français de Don Quichotte pour le théâtre. « Vous savez que ce sera joué à l'Odéon l'hiver prochain ! Ah ! vraiment. J'irai certainement voir cette tentative très littéraire. » Mme Walter répondait gracieusement, avec calme et indifférence, sans hésiter jamais sur ce qu'elle

chansons de geste et des romans courtois des XIe-XIIIe siècles. Ce genre littéraire bénéficia d'une grande popularité en Espagne et au Portugal au XVIe siècle. ® Le dernier livre du genre fut Policisne de Boecia, publié en 1602 Portrait de don Quichotte 2. A travers les siècles : Au 16ème siècle Depuis le XVIe siècle, le roman est un genre dominant dans la littérature occidentale et il prend même le dessus sur d'autre genres comme le conte et l'épopée. Au 17ème siècle A l époque classique

quelque chose qui par son caractère fictif nous aliène totalement ? Cervantès dans Don Quichotte présente un vieil hildago qui perd la tête à force de lire et prétend ressusciter la chevalerie errante. Il forge des noms de romans pour lui et pour son cheval, bricole des armes dépareillées, part sur la route à l’aventure, et il s’invente Dulcinée. Ainsi commence le roman de Cervantès. Après diverses mésaventures, Don Quichotte est ramené dans son village, d’où il repart très vite avec un écuyer, Sancho

alors que les auteurs s’interrogent sur le genre : traitement de l’illusion romanesque (la vraisemblance ? différence avec l’essai ? L’épopée ?)et l’analyse psychologique (comment mettre en scène l’intimité des personnages ?) Début 17ème paraît Don Quichotte de Cervantès (à lire, en extraits au moins), qui tourne en dérision les valeurs héroïques, en retraçant les mésaventures d’un chevalier idéaliste dans la réalité quotidienne, que souligne le bon sens trivial du valet Sancho Pança. En France, Honoré

« Buvard et Pécuchet ». Le genre : Madame Bovary est un roman réaliste, présentant des aspects romantiques comme le prouve une citation de Flaubert : « Je retrouve toutes mes origines dans le livre que je savais par cœur avant de savoir lire, Don Quichotte ». Le cadre : Le contexte historique de la parution de Madame Bovary est celui du Second Empire, la censure est omniprésente. L'histoire de Madame Bovary prend place à Yonville-l'Abbaye, un petit village tranquille de campagne. Les

la même douleur que ce personnage, sans pour autant avoir vécu les horreurs qu'il a subit à la guerre. Un personnage médiocre permettra également plus aisément de mettre en place un registre comique dans le roman. On peut citer les exemples de Don Quichotte, de Cervantes, et Fabrice de Stendhal dans la Chartreuse de Parme, deux personnages qui, par leur détachement complet de ce qui les entoure se retrouvent totalement perdus dans un monde qu'ils ne comprennent et qui ne les comprend pas, sans même

lecteurs à faire des choses stupides, comme par exemple dans le texte de Don Quichotte «  il y suppléa par son ingéniosité en fabriquant avec du carton une sorte de visière qui, s'emboîtant dans le casque, donnait l'apparence d'un heaume » où l'identification coupe le lecteur de la vie réelle, mais aussi à faire des choses ridicules où lecteurs naïf est dans la déraison voire dans la folie ; le monde est pour Don Quichotte comme une scène théâtrale où ce dernier est comme un bouffon de comédie.