Dom Juan Denonciation

lignée de héros monomaniaques à venir, dont certains seront bien plus inquiétants. Pour l’heure, Molière semble séduit par ce thème de la jalousie, qu’il va moduler d’une œuvre à l’autre — entre autres, peu de temps après et sur un ton plus grave, avec Dom Garcie de Navarre. Comme tous les obsédés, Sganarelle a une vision des choses déformée par son imagination; il se montre constamment soupçonneux et interprète tout ce qu’il perçoit en fonction de son idée fixe. Mais il est aussi aveugle sur lui-même

Dom Juan Molière Dom Juan est une comédie écrite par Molière en 1665, date de sa première représentation. Cette pièce n’a été jouée que 15 fois, car elle a été condamnée par la cabale des dévots et Molière fut obligé de censurer son œuvre en réécrivant ou supprimant certain passage de sa pièce, comme la scène avec le pauvre dans l’acte III, scène 2 La pièce se déroule en Sicile. Résumé : ACTE I : Scène 1 : Gusman, écuyer d’Elvire, demande à Sganarelle, valet de Dom Juan, la raison de la fuite

de tout le monde. Effectivement on peut remarquer par exemple dans Dom Juan de Molière une relation maître-valet très traditionnel. En effet, Sganarelle, le valet, doit suivre son maître. On peut remarquer cela en fonction de la présence simultanée des deux personnages dans quasiment toute la pièce. Qui plus est, Sganarelle ce voit obligé de servir Dom Juan, quitte à mettre de côté sa propre fierté. En effet, dans la pièce, Dom Juan se dérobe à de nombreuses reprises pour ne pas paraître ridicule

au théâtre pour penser, une heure ou deux, à autre chose. Pour nous distraire, nous émouvoir. Pour entendre et voir de belles choses, des choses justes aussi, et bien dites" écrit le critique Michel Cournot à propos d'une récente mise en scène de Dom juan. Dès lors on peut chercher à découvrir ce que le public vient chercher au théâtre. Après avoir montré que le théâtre était un divertissement, nous verrons que c'est aussi un moyen de réflexion. I. Divertissement D'après Victor Hugo, se distinguent

(1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665). Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt…), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire… Livre : Le Misanthrope

pièces de théâtre permettent aux dramaturges de faire passer des messages ou de donner leur opinion sur certains sujets controversés. Ainsi, en respectant le texte initial, les différentes mises en scène permettront de perpétuer le message ou la dénonciation de l’auteur, à travers les époques. En effet, le Mariage de Figaro écrite par Beaumarchais à la fin du XVIIIe siècle, qui dénonce les privilèges de la noblesse et est considérée comme l’un des signes avant-coureurs de

les nombreuses péripéties que rencontre, Figaro, un valet, qui désire se marier avec Suzanne. A l’acte I, scène 7, nous assistons à l’arrivée d’un nouveau personnage : Cherubin. Comment, dans une scène gaie, Beaumarchais nous présente-t-il un jeune Dom Juan ? Tout d’abord, nous verrons comment la scène introduit la menace du comte. Ensuite, nous étudierons l’aspect vif et gai de la scène. Et enfin, nous examinerons le personnage du jeune Chérubin amoureux. I-La menace du Comte Almaviva A- Une scène

passivement, et les mots et le spectacle : il assiste impuissant au destin des victimes de la tragédie, il n’a pas le droit de dissiper un quiproquo ou d’empêcher des propos dont il a compris l’enjeu parfois vital – par exemple lorsque Thésée, sur la dénonciation mensongère de Phèdre, maudit son fils Hippolyte, causant ainsi sa mort. Il n’a l’autorisation de revivre qu’aux signaux conventionnels qui le ramènent à sa réalité : la fermeture du rideau. Ce n’est qu’une fois la pièce finie qu’il a le droit

également par un choix intelligent rendre un pièce plus amusante. Car si l'acteur joue la comédie, il doit s'investir dans son rôle, en mettant une part de lui même, de son propre caractère. Comme le dit Bluwal pour Dom Juan (qu'il a réalisé en film télévisé) "j'ai trouvé en Piccoli un Dom Juan idéal parce qu'il n'y a aucune explication mécaniste à la séduction de Piccoli", il déclare ici que l'acteur doit correspondre, coller à la peau du personnage? Selon ses dires, nous pouvons affirmer que le choix

la dictature à travers l’image d’une transformation physique en animal sauvage. Dans le second extrait, tiré de Dom Juan de Molière, on assiste à la mort exemplaire d’un héros outrageux. Ici, les effets sont poussés à l’extrême  du tragique : l’aspect solennel de la scène de dénouement, présente dans les propos de la statue, côtoie l’emphase, traduite par les exclamations de Dom Juan : « Ô ciel ! », « Ah ! » ou par les expressions hyperboliques telles que « Un feu invisible me brûle ». On trouve