Djebel Amour

L’Amour de soi : Il prédomine les deux autres piliers. On s’aime malgré ses défauts, ses limites, les échecs rencontrés, car une « petite voix intérieure » nous indique que l’on mérite l’amour et le respect des autres et surtout de nous-mêmes.  Cet amour de soi « inconditionnel » ne dépend pas de nos performances. C’est grâce à cette force en nous que l’on se reconstruit après un échec ou face à l’adversité. Il n’empêche ni le doute ni la souffrance en cas de difficultés, mais il protège et donne confiance

J’avais de rendez-vous de toutes les Princesses, Les Reines a l’envi mendiant mes caresses, Celles d’Ethiopie, et celle du Japon Dans leurs soupirs d’amour ne mêlaient que mon nom, » (vers 264-268). Mais Isabelle préfère Clindor à Matamore malgré son amour sincère. Ce prétendu Don Juan n’essaie même pas de lutter pour regagner le cœur de celle qu’il aime. Il suffit que géronte, le père d’Isabelle, le menace de le faire bastonner par ses valets pour qu’il renonce à tout projet de mariage. Il suffit

détesté par son fils, va connaître une lente déchéance qui causera la ruine et le déshonneur de sa famille. Le jeune John vit dans une famille afrikaner atypique. Ses parents n'adhèrent pas du tout au système de l'apartheid et témoignent d'un amour paradoxal pour la langue anglaise qui est la seule langue parlée en famille et portent aux nues la Grande-Bretagne. Dans un pays où la religion protestante est dominante, la famille Coetzee est ouvertement agnostique. Le jeune enfant aime vivre

paradoxale ; l'élan irrépressible qu'elles ont pour leurs anciens amours. Malgré toutes leur souffrance et leur haine (champs lexical de la souffrance et de la haine), elles préfèrent secrètement leur passé douloureux à l'univers du couvent (si cet amour profane se montrait à nouveau, elles se jetteraient dans ses bras), associé à une prison. Ces procédés sont utilisés pour dénoncer l'attitude contradictoire et paradoxal des nonnes. L290 à 294 : Perdican dénonce l'hypocrisie des nonnes dans ces questions

supporter l’un et l’autre dans les bons comme dans les mauvais jours. Alors, je ne peux pas me passer de l’emotion qui me traverse, vous voyant tous reunis dans cette salle autour de ce couple naissant pour sceller en ce soir le jour qui voit naitre leur amour. Aussi, est-il pour moi plus qu’un devoir d’interpreter le sens grandiose du sentiment qui nous fait tous vibrer en cette presente minute, plus qu’un devoir a moi de prodiguer quelques conseils a Miralda Et a Peterson qui ont su me choisir pour

chacun rêve de façon symétrique "Je te parle de chien de fontaine, tu me parles de mur de ronde : voilà notre nuit de noces". En plus de l'attention envers l'un et l'autre, ils échangent des mots tendres "Mon pauvre adoré, Ma pauvre chérie, mon cher amour, Fou bien-aimé". Or cette proximité est dangereuse car un autre couple se forme : mère/enfant. Les mots doux sont à double sens, les termes de berceau, de gamin, enfant, rappellent l'enfance d'Oedipe, et son désir répété de consommer la nuit de

foudre pour ce jeune homme. Elle le trouve splendide et parfaitement sculpté, un homme qui fait ressortir toute sa sensualité juste dans ces proportions. De plus cet amour est instantané car d'un seul coup d’œil elle est sous le charme. Le simple fait de porter un regard sur lui, éveille tout ces sens et lui fait déjà rêver d’un splendide amour à deux. Dans la proposition principale « jamais la difficile Émilie » et la proposition complétive « n’avait vu les yeux d’un homme » on peut constater qu'Émilie

conciliant et compréhensif. Il s'excuse auprès du prince pour lui avoir fait un peu trop vivement des reproches sur ses infidélités à Maria Stella. Il joue le rôle d'intermédiaire entre Concetta et son père et il essaie du mieux qu'il peut de défendre son amour pour Tancrède. Non sans générosité, il rend possible le mariage de sa nièce. On n'a pas de description physique mais on sait qu'il possède une moustache. Concetta : Filleule du roi Ferdinand, Concetta est la seule enfant du prince dont il soit

situation provoquée par Néron sur Britannicus. Après avoir obtenu malhonnêtement son statut, Néron en abuse. Il ordonne à Junie la rupture avec son amant provoquant un choix impossible pour elle. La jeune femme doit se décider à sacrifier son amour en cédant aux caprices du tyran ou bien assurer sa fidélité qui engendrera la mort de Britannicus. Cependant, à la fin de la scène elle ne parvient pas à se décider et choisie la fuite par l'impératif « retirez-vous » (v.57). Mais en plus de mettre

la mort A- la beauté, remède à l’ inacceptable B- l’effet de contraste à valeur de dénonciation. C- Mise en abyme de l’immortalité A – la beauté. La mort atteint l’ intégrité de l’ être, elle est l’ insurmontable obstacle à l’ amour, la cause irrémédiable de la perte de toute sensation , l’ ennemie des poètes. Lamartine déplorant le deuil de sa bien aimée la suggère dans son poème « le lac » sans la nommer, il en exprime les ravages en se réfugiant dans le passé par une magnifique