Dissertation Mérovingiens

(troupe de tous les hommes libres en état de porter les armes et qui décide des affaires les plus importantes), mais une évolution importante s’est produite : les assemblées populaires font désormais place à des assemblées de grands. Rappel : Les Mérovingiens réunissent leurs guerriers au printemps de chaque année pour les passer en revue avant la mise en campagne : c’est le champs de mars (les rois en profitent pour faire approuver leur politique par le peuple, après avoir délibérer avec les grands)

de Clovis. Ils vont être à l’origine d’une première dynastie, les Mérovingiens, qui pour un temps vont ramener l’unité politique en Gaule mais en raison de la personnalisation du pouvoir, la dynastie mérovingienne, ne va pas parvenir à maintenir cette unité. En 751, le dernier Roi de la dynastie est évincé. Ils considèrent qu’il n’existe pas de différence entre celui qui exerce le pouvoir et le pouvoir. Alors que les rois mérovingiens étaient parvenus à réaliser l’unité de la Gaule, leur conception

Néanmoins, ce royaume et ses institutions vont bénéficier de l’héritage romain. Cela se vérifiera notamment au changement de dynastie lorsqu’en 751 (Pépin Le Bref) les carolingiens prennent la place des mérovingiens. Section 1 : Le faible développement des institutions mérovingiennes Les mérovingiens sont des francs, ce sont des descendants des barbares. Les francs constituent une tribu peu romanisée. Même si les liens politiques avec Rome ont été très importants, par rapport à d’autres tribus barbares

du pouvoir est très délicate. Plusieurs procédés ont été utilisés tour à tour : le système de l’hérédité avec un certain nombre de règle, le système de l’élection (notamment sous les Carolingiens) et même la méthode du tirage au sort (sous les Mérovingiens). Ces modes de désignation et leur caractère plus ou moins efficace ne sont pas sans influence sur la nature du régime et sur le fonctionnement du régime ce qui explique que les théoriciens se soient tant penchés sur la question de la transmission

comtale a contribué à la faillite du pouvoir royal, après avoir vu qu'elle était tout d'abord limitée et contrôlée par le roi. I/ La fonction comtale, symbole d'un pouvoir limité et contrôlé par le roi Au début de l'époque franque, sous les mérovingiens puis au début du règne des carolingiens, le Royaume était administré selon la volonté du Roi et pour la pérennité de ses fonctions et de son pouvoir. Il va s'assurer que ses agents royaux ne que des intermédiaires, en leur attribuant un pouvoir

évêque de tour entre 573 et 549 est aussi connu comme historien de l’Église et des francs. C’est essentiellement grâce à son œuvre chronique intitulée ‘’Histoire des Francs ‘’ et achevée en 592 que l’on connait les faits marquants de l’histoire mérovingienne. Parmi ces faits on retrouve ‘’l’épisode de Soisson ‘’ retranscrit au chapitre 27 du tome 2 et daté de 486, soit environ quatre année après l’avènement de Clovis, premier roi des francs. A la mort de son père Childéric Ier, Clovis est élevé sur

l’héritage de son père avec son frère Carloman. Ce dernier reçut l’Austrasie et les pays d’outre-Rhin ; Pépin eut la Neustrie, la Bourgogne, la Provence, et la suzeraineté sur l’Aquitaine. En 737, date de la mort de Thierry IV, il n’y avait plus de roi mérovingien. Carloman, dans son Austrasie hostile aux rois, continua volontiers à s’en passer. En Neustrie, où les traditions de la royauté étaient encore vivaces, Pépin décida prudemment de proclamer roi le jeune Childéric III, fils de Chilpéric II. 2°

L’héritage institutionnel de l’Ancien Régime I) L’ANCIEN RÉGIME ET LA RÉVOLUTION Pendant longtemps, la France a été une monarchie dans laquelle plusieurs dynasties se sont succédées sur le trône de France : • Tout d’abord, la dynastie des Mérovingiens avec notamment le premier et le plus connu d’entre eux : Clovis. • Puis, les Carolingiens avec Charlemagne. • Enfin, les Capétiens, les descendants d’Hugues Capet qui monte sur le trône en l’année 987. Hugues Capet est le premier de cette dynastie

nouvelle administration Au palais, beaucoup de services fonctionnaient autour du souverain comme la chapelle chargé des affaires religieuses, le service de la chancellerie qui était un secrétariat, le comte du palais – toujours existant depuis les Mérovingiens – chargé de la justice. Par ailleurs, dans les provinces, le roi disposaient de comtes disposant de vastes pouvoirs. Ils recevaient du Palais du roi des « capitulaires » qu’ils devaient appliquer. En reconnaissance des services rendus, les comtes

tenter d’affermir ses droits et ses privilèges actuels.  Ici, Gervais fait référence à la figure de saint Rémi, son lointain prédécesseur sur le siège archiépiscopal de Reims. Selon l’historien du VIe siècle Grégoire de Tours, Rémi baptisa le roi mérovingien Clovis (vers 466-511) le 25 décembre 496 ou 498 à Reims. On sait qu’il n’est nullement question d’élection – Clovis est déjà roi – et de sacre (ou de consécration) lors de cette cérémonie contrairement à ce qu’affirme Gervais : « En recevant la