Diocèse de Langres

J. MARIETTE, Les goreds. Bull. de la Soc. polymathique du Morbihan, années 1953-1954 (1955), procès-verbaux 41-43. 2279. F. MERLET, La formation des diocèses et des paroisses en Bretagne. Mém. de la Soc. d'Hist. et d'Archéol. de Bretagne XXX (1950), 5-61. 2280. F. MERLET, Nouveaux apports de la toponymie à l'étude des anciennes limites des diocèses bretons. Bull. de la Soc. d'Hist. et d'Archéol. de Bretagne XXXV (1955), 18-22. 2281. A. MEYNIER, Vocabulaire des champs bretons. Annales de Bretagne

blésoise. Le duché normand se rapproche de l’Angleterre, mais aussi des comtes de Rennes. La Flandre de Baudouin IV se tourne également vers l’Angleterre. Il ne faut pas oublier que les prélats des évêchés de Reims, Laon, Châlons-en-Champagne et Langres ont aussi des pouvoirs comtaux. B. La France méridionale Dans le Midi, la situation est plus complexe. L’ancien regnum d’Aquitaine n’existe plus, mais la supériorité théorique appartient au duc Guillaume V (994-1030). Fidèle au roi

le dernier est une source iconographique. Le document 1 est un extrait de la chronique de Morigny, également connues sous le nom de Chronicon Mauriniacense. Celle-ci est composée au cours du XIIème siècle à l'abbaye de Morigny, près d'Étampes au diocèse de Sens, elle comprend trois parties, d'inégales ampleur et de contenu, rédigées par trois auteurs différents. Cette chronique, bien qu'elle ne nous soit parvenue qu'incomplète, a une valeur historique considérable, puisqu'elle une source de premier

la réforme morale, les conciles s’attachèrent à mettre au point les règles qui présidaient à l’organisation des diocèses et à renforcer la discipline. C’est en Angleterre que l’effort allant dans ce sens semble avoir été le plus accentué. Deux conciles de Londres, ceux de 1125 et de 1127, édictèrent toute une série de dispositions concernant la hiérarchie à l’intérieur du diocèse. Ainsi, ils prescrivirent les mesures suivantes : 1) « Nul ne peut devenir doyen ou prieur, s’il n’est prêtre, ni

répits. Suivant les époques, les lieux, les évêques, on condamne le répit ou on le tolère. Jusque vers 1670, les clercs dans leur grande majorité n’ont guère d’états d’âme à l’égard des répits même si localement, le répit est condamné par le synode de Langres de 1452 et le synode de Sens de 1524. Les évêques de Lyon (1577), de Besançon (1592 et 1656), de Toul (1658) dénoncent eux aussi les répits, mais dans la pratique les fidèles passent outre. On montre le miracle des morts nés, on le justifie, on le

1000 pour Mayence). On ne peut parler de ce système pour les Églises de France et d’Angleterre, mais la situation y ressemble beaucoup : le roi de France est au début du XIème siècle maître des évêchés de son domaine et au-delà jusqu’à Bourges et Langres. De plus petits princes, tels les sires de Vion, ont la haute main sur un ou deux évêchés : les Guigues tiennent celui de Grenoble. Au niveau des paroisses, on trouve même de plus petits seigneurs (cf le château d’Ardres) ou des monastères (cf Saint-Germain-des-Prés)

accompagne le voyageur de Narbonne à Nîmes, et jusqu’à Orange et Lyon. Les géographes français des xviiie et xixe siècles reprennent une définition très large des Cévennes, qu’ils étirent du seuil de Naurouze, dans le Lauragais, au plateau de Langres. Naurouze devient un « col » chez l’officier Denaix (Géographie prototype de la France, 1841), et les Cévennes le « Massif cévennique », une authentique montagne qui relierait ainsi, sans solution de continuité, les Pyrénées aux Vosges, en séparant

et accompagne le voyageur de Narbonne à Nîmes, et jusqu’à Orange et Lyon. Les géographes français des xviiie et xixe siècles reprennent une définition très large des Cévennes, qu’ils étirent du seuil de Naurouze, dans le Lauragais, au plateau de Langres. Naurouze devient un « col » chez l’officier Denaix (Géographie prototype de la France, 1841), et les Cévennes le « Massif cévennique », une authentique montagne qui relierait ainsi, sans solution de continuité, les Pyrénées aux Vosges, en séparant

Cartellieri, Die Weltstellung des deutschen Reichs, 911-1047, Munich, 1932, p. 477). Or, parmi les rivaux de Clément II, si Benoît IX menait une vie de laïque, si Sylvestre III s’était tacitement désintéressé de son pontificat et vivait retiré dans son diocèse, Grégoire VI était indiscutablement le pape légitime, et ce n’est que pour les besoins de sa propre cause que Henri III le fit déposer pour simonie et remplacer par Clément II. Après la mort de Clément, la Vita Odilonis parle de lui en ces termes :

pour les revendications. Inversement, le meunier n’est pas tres bien consideré car perçu comme l’agent du seigneur. 4. La paroisse Le village s’inserre dans une paroisse : division religieuse et subdivision du diocèse. La paroisse est la circonscritpion de base au sein d’un diocèse, dans laquelle chacun doit pratiquer les obligations religieuses. La paroisse est tout aussi identitaire que le village. La communauté se rassemble à l’eglise paroissiale et dans le cimetière. La communauté de la