Des frissons partout

était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa peau courir de légers frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui. Lorsqu'il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris

douceur ! Voyez, la grande sœur et la petite sœur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d’œillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l’ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l’extase.   La Terrasse, près Enghien, juin 1842.   IV.   Le firmament est plein de la vaste clarté ; Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté. Le beau lac

ô douceur ! Voyez, la grande sœur et la petite sœur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d’œillets blancs aux longues tiges frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l’ombre, et semble, au bord du vase, Un vol de papillons arrêté dans l’extase. La Terrasse, près Enghien, juin 1842. – 16 – IV. Le firmament est plein de la vaste clarté ; Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté. Le beau lac

retrouvent partout pour accrocher notre regard et nous les faire consommer. N’avez-vous jamais remarqué que ces boissons se trouvent généralement à côté des friandises dans les épiceries ? Ou alors tout simplement aux caisses, là où on a assez de temps pour les voir et qui sait, en acheter… Elles sont partout, là où on les voit le mieux. » De plus, le succès peut également venir du fait que ces marques sont dans l'air du temps. Elles soutiennent ce que les jeunes apprécient aujourd'hui, le frisson, l'envie

L'immortalitéLe soleil de nos jours pâlit dès son aurore,Sur nos fronts languissants à peine il jette encoreQuelques rayons tremblants qui combattent la nuit ;L'ombre croit, le jour meurt, tout s'efface et tout fuit !Qu'un autre à cet aspect frissonne et s'attendrisse,Qu'il recule en tremblant des bords du précipice,Qu'il ne puisse de loin entendre sans frémirLe triste chant des morts tout prêt à retentir,Les soupirs étouffés d'une amante ou d'un frèreSuspendus sur les bords de son lit funéraire

tourbillonnaient comme de fauves éclairs. Ils frappaient l'ours, le loup, l'aurochs, terrifiaient la panthère et le lion qui, alors , habitaient nos forêts. La civilisation avait commencé: la famille rudimentaire, le clan, la peuplade existaient. Partout, les Scyhtes, fils des Hyperboréens, élevaient à leurs aïeux de monstrueux menhirs. Lorsqu'un chef mourait, on enterrait avec lui ses armes et son cheval, afin, disait-on ; que le guerrier pût chevaucher les nuées et chasser le dragon de feu dans

sont des racistes. Au fond , nous sommes tous pareille. On a le même sang , deux mains , deux jambes comme tous le monde mais bon c'est pas c'est quelques mots qui vont changé le monde. Je vis dans un bête batiment tout casser , des graffitis de partout , des vitres cassé... On se croirait dans une poubelle si cela peu encore le décrire ! Maintenant , moi comme beaucoup d'autres jeune ne font rien de nos vie ! On nous appellent " Les teneurs de murs " , nous sommes toujours là à regarder les gens

contrées-là sans culture. Ce n'est pas raison que l'art gagne le point d'honneur sur notre grande et puissante mère Nature. Nous avons tant rechargé la beauté et richesse de ses ouvrages par nos inventions que nous l'avons du tout étouffée. Si est-ce que, partout où sa pureté reluit, elle fait une merveilleuse honte à nos vaines et frivoles entreprises, […] Ces nations me semblent donc ainsi barbares, pour avoir reçu fort peu de leçon de l'esprit humain, et être encore fort voisines de leur naïveté originelle

mauvais resteront Sur le mur qui sépare Eden d'avec l'abîme, Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n'est assez pur de péchés Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; Là-haut sont les fruits purs dans les

Rimbaud écrit ce poème quelques jours avant son seizième anniversaire en octobre 1870. Il vient de fuir la maison familiale. Au moment de la rédaction du poème, les Prussiens ont vaincu l’armée française, et les ravages de la guerre se font sentir partout en France. Il est fort probable que le contexte du poème se rapporte justement à ce conflit dont Rimbaud fut témoin. Dans son poème, en apparence naïf, Rimbaud reprend un des concepts symbolistes développés par Verlaine qui propose, dans « Art poétique »