Déflagration

mallarméenne des notions pures aux haïkaïs, il est des poétiques de l’éclat. Mais en vérité tout poème, par ses marges, fait briller son objet. Il est de même des poétiques de la concentration : ainsi les textes lapidaires de Char bien sur, brèves déflagration, creuset où l’étincelle jaillit de la densité d’un « poème pulvérisé. Mais là encore, le resserrement de toute poésie sur son propre matériau phonique, sur son propre système sémantique, et la liaison même des mots aux choses par le symbolisme

1- BIOGRAPHIE 2- BIBLIOGRAPHIE III- LA NEGRITUDE SELON AIME CESAIRE CONCLUSION INTRODUCTION La naissance de ce concept, et celle d'une revue, Présence africaine qui paraît en 1947 simultanément à Dakar et à Paris, va faire l'effet d'une déflagration. Elle rassemble des Noirs de tous les horizons du monde, ainsi que des intellectuels français, notamment Sartre. Celui-ci définit alors la négritude comme : « la négation de la négation de l'homme noir ». D'après Senghor, la négritude est « l'ensemble

l’Église :— Tu nous as bien bernés, mon mignon. Je te verrais bien pape un jour ou l'autre.2. Le cas du rire satiriqueEt en effet, le rire satirique est un excellent repoussoir : il dénonce lesvaleurs et les idées que l’auteur conteste. C’est une déflagration quibrise les préjugés, la méchanceté et la bêtise. Il laisse deviner en creuxles valeurs qui sont réellement défendues par l’auteur, en créant unecomplicité avec lui.Par exemple, le discours des conseillers de Picrochole caricature lesvictoires

ce nuage on distingue des fantômes qui titubent avant de s'abattre dans un invraisemblable désordre. Sous l'effet de la bombe, l'estrade a été littéralement pulvérisée, projetant musiciens et instruments dans tous les sens. Rien n'a résisté à la déflagration. Des dizaines de corps sont allongés parmi les débris de tables, de chaises, de verre pilé. Le piano, éventré, tient en équilibre sur un pied.

s’adapter à la dualité homme/femme. Dans son œuvre, Davies Cristyn évoque une jeune fille devant se rendre aux toilettes durant un partiel de droit, à qui l’examinatrice lui adresse ces mots « Are you a boy or a girl ? », faisant l’effet d’une déflagration intérieure. La jeune fille subit alors une surveillance de ces actions non seulement durant l’examen mais aussi dans son rapport aux toilettes, devant se cloisonner en tant qu’homme ou femme. Dans les termes de Cristyn : “Entering a public toilet

l’humanité veut la paix pourquoi met-elle tout en œuvre pour une militarisation conduisant à la guerre et la raison en est la société capitaliste qui s’avère plus violente qu’elle ne le laisse paraître. Mais alors que la France va s’engouffrer dans une déflagration sans précédent, nous pouvons nous demander si le combat pour la paix de Jaurès a été vain ? Mais il semblerait que ce visionnaire a relativement bien pressenti le déroulement des événements à venir. À travers ce discours, Jaurès c’est appliqué

suscite un intense débat chez les intellectuels en Afrique, comme en France. Le rôle de la « communauté internationale » et de la France, l’utilisation ou non de la force, sont au cœur des discussions. Avec une inquiétude commune : la peur d’une déflagration dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Quelle que soit leur opinion, rarement crise africaine aura autant et aussi rapidement fait réagir les intellectuels. On avait peu entendu les Africains au lendemain du cataclysme que fut le génocide rwandais

était difficile qu'ils ne se plussent infiniment ». Une éducation puritaine. Or, Mlle de Chartres est l'innocence même. Elle a été élevée non dans le respect des convenances mais dans le culte de la sincérité et de la franchise. C’est comme une déflagration dans ce lieu de fête où « personne n'était tranquille, ni indifférent ; où on songeait à s'élever, à plaire, à servir ou à nuire ; [...] où on était toujours occupé des plaisirs ou des intrigues », où tout le monde ne pense qu'à « l'ambition et

colonel à un constat lucide et moqueur de la barbarie de la guerre. Cette prise de conscience conduit à une description de la guerre comme une activité absurde. Fabrice ne perçoit dans la guerre qu’une suite de déplacements accompagnés de déflagrations sans comprendre le sens global du déroulement de la bataille. Chez Voltaire, l’absurdité de la guerre est soulignée par le contraste ironique entre la cruauté de l’affrontement et la noblesse des principes qu’on invoque pour le légitimer. Chez

dissonantes. Ainsi, alors qu’on attendrait un cinquième instrument de musique à la suite des quatre premiers, le narrateur choisit le mot « canon », ce qui brise toute impression de musicalité au profit des bruits terrifiants des affrontements, des déflagrations. (L’harmonie est en fait infernale comme le montre l’expression « en enfer » (l.4) ou encore l’évocation du feu : « cendres » (l.16), « d’autres à demi brûlées » (l.22) et du sang, motifs topiques de l’imaginaire infernal. Dans cet univers infernal