De Ménager Sa Volonté Montaigne

Hugo, Les Misérables Flaubert, Madame Bovary Maupassant, Bel-Ami Zola, L’Assommoir Camus, L’Etranger Céline, Voyage au bout de la nuit Proust, « un amour de Swann » extrait de Du côté de chez Swann Robbe-Grillet, Djinns Argumentation : Montaigne, Sans commencement et sans fin (extraits des Essais) La Fontaine, Fables, extraits (Livre I et VIII, notamment) Voltaire, Candide Diderot, Supplément au Voyage de Bougainville Montesquieu, Les Lettres Persanes Hugo, Les Châtiments Zola, J’accuse

cinquantaine de strophes où la virtuosité formelle (chaque strophe de 12 octosyllabes repose sur un jeu de rimes complexe, basé sur 2 rimes seulement : aab aab bba bba) voisine avec une signification forte et la souligne. Ces poèmes se caractérisent par la volonté de surprendre et d'émouvoir, des phrases simples comme des proverbes, une imagerie religieuse très concrète. Au XIIIe siècle, de nombreux textes s'en inspirent, à commencer par les émouvants Congés (1202) où Jean Bodel, frappé par la lèpre, fait ses

..........................................303 Séquence 19 Histoire des arts : L’inspiration humaniste au cœur de l’art de la Renaissance .............................................................322 Séquence 20 Parcours de lecteur : M. de Montaigne, « Sur le démenti », Les Essais, 1595 ............................................................................327 Vers le bac : « Éloge et blâme du souverain » ...................................................339 Chapitre 6 Les réécritures

confirmant la présence du mal sur la terre. Ses malheurs, loin de contribuer au bien général, comme le soutient Pangloss, ne constituent qu'une infime partie des malheurs de l'humanité. Pourtant elle ne se suicide pas et jamais elle n'abandonne sa volonté de vivre. Candide est l'incarnation de la candeur : crédule est pur. Le conte exprime son oscillation entre les deux aspects de sa candeur : par sa naïveté et sa crédulité, il est la proie idéale du système de Pangloss et de toutes les illusions ;

dénonçait déjà les phénomènes de l'inflation législative à travers ceci « corruptissina respublica plurimae leges » (la république la plus dégradée est celle qui a le plus de lois). Ceci dit c'est aussi un phénomène très français, au 16ème siècle, Montaigne disait « en France nous avons plus de lois que tout le reste du monde ». Décompte fait par le conseil d'état, 2006 : 10500 lois, 120000 décrets. Comment s'explique cette inflation législative ? Elle s'explique en raison de la complexification

la différence des « volontés » (actions qui ne dépendent que de l’âme), les « passions » sont des perceptions, sentiments ou émotions qui se trouvent dans l’âme, mais dont la cause est physiologique (ils proviennent de la mécanique du corps), et qui sont entretenus et fortifiés par les mouvements des « esprits3 » et de la « glande » du cerveau (organe qui fournit à l’âme des « représentations »). La maîtrise des « passions » semble donc moindre que celle des « volontés ». Et pourtant, la raison

d'être gorgé comme un nourrisson. Gagner sa vie, cela ne fait point peine, et même fait plaisir. Ce qui irrite, c'est l'idée que ce salaire bien gagné ne vienne pas par le travail seul, comme un lièvre pris à la chasse, mais dépende encore de la volonté et du jugement de quelqu'un. L'idée d'un droit est dans toute colère, et Platon n'a pas parlé au hasard. Ce qu'il importe ici de comprendre, c'est que la colère est encore un principe d'ordre, dont on voit tout de suite qu'il enferme une contradiction

communauté humaine, risque de hiérarchiser, voire exclure certains groupes humains en fonction de leur correspondance à l’idéal-type que l’on trace lorsqu’on veut caractériser ce qui est humain. Et on peut même soupçonner cette partition, cette volonté de spécifier l’humain comme ethnocentrique, d’autres cultures ne le font pas et conçoivent l’homme en continuité avec les autres vivants. Les philosophies indiennes par exemple ne distinguent l’homme et l’animal par leur nature mais par des degrés

ACTUALISATION DANS LE DÉSIR ................................................101 Les enjeux du général et du particulier au centre du défi identitaire ................................................101 La structure bipolaire du monde : représentation et volonté.............................................................104 L’espace pessimiste du savoir insuffisant ..........................................................................................107 MOI ÉPARPILLÉ.................................

..........................................303 Séquence 19 Histoire des arts : L’inspiration humaniste au cœur de l’art de la Renaissance .............................................................322 Séquence 20 Parcours de lecteur : M. de Montaigne, « Sur le démenti », Les Essais, 1595 ............................................................................327 Vers le bac : « Éloge et blâme du souverain » ...................................................339 Chapitre 6 Les réécritures