Ddhc Et Les Femmes

l’égalité homme-femme. La Déclaration des Droits des Femmes et de la Citoyenne

pour la femme, Olympe de Gouges, pionnière emblématique de la lutte pour les droits des femmes, rédige en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne calquée sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789. Dans les articles qui précédent l’extrait que nous allons étudier, 1 à 5,Olympe de Gouges met en place les principes fondamentaux de la DDFC comme de la DDHC : égalité et liberté de la femme avec l’homme. Les articles suivants (6 à 10) portent un

A travers cet œuvre, O.G revendique une égalité civile entre les hommes et les femmes, la justice ainsi qu’une liberté notamment politiques entres les sexes. Néanmoins, lors de sa publication cet œuvre ne connaît pas un grand succès mais les mouvements féministes du 20e siècle lui ont donnée de la visibilité. Ainsi aujourd’hui O.G

texte le plus connu. Elle énonce ici les principes de l’égalité entre les sexes.Problématique De quelle manière Olympe de Gouges se livre-t-elle à la réécriture de la DDHC de 1789 ? OUEn quoi ce préambule justifie-t-il l’importance d’une Constitution affirmant l’égalité entre les hommes et les femmes ?Mouvements du texte1) Li.1-2 : un début efficace2) Li.2-10 : un détournement accusateur et polémique3) Li.11-13 : une fin de préambule provocatrice4) Li.14-18 : des articles réécrits

Reprend la DDHC de 1789. Elle propose au préalable une dédicace à la reine Marie- Antoinette, une adresse aux hommes, un Préambule, dix-sept articles et se conclut par un Postambule = cadre politique d'une revendication. Extrait : Préambule + deux premiers articles. Pose un cadre, définit des objectifs et constitue son texte. Mvmts : 1. Le titre et le sous-titre 2. Le Préambule : objectif, déclaration et conclusion 3. Les deux premiers articles Pb : OdG ne fait-elle que recopier la DDHC ? Comment

la plume pour diffuser les idées révolutionnaires, sur les planches du théâtre et sur les murs de la ville. En 1791, alors que le roi s'apprê te à ratifier la Constitution, Olympe de Gouges réécrit son texte fondateur, la DDHC, avec une revendication claire: réintroduire les femmes comme les égales des hommes dans l'ordre social que la nouvelle Constitution établit. La DDFC qu'elle rédige alors reprend le texte initial tantôt mot à mot, tantôt en y introduisant des variations d'inégales ampleurs qui

reconnaitre le faible sort des femmes. » Olympe de Gouge, DDFC, 1791Parcours : Ecrire et combattre pour l’égalité.Problématique : Quels nouveaux regards la DDFC nous invite-elle à porter sur la société française du XVIIIème siècle. Séance 1 : La femme au XVIIIème siècleObjectif :· Contextualiser l’œuvreSupports :Carnet de lecture, Rousseau 1762, Ch. De Laclos 1782, Beaumarchais 1784, Condorcet 1791.30 octobre 1793 : interdiction faites aux femmes de se rassembler pour parler de

de Olympe de Gouges et monte à Paris pour suivre une carrière littéraire en publiant essentiellement des pièces de théâtre. Elle milite pour la condition de la femme mais aussi l’abolition de l’esclavage. La DDFC est une réécriture parodique de la DDHC de 1789.Guillotinée en 1793 pour un manifeste juge anti-révolutionnaire dans lequel elle dénonçait les crimes de la Terreur.En 1791: aucun retentissement du texte car la supériorité masculine est si ancrée dans la société que ce texte est passé inaperçu

septembre 1791 la DDFC calquée sur la DDHC proclamée le 26 août 1789. Les femmes étant oubliées dans la Constitution que rédige l'Assemblée constituante en septembre 1791, elle réécrit le texte de manière à inclure les femmes. Le passage que nous étudions est une réécriture du préambule de la DDHC et des articles 1 et 2.Comment la réécriture de la DDHC permet-elle à Olympe de Gouges de souligner les incohérences de celle-ci et de revendiquer le droit des femmes jusqu'alors oubliés ?1. Enumération ternaire :

Comparaison et Analyse entre DDHC et DDFCDDHC Art. 1er . Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Pas d’utilisation de “l’Homme” (homme+femmes)→ exclutles femmes, c’est seulement pour les hommesIl n’y a pas de précision à qui il est égal, c’est seulement entre hommes.DDFC Art. 1er. La Femme naît libre et demeure égale à l'homme