Dais

odoribus ! Meos circa lumbos mica, O castitatis lorica, Aqua tincta seraphica; Patera gemmis corusca, Panis salsus, mollis esca, Divinum vinum, Francisca ! 64 LXI – À UNE DAME CRÉOLE Au pays parfumé que le soleil caresse, J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse A dans le cou des airs noblement maniérés; Grande et svelte en marchant comme une chasseresse

planté. Depuis les hautes galeries jusqu’au sol, de somptueuses tapisseries couvraient murs et piliers de la cathédrale. On avait installé le prie-Dieu et la chaire royale dans le chœur et le trône au sommet du jubé, sur une plate-forme surmontée d’un dais de velours semé de lys d’or. La cérémonie commença par le rituel du prince dormant, dont l’origine se perdait dans la nuit des temps. A six heures du matin, les évêques-pairs de Beauvais et de Châlons, en grands ornements pontificaux, accompagnés de

la fraternité, les délices et les plaisirs, l'amitié et la paix. O Dieu, notre Dieu, que bientôt on entende dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, la voix de la joie, la voix de la réjouissance qui précède les fiancés sortant de leur dais nuptial et celle des jeunes gens de leurs festins pleins de chants. Soit loué, Eternel notre Dieu, roi de l'Univers, qui réjouis et fais prospérer le fiancé et la fiancée ». Les

direction des Indes. Baudelaire fait une escale à Port-Saint-Louis à l'Ile Maurice, où il fait la connaissance de Madame Autard de Bragard, dont il se souviendra en écrivant « À une dame créole » : Au pays parfumé que le soleil caresse, J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés31. Ce séjour aura, sur le poète, une influence particulière puisqu’il contribuera à créer chez lui une vision de la femme encore plus idéalisée

Unguentatum odoribus ! Meos circa lumbos mica, O castitatis lorica, Aqua tincta seraphica ; 85Patera gemmis corusca, Panis salsus, mollis esca, Divinum vinum, Francisca ! 86LXI À une dame créole Au pays parfumé que le soleil caresse, J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse A dans le cou des airs noblement maniérés ; Grande et svelte en marchant comme une

Unguentatum odoribus! Meos circa lumbos mica, O castitatis lorica, Aqua tincta seraphica; Patera gemmis corusca, Panis salsus, mollis esca, Divinum vinum, Francisca! LXI A une Dame créole Au pays parfumé que le soleil caresse, J‘ai connu, sous un dais d‘arbres tout empourprés Et de palmiers d‘où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse A dans le cou des airs noblement maniérés; Grande et svelte en marchant comme une chasseresse

Unguentatum odoribus! Meos circa lumbos mica, O castitatis lorica, Aqua tincta seraphica ; Patera gemmis corusca, Panis salsus, mollis esca, Divinum vinum, Francisca! LXI. A une Dame créole Au pays parfumé que le soleil caresse, J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse A dans le cou des airs noblement maniérés ; Grande et svelte en marchant comme une

rouges; la sueur en coulait à larges gouttes; Hussonnet fit cette remarque : - " Les héros ne sentent pas bon! " - " Ah! vous êtes agaçant ", reprit Frédéric. Et poussés malgré eux, ils entrèrent dans un appartement où s'étendait, au plafond, un dais de velours rouge. Sur le trône, en dessous, était assis un prolétaire à barbe noire, la chemise entr'ouverte, l'air hilare et stupide comme un magot. D'autres gravissaient l'estrade pour s'asseoir à sa place. - Quel mythe!f dit Hussonnet. " Voilà

tout seul, Philippe. Pareil à un fanal éclatant, vous êtes resté immobile au bord de l’océan des hommes, et vous avez regardé dans les eaux la réflexion de votre propre lumière ; du fond de votre solitude, vous trouviez l’océan magnifique sous le dais splendide des cieux ». Et pour lui-même, il évoque un bonheur passé « Quand je pense que j’ai 56 Séquence 3 – FR01 © Cned - Académie en ligne aimé les fleurs, les prairies et les sonnets de Pétrarque », seul encore : « si j’étais resté

vécu tout seul, Philippe. Pareil à un fanal éclatant, vous êtes resté immobile au bord de l’océan des hommes, et vous avez regardé dans les eaux la réflexion de votre propre lumière ; du fond de votre solitude, vous trouviez l’océan magnifique sous le dais splendide des cieux ». Et pour lui-même, il évoque un bonheur passé « Quand je pense que j’ai 56 Séquence 3 – FR01 © Cned - Académie en ligne aimé les fleurs, les prairies et les sonnets de Pétrarque », seul encore : « si j’étais resté