Cueillez Cueillez Votre Jeunesse

immortelle. Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. Pierre de Ronsard (1524-1585), Sonnets pour Hélène (1578), II, 24 LA SEINE A RENCONTRÉ PARIS Qui est là toujours là dans la ville et qui pourtant sans cesse arrive et qui pourtant sans

• v 16-17 Comparaison de la femme à la fleur → Expressivité du poète face à la mort de la rose → La vie est éphémère surtout la beauté et la jeunesse 1ère strophe : éclat de la jeunesse → de la rose donc → de la jeune fille. (Cassandre)2ème strophe : la constatation du dégât du temps (la vieillesse).3ème strophe : le conseil de profiter de sa jeunesse. Philosophie du Carpe Diem Plan : La beauté et la femme1) Métaphore de la fleur2) Description de la rose3) Beauté et menace du temps

 » « France, mère des arts, des armes et des lois. » « Entre les loups cruels, j’erre parmi la plaine Je sens venir l’hiver, de qui la froide haleine D’une tremblante horreur fait hérisser ma peau. » « Si les vers ont été l’abus de ma jeunesse, Les vers seront aussi l’appui de ma vieillesse, S’ils furent ma folie, ils seront ma raison, […]. » « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, » « Plus me plaist le séjour qu’ont basty mes ayeux, Que des palais Romains le front

à la femme jusque dans sa tragique destinée, la mort de sa beauté. Face a la menace, le poète offre une invitation amoureuse tout autant que stratégique. Le poète évoque la dégradation de sa beauté, et l'invite a profiter de l'instant présent. « Jeunesse » et « vieillesse » positionnés en fin de vers, marque ainsi une opposition et imagée, entre les deux antithèses de l'existence humaine. Cueillir le jour, cueillir la fleur, le poème joue du double emploi du verbe pour marquer la parallèle de sa

ratons, les youpins et autres métèques. » ( Thierry Maulnier ) • « L’antichambre n’était à la vérité incrustée que de rubis et d’émeraude ; mais l’ordre dans lequel tout était arrangé réparait bien cette extrême simplicité. » ( Voltaire ) • Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! • « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Le Cid, ( Acte IV, sc. 3 ), Corneille. • - Tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable…

devant le spectacle désastreux de la rose morte, le poète abandonne le ton de l’invitation et parle maintenant à l’impératif, prenant le rôle du maître qui interprètera une vérité pénible pour Cassandre. Dans la dernière strophe, le poète compare la jeunesse de la femme en des termes appliqués d’habitude à une fleur – un renversement de la première strophe où il avait associé la beauté de la rose à celle de Cassandre. La dernière strophe du poème peut être sentie comme une supplication insistante: le

femme à la fleur - Alors que "fleuries" (vers 6) indique l'épanouissement des fleurs, "flétries" (vers 7) désigne la mort de celles-ci. Le rapprochement de ces paronymes à la rime met en évidence la proximité entre la naissance et la mort : dès sa jeunesse, Marie est condamnée. - Ce déclin d'abord est amplifié par l'utilisation des adverbes "toutes" vers 9 et "tout" vers 10 puis, il est accéléré par les compléments circonstanciels de temps placés au début et à la fin des deux derniers vers du deuxième

Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. * Pierre de RONSARD   (1524-1585) Cette rose symbolise Cassandre, elle est aussi fragile et il lui reste aussi peu de temps avant sa fin ; enfin d’après Ronsard

louange immortelle. Je serai sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. Pierre de Ronsard, 1578 Page 4 Justification du poeme J'ai choisi ce poeme car le poete y dresse un portrait nostalgique et realiste de la vieillesse. Le

d'Hélène telles qu'elles furent prononcées. Ainsi, le lecteur est placé au plus près des sentiments profonds de cette femme qui semble se languir d'une jeunesse passée et perdue. Le point d'exclamation au vers 4 «belle !» met également l'accent sur les remords de cette femme. Le poème manifeste donc un certain regret de la part d'Hélène qui regrette sa jeunesse passée. Mais il est à noter que le poète délivre, lui aussi, un sentiment de regret à travers une méchanceté comme pour se venger d'Hélène qui l'a