Coulaines

avait laissé un fils Pépin II qui a l’aristocratie de son côté et ils sont révoltés car ils ne veulent pas céder au pouvoir de Charles le Chauve. Pour maintenir son pouvoir Charles va être obligé de faire des concessions. En 843, à l’assemblée de Coulaines, il accepte de reconnaître et de ne pas enlever les Honneurs à ceux qui en détiennent (si n’ont pas fait de faute grave) et les comtes veulent les garder dans la famille c’est à dire de façon héréditaire. Donc il passe une sorte de contrat avec

les grands : assemblée de Coulaines en novembre 843, ou se réunissent les grands du royaume d’abord hors de la présence du roi pour traiter de la stabilité du royaume et des conditions auxquelles devra se soumettre le roi et qu’il devra respecter s’il veut obtenir le soutien des grands et de l’aristocratie. C’est un accord de type contractuel fondé comme chaque contrat sur une série d’obligations réciproques qui est entériné par le roi par le capitulaire de Coulaines. Le roi par ce texte reconnait

d’indépendance vis-à-vis du pouvoir royale et les rois carolingiens vont concéder cette indépendance par des textes. (Prix à payer pour avoir leur soutien). Charles le Chauve va accorder trois textes importants : • capitulaire d’une plèbe qui s’est tenu à Coulaines : les comtes pourront garder leurs charges : irrévocabilité de leurs charges (onores à vie). Ne peuvent plus être destitué par le roi. • capitulaire de Mersen : chaque individu doit se mettre sous la protection d’un individu plus puissant que lui

tout de même partagé ce qui existe. b- Les potentes s'accaparent les prérogatives de puissance publique Les potentes profitent de la faiblesse de l'État pour essayer de récupérer une partie de la puissance publique : - 843 : Assemblée de Coulaines ; les comtes exigent que le roi ne confisque pas leurs comtés ; légalement ils n'en ont pas le Droit mais ils sont assez puissants pour s'imposer - 864 : Édit de Pîtres ; on interdit aux comtes de construire des firmitates et haias (palissades)

les deux espaules; mettez bas. - Mon amy (dist le moyne), laisse le moy, car, par Dieu ! je n'en boy que mieulx : il me faict le corps tout joyeux. Si je le laisse, Messieurs les pages en feront des jarretieres, comme il me feut faict une foys à Coulaines . Davantaige, je n'auray nul appetit. Mais, si en cest habit je m'assys à table, je boiray, par Dieu ! et à toy et à ton cheval, et de hayt . Dieu guard de mal la compaignie ! Je avoys souppé; mais pour ce ne mangeray je poinct moins, car j'ay un

deux espaules; mettez bas.   - Mon amy (dist le moyne), laisse le moy, car, par Dieu ! je n'en boy que mieulx : il me faict le corps tout joyeux. Si je le laisse, Messieurs les pages en feront des jarretieres, comme il me feut faict une foys à Coulaines . Davantaige, je n'auray nul appetit. Mais, si en cest habit je m'assys à table, je boiray, par Dieu ! et à toy et à ton cheval, et de hayt . Dieu guard de mal la compaignie ! Je avoys souppé; mais pour ce ne mangeray je poinct moins, car j'ay un

40005 70001 Vesoul Cedex 03 84 96 47 69 benoit.garret@mpsa.com 71 Saône-et-Loire Centre de secours Albert Dubost 8 rue Pasteur 71150 Chagny 09 61 49 14 24 secretariat@pompiers71.com 72 Sarthe 13 Boulevard Saint-Michel BP 35 72190 Coulaines 02 43 54 67 49 Fax : 02 43 74 37 95 kni@sdis72.fr 73 Savoie 515 avenue de Turin 73000 Chambéry 04 79 60 74 25 udsp73@sdis73.fr 74 Haute-Savoie Conseiller technique départemental volontariat 20 bd Jean-Jaurès 74500 Évian-les-Bains 04

la Germanie et de l’Italie c’est finalement la Germanie qui l’emporte en 952, le titre et pour l’empire germanique, et ce titre définitivement perdu pour la France. Il faudra attendre Napoléon Bonaparte. Tutelle des grands : * Assemblée de Coulaines, novembre 843 : Contractualisation du pouvoir. Les grands imposent une rencontre au roi, ils veulent débattre de la stabilité de leurs fonctions, aussi des engagements de la part de ce nouveau roi. Le roi entre dans une logique de Contractualisation

essayer de récuper une partie de la puissance publique. L'idée de fonction publique disparait: privatisation des fonctions publiques. Les comtes demandes des garanties au roi, jusqu'à avoir un statut d'exception. -En 843, dans l'assemblée de Coulaines, les comtes va exiger que le roi ne leur confisque pas leur terre mais ils n'en ont pas le droit. Charles le Chauve est obligé de promettre aux potentes qu'il ne leur enlèvera pas de manière arbitraire leurs terres. En 864 dans l'édit de pitres

le comte, liberté illusoire car contraint de choisir dans les vieilles familles aristocratiques et pour la révocation principe de l’hérédité : leur titre devient héréditaire donc plus de libre révocation de la part du roi. En 843, assemblée de Coulaines sans la présence du roi (Charles le Chauve), il s’agit de déterminer une politique commune aux grands sur la reconnaissance du roi. Accord entre eux auquel le roi doit se soumettre sinon pas reconnu comme roi. Accord contenant des engagements du