Corpus Sur Le Tyran

cour de Denys, tyran de Syracuse qui, jaloux du succès du philosophe auprès de ses convives, le renvoie en Grèce. Obligé de s'arrêter à Égine, en guerre contre Athènes, il est vendu en tant qu'esclave et libéré en paiement de son affranchissement par Annicéris, un de ses amis. Il est rappelé en Sicile par Dion, beau-frère de Denys depuis disparu. Platon effectue le voyage, mais débarque en -366 à Syracuse alors que Dion est condamné à l'exil, et que Denys le Jeune prend le titre de tyran. Platon retourne

famille royale s'accomplit à travers une guerre de rapines qui va amener, au terme d'une chute cruelle et inutile, certains membres de cette élite à prendre le parti du peuple.    Pour en finir avec l'opposition qu'il rencontre dans sa cité le tyran a besoin d'une victoire rapide qui contente les marchands par les nouveaux débouchés que leur ouvre la prise d'Argos. Mais cette bataille prématurée avec une armée désorganisée se heurte à la révolte de tout un peuple qui lutte désormais pour son droit

de la répression, la Charbonnerie constituait le seul moyen d'expression politique. Selon Martine Watrelot, dans Le rabot et la plume, le carbonarisme est un groupement de révolutionnaires français et italiens utilisant le secret, le serment et le corpus symbolique de la passion du Christ pour lier entre eux des individus de milieux hétérogènes qui se vouent à l'instauration de la république empêchée par Napoléon Bonaparte. De 1806 à 1815, le royaume de Naples est à nouveau sous domination française

ici la notion d’optimisme selon Leibniz, à savoir, un état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive. A l’issu de l’étude des textes proposés dans ce corpus les thèmes de l’armement nucléaire et de ses dérives, de la vision dépassée des relations internationales, et de l’instabilité internationale sont redondants. Ce sujet et ce corpus nous amène donc à nous demander si l’arme nucléaire et l’unification pacifique du monde sont compatibles. Pour répondre à cette problématique nous exposerons

Après avoir justifier le rapprochement de ces trois textes, vous expliquerez ce qui les différencie. Ce corpus est composé de trois textes, le premier est un extrait de Ruy Blas écrit par Victor Hugo en 1838 : dans ce dernier Ruy Blas est mourant et il dialogue avec La Reine. Le deuxième texte est le dénouement de Caligula écrit par Albert Camus en 1944 : ici, Caligula le sanguinaire et dément Empereur romain entame un long monologue lorsque Hélicon son fidèle confident se fait poignarder. Enfin

tyrannie : et neantmoins le tyran est souverain : tout ainsi que la possession violente du predateur, est vraye possession et naturelle, quoy qu’elle soit contre la loy : et ceux qui l’avoyent auparavant en sont dessaisis » (Rép. I, 8, p.185). La seule condition de cette souveraineté « contre la loy » est justement que cette possession se fasse « par force » et non pas « de gré à gré » (et ce malgré la distinction établie par Bodin dans Rép. II, 5 entre le tyran d’origine et le tyran d’exercice). Cette part

cour de Denys, tyran de Syracuse qui, jaloux du succès du philosophe auprès de ses convives, le renvoie en Grèce. Obligé de s'arrêter à Égine, en guerre contre Athènes, il est vendu en tant qu'esclave et libéré en paiement de son affranchissement par Annicéris, un de ses amis. Il est rappelé en Sicile par Dion, beau-frère de Denys depuis disparu. Platon effectue le voyage, mais débarque en -366 à Syracuse alors que Dion est condamné à l'exil, et que Denys le Jeune prend le titre de tyran. Platon retourne

cette perspective, le renversement le plus audacieux des rôles concerne l’exercice par les femmes du métier des armes, un métier typiquement masculin. Nous rappelons que la thématique de la guerre a été également abordée par un autre ouvrage de notre corpus, il s’agit des États et Empires de la Lune de Cyrano de Bergerac, dans lequel la société sélénite avait une manière de combattre tout à fait inédite, qui renversait l’arbitraire de la guerre en lui substituant une planification et une distribution

non pas comme précédemment en se plongeant dans les archives des pratiques, des savoirs et des pouvoirs minuscules qui montraient au contraire la dissolution de la question éthique dans l’assujettissement aux dispositifs, mais bien en revenant au corpus philosophique classique, en tant qu’il donne des exemples de l’affrontement du philosophe au risque qu’implique toute pensée. En la circonstance, c’est chez les cyniques qu’il va trouver son miel. Remarquons au passage que le renouvellement de la

Antigone, c’est que de la loi on peut et on doit discuter avant même que de l’appliquer. Et qu’en l’absence de toute discussion comme c’est ici le cas dans une situation qui pour les Grecs est synonyme de tyrannie (donc d’injustice car pour les Grecs le tyran est la figure même de l’Injustice), le risque est donc celui de la désobéissance. La question posée et qu’il faut trancher est donc celle de la transgression et de qui transgresse quoi : est-ce Antigone ou est-ce Créon qui transgresse ? La justice