Corpus Sarraute

personnage mis à mal : la 2de moitié du XXe s conteste le modèle romanesque Les romanciers surréalistes désarticulent le personnage (Nadja, André Breton) Le nouveau roman conteste la tradition romanesque et le personnage (Alain Robbe- Grillet, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett) Qd il n’est pas détruit, le perso devient un antihéros insipide, médiocre et banal (L’Etranger, Camus) ou englué dans la sté de consommation (Les Choses, Pérec) C. Le retour du personnage Le personnage a survécu (litt. étrangères

refus d’une certaine conception du personnage et de l’histoire. Il s’agit de s’intéresser à l’inconscient ou au subconscient, aux choses cachées apparemment insignifiantes : un réel plus profond est à découvrir. Ce que les réalistes avaient, selon Sarraute, aperçu. Les initiateurs de cette dissolution : Dostoïevski, Kafka. Le personnage a peu à peu perdu ses attributs et prérogatives jusqu’à devenir vide et anonyme. Dostoïevski : personnages dans des états paroxystiques pour se frayer un chemin

Mais dans ses nouvelles, il ne s'agit pas de la vie quotidienne. En plus, ce sont des nouvelles sans histoires. Au contraire, les nouvelles d'Annie Saumont racontent toujours une histoire. C'est aussi la différence entre les nouvelles de Nathalie Sarraute (L'usage de la parole) et celles d'Annie Saumont. La nouvelle moderne commence par un homme ordinaire, une aventure ordinaire et une vie ordinaire (Le manteau, Gogol): La nouvelle est le genre des déprimés. Mais parmi des nouvellistes, l'originalité

traditionnels c'est à dire des personnages caractéristiques des mouvements réalistes et naturalistes. Ces personnages possedaient une identité comme Emma Bovary dans Madame Bovary de Flaubert ou les Rougon-Macquart de Zola. Quelques auteurs: Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Claude Simon - Le Théâtre de l'absurde: L'absurdité des situations mais également la destructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type

la forme traditionnelle du roman. C’est ce qu’on appelle le Nouveau Roman. Notamment, Nathalie Sarraute écrit en 1950 « L’ère du soupçon », devenu la référence pour les auteurs de cette grande remise en cause. Charles Juliet participe à sa manière à cette méfiance envers le roman : pour lui, écrire est une recherche. En outre, il avoue admirer plusieurs des auteurs de ce mouvement comme Nathalie Sarraute, Claude Simon ou Marguerite Duras (qui tout comme lui ne vit que pour écrire). Au cours des

apparu sous le titre « Les gommes ». Durant toute la 6 décenie quelques écrivains ont publié leurs romans et leur écrits théoriques. Donc on peut dire qu’avec ces auteurs le phénomène du « nouveau roman » est né. Les écrivains plus connus : Nathalie Sarraute, Michel Butor, Claude Simon, Marguerite Duras, Robert Pinget etc. Ce phénomène s’est extirpé vers la fin de la 7 décenie. Dés la publication des premiers oeuvres, la critique (journalistique) a essayé la première tentative de regrouper ces auteurs

de Nathalie Sarraute Nathalie Sarraute est un écrivain du XXe siècle. Issue d'une famille d'intellectuels juifs émigrés de Russie, elle rencontre Raymond Sarraute qui l'encourage à écrire et devient avocate. Mais elle est radiée du barreau après l'application des lois antisémites, elle se dédique alors entièrement à l'écriture. Cette bibliographie analytique s'appuie sur 3 thémes, selon lesquels découlent sa vie, son mouvement et le théâtre. Sommaire: I/ Nathalie Sarraute : une longue

programme. L’âge d’Homme (1939), de Leiris, les influences sont diverses, elles se traduisent par des rappels mythologiques, ou bien un environnement familial lié à l’art ; des conditions favorables pour se diriger vers l’écriture. Dans Enfance (1983), Sarraute, a aussi été bercé dans la littérature avec sa mère qui était écrivain, mais sa formation est plus tournée vers son apprentissage scolaire, enfin Guyotat dans Formation (2007), est, comme le titre l’indique, un apprentissage continuel, qui le fait

la modification , michel butor Enchantée par La Jalousie d'Alain-Robbe-Grillet et par Enfance de Nathalie Sarraute, c'est avec confiance que j’ai attaqué ce roman de Michel Butor, symbole lui aussi du Nouveau roman, en rien rebutée par l'originalité du vouvoiement uniforme du récit et sans me sentir impliquée pour autant. Cet homme de 45 ans qui, à la Gare de Lyon à Paris, vient d’entrer dans un compartiment du train Paris-Rome, ce ne peut être moi. C’est donc de façon tout à fait détachée mais avec

incipit, puisque le lecteur ne sait presque rien des personnages, des lieux et de l’intrigue, il met en place ce qui fait l’intérêt de cette œuvre. En cela, il rejoint la fonction première d’un incipit : intéresser et intriguer le lecteur. Nathalie Sarraute, dans Enfance, n’agit pas autrement : la mise en place du dialogue entre la narratrice et son double introduit à l’univers de cette autobiographie originale tout en attisant la curiosité du lecteur.