Corpus Rois Et Tyrans

régimes qui utilisent la force pour provoquer la terreur, une lassitude s'installe. Discours d’Étienne de la Boétie, discours de la servitude volontaire : « ils ne sont forts que parce que nous sommes faibles ». il explique que le pouvoir des tyrans, des rois, n'est qu'une soumission et un consentement des gouvernés. Cette habitude se forme par le poids de la tradition, la croyance en la force des gouvernants, dans la menace des gouvernants, le sentiment d'inutilité. Il y a toujours un pouvoir négatif

considérable. Le misthos va changer de destination au IVème siècle : dès la fin du Vème siècle à Athènes, la cité connait une crise ; la démocratie est en crise et cette dernière est profonde et liée à la guerre du Péloponnèse mais aussi au régime des 30 tyrans en -404. A partir de -403, quand la démocratie revient, on constate que les citoyens se détournent de la vie politique. Pour relancer cet intérêt, on prend une mesure en -393 qui aura un résultat absolument désastreux : on accorde le misthos pour

du VIIe siècle. Le royaume des Wisigoths fut le théâtre d’intenses querelles entre les différentes familles aristocratiques pour savoir qui prendrait le pouvoir alors que les problèmes religieux perduraient162. Considéré comme le plus grand des rois de l’Espagne wisigothique, Léovigild promulgua, ou reprit de ses prédécesseurs, 324 lois que ses successeurs regrouperont dans le Liber judiciorum vers 654. Considéré par les Espagnols comme le premier unificador nacional, il mena une série de campagnes

distinction entre la sphère publique (l’organisation de la cité) et la sphère privée (affaire privé des personnes). Les romains arrivent plus tard. Ils vont perfectionner les structures juridiques, la loi à une place essentielle. EX : loi des 12 tables, corpus juris civile qui fait référence à notre code civil d’aujourd’hui. Il y a vraiment un système de loi cohérent, écrit et qui va s’imposer à tout l’empire romain. Ils ont créés un système juridique sans Etat car l’Empire est trop étendu. Auguste (neveu

gouvernement ? → la menace de la force, l'habitude, la légitimité. 1-La force et l'habitude Estienne de la Boétie (rattaché aux monarchomaques : ils contestent la monarchie absolue. Certains sont des théoriciens du tyrannicide → tuer un tyran) : Le discours de la servitude volontaire (1548). Selon lui les gens sont guidés par la servitude, l'habitude, la lassitude. Il appelle à la rébellion. « Ils ne sont forts que parce que nous sommes faibles ». Il démontre les mécanismes de croyances

code gregorien) puis on a des œuvres officielles (code theodosien, code justinien). Justinien veut unifier le territoire, le droit et le pouvoir. La constitution SUMA REIPUBLICAE du 7 Avril 529 porte publication du code. Le corps du droit civil (CORPUS IURIS CIVILIS) comporte 4 éléments : -le code -les novelles -les institutes -le Digeste D'abord, le Code regroupe toutes les constitutions impériales d'Hadrien à Justinien. Le Code utilise comme materiaux de base les œuvres privées et officielles

attitude, des débats mais d’idéologie humaniste. Certaines aspirations sont plus audibles : on fait naitre humanisme avec Pétrarque. Il a plusieurs générations d’humanistes. Humanisme ne fait pas disparaître la scolastique. MAIS + de livres : Accès au corpus de l’Antiquité. Les hommes qui écrivent ne se mettent plus à écrire pour un petit cercle restreint. On se met à parler pour tout le monde. Transforme le discours et même la façon de penser. On traite de sujets de nouveaux. Cela ne veut pas dire qu’on

vraisemblance, qui serviront à canaliser certains débordements de langage et d’imagination que la nouvelle sensibilité ne supportait plus. La tragédie à l’époque classique se caractérise donc par la représentation d’illustres personnages : princes, rois, dieux ; la peinture d’événements exceptionnels mais vraisemblables : la tragédie dénoue sous nos yeux une crise dont l’issue est presque toujours sanglante car la fatalité des dieux ou des passions conduit les personnages à leur perte ; le respect

l’imbrication de la sphère privée et de la sphère publique, et en particulier le rôle singulier que joue la petite Jeanne. Cette séquence peut aussi enrichir la connaissance de l’univers hugolien par des lectures cursives d’autres poèmes Enfin, le corpus retenu permet de mieux saisir les points de rencontres et les écarts avec Rimbaud, cet autre poète dont toute l’œuvre, à partir de 1871, est hantée par la Commune de Paris. Bien évidemment, les lectures analytiques proposées sont conçues

vont avoir recours à une fiction, et vont dire que le pouvoir appartient à la couronne. L’avantage de la couronne est qu’elle est un objet symbolique qui survit au roi et qui est bien visible par tous. Les rois meurent, la couronne reste. Elle va donc incarner la permanence du pouvoir. Comme les rois transmettent la couronne à leur successeur, le pouvoir va être transmis en même temps. Ici, la couronne est la représentation matérielle de l’Etat. Ce travail va être aidé par le fait que c’est à cette