Comparaison Sartre Camus

autres arts Séquence 4. Dossier Les sciences humaines dans la littérature et les arts 64 Séquence 5. Groupement de textes et d’images Des situations et figures mythiques 92 Séquence 6. Œuvre longue Un roman philosophique : La Peste de Camus 108 Objet d’étude 3 La parole en spectacle Séquence 7. Dossier Scènes de parole, paroles en scène 128 Séquence 8. Groupement de textes et d’images Les tribunes politiques et leur médiatisation 152 Séquence 9. Œuvre longue Du

dilemme, nécessaire selon eux à l’équilibre de la société, entre la croyance religieuse et la croyance scientifique. 1. L’observation de l’homme par l’homme. La confrontation des civilisations est nécessaire pour la modernité car elle permet la comparaison et la critique d’un point de vue extérieur. On considère d’abord l’étranger comme sauvage. L’ethnologie moderne est la découverte de l’égalité et en même temps de la différence entre les civilisations. Un autre point de l’observation de l’homme

: Devoir de mémoire 18 Il est temps d’en venir aux évidences : « la littérature a trait à l’existence humaine, c’est un discours, tant pis pour ceux qui ont peur des grands mots, orientés, vers la vérité, et la morale » 20. C’est pour cela que Sartre avait prêché pour une littérature morale qui éveillait des consciences politiques en posant les problèmes de notre société et par conséquent, la littérature deviendrait, comme le souligne George Semprun, « un pouvoir de contestation » en exposant

langage de toutes les entraves de la morale et de la conscience (BRETON, ARAGON, ÉLUARD). MALRAUX (vers 1930) pose la question de l’action. CAMUS est un des écrivains les plus lus de cette époque. Son œuvre illustre l’idée que le monde et la société ne tiennent que par des artifices que l’homme doit accepter pour vivre (L’Étranger, 1942). Au lendemain de la guerre, SARTRE définit la tâche d’une littérature engagée (courant existentialiste). La seconde moitié du siècle L’allongement du temps consacré aux

par exemple). Depuis les présocratiques et surtout à partir de Socrate, toute une tradition a défendu cette conception de la philosophie comme un mode de vie. Citons entre autres les Stoïciens19, Platon, Aristote, Épicure, Descartes20, Spinoza21, Sartre ou Russell. Mais ces derniers sont loin d’exclure l’idée que le philosophe s’intéresse à des problèmes théoriques. La « sagesse », ou plus exactement la sophia, que veut posséder le philosophe est aussi un savoir et une connaissance. Le philosophe

finit par la nommer « l’île Speranza ». Une différence notable puisque quand l’un (Sisyphe) ne fait que répéter l’absurde, l’autre (Robinson) met l’accent sur l’espoir. Du point de vue du récit et des personnages, - n’en déplaise à feu Jean-Paul Sartre (1) - le « romancier démiurge » n’a pas dit son dernier mot. Ainsi Michel Tournier, dès l’entame de son livre, crée et trace le destin de son personnage, Robinson. Le roman s’ouvre, en effet, sur une conversation entre le capitaine Pieter Van Deyssel

exception renouvelée de la représentation. Au théâtre, tout s’écrit, se dit et se joue sur la scène. Le projet se justifie par sa nature particulièrement emblématique qui, en soi, peut être perçue comme une représentation du monde. En 1945, pour Jean Paul Sartre, le théâtre était un espace privilégié de réflexion sur la nature de l’Être, l’ensemble de la vie étant vu comme une grande mise en scène. Le monde a toujours connu des tensions collectives. Des actes brutaux, violents, tels la guerre et

figures fondées sur l’analogie La comparaison : Comparer revient à opposer 2 objets ou 2 choses afin de voir ce qui les rapproche ou ce qui les distingue. La comparaison est une relation explicite établie entre 2 choses (réalités) par le biais de mots appelés adverbes de comparaison : comme, autant que, plus, moins, assez, de même que, ainsi que…. Exemple : je suis plus intelligent que notre 1er de classe La métaphore : Elle est une comparaison sans mode de comparaison. C’est une relation implicite

en vie » pour tuer la mort ».25 Il s’en faut de beaucoup quelle s’inscrive dans cette entreprise qui vise à l’élimination des germes de la mort en ce sens que cette dernière participe de ses caractéristiques. Au reste, quoi qu’en écrive Albert Camus,26 « il n’y a qu’un problème qui ne soit pas un pseudo problème, et c’est celui de la mort […]. Elle est le problème par excellence, en un sens, le seul ».27 La littérature, en tant qu’elle traduit les préoccupations essentielles du mortel, ne saurait

exemple). Depuis les présocratiques et surtout à partir de Socrate, toute une tradition a défendu cette conception de la philosophie comme un mode de vie. Citons entre autres les Stoïciens[18], Platon, Aristote, Épicure, Descartes[19], Spinoza[20], Sartre ou Russell. Mais ces derniers sont loin d’exclure l’idée que le philosophe s’intéresse à des problèmes théoriques. La « sagesse », ou plus exactement la sophia, que veut posséder le philosophe est aussi un savoir et une connaissance. Le philosophe