Comparaison Racine Corneille

Mémento FRANÇAIS Les figures de style Les figures de mots  L’allitération « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine) L’allitération consiste en la répétition de la même consonne. Les allitérations suggèrent généralement un bruit (par harmonie imitative, en l’occurrence le sifflement du serpent) ainsi qu’un sentiment (ici, le mépris, la moquerie).  L’assonance « Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville

l’homme » puis il y a un retour à l’ordre, un rappel des lois essentielles : valeur morale (plus que dans l’hypothétique catharsis) Tragédies de Corneille : dénouement pas toujours tragique, leçon clair mais contestée par l’éventuel plaisir que le spectateur a pu éprouver en épousant les calculs et sentiments des héros tragiques. Tragédies de Racine : dénouement : résolution de la crise, spectateur davantage exposé à la « fascination de l’interdit » Le théâtre tragique programme le désordre et

émotion, identification, regard esthétique. * admiration. * esprit critique, mobilisation. |   représenter | TEXTE THÉÂTRAL    | | EXEMPLES | * Comédie, tragédie, drame, vaudeville, sketches. * Comédie et tragédie classiques (Molière, Racine). * Drame romantique (Hugo, Musset) et drame moderne (Ionesco, Beckett). * ► exercices sur les genres théâtraux. | FORMES | * découpage (actes, scènes) et règles de structure (cf. les trois unités des classiques). * texte conçu pour la

Emmanuelle KahnMédée de Corneille lue par Louis Marin : Une “théorie virtuelle” du Coup d’Etat et de l’acte de gouverner au XVIIème siècle Dans son article de 1992 extrait des Politiques de la représentation , Louis Marin propose une réflexion sur les enchevêtrements entre représentation politique et représentation théâtrale, dont les fonctionnements jumeaux permettent selon lui de voir au théâtre ce qui n’est pas donné à voir par la tête

C’est la répétition de sons identiques. À la différence de l’assonance, le terme « allitération » est réservé aux répétitions de consonnes. Ex : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine,) Figures de style (les plus courantes): Figures de style La comparaison : rapproche deux éléments pour mettre en évidence une caractéristique qui leur est commune, à l’aide d’un outil grammatical : L’ outil grammatical peut être : Une conjonction : comme Une locution conjonctive :

idée grâce au rapprochement de deux éléments différents. Les « figures de substitution » remplace des mots par d’autres. →livre écrit par Zola Exemple : Ah ! quelle cruauté, qui tout en un jour tue / Le père par le fer, la fille par la vue ! (Corneille) ♦ La Périphrase Elle remplace un mot par un groupe nominal qui met ainsi en relief un aspect de la réalité exprimée. Exemples : L’île de Beauté. Le Roi des Animaux. → la Corse → le lion Rapprochement de deux éléments assez semblables ♦

qu'ils expriment et suscitent des émotions, des états affectifs distincts : enthousiasme, admiration, pitié, sympathie, amusement, etc.   Genres et tonalités- Des tonalités en liberté : Même si le tragique s'exprime en priorité dans la tragédie (Corneille, Racine) et le comique dans la comédie (Molière), il n'existe pas davantage de tonalité spécifique du genre narratif qu'il n'en existe du genre théâtral ou du poème. De même qu'une pièce de théâtre peut être tragique et/ou comique, qu'un poème peut être

Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison. (ex : « Cette femme est un ange »)Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. (ex : « Et tes mains, feuilles de l'automne »)LA PERSONNIFICATION Elle évoque une réalité non humaine (chose, idée, abstraite, animal), en lui

Andrée-Madeleine Clément Siloé Yassa Roy Écriture et littérature 1 Gr : Cégep de Saint-Laurent 7 octobre 2010 Créée durant la période classique plus précisément en 1637, la tragi-comédie Le Cid a été écrite par Pierre Corneille un des contemporains de Racine et de Molière. L’extrait « Le fatal soufflet», que l’on retrouve à la troisième scène de l’acte un, met en scène la confrontation entre le Comte et Don Diègue à la suite de la décision du roi de nommer celui-ci gouverneur du Prince

mangerai » - qui tourne à la caricature Après avoir tenu des propos d’amoureux transi, Arnolphe adopte une autre stratégie. Il prend le masque du héros tragique et en adopte le langage. Il recourt ainsi au lexique usuel dans les tragédies de Corneille ou de Racine. C’est le cas tout d’abord du vocabulaire de la passion amoureuse : « soupir amoureux » (v. 1587), « passion » (v. 1598), « ma flamme » (v. 1604). Puis on trouve le lexique de la fureur et de la menace : « ingrate » (v. 1600), « cruelle »