Comparaison Phèdre Bérénice De Racine

serpent. La reine évoque la cérémonie du baise-main, lorsqu’il « se courba, souple et comme rampant » (v. 603), et qu’elle sentit « sur [s]a main sa bouche de serpent » (v. 604). La comparaison est filée puisque son « froid baiser » (v. 617) est « comme un noir poison qui va de veine en veine » (v. 614). Cette comparaison souligne la perversité du personnage, en l’associant à une figure animale biblique forte, tirée de la Genèse. Don Guritan est un personnage secondaire qui prend de l’importance tout

avisa2 cette fille rebutée3 de porte en porte. Juge de la force corporelle en sa qualité de tonnelier, il devina le parti qu’on pouvait tirer d’une créature femelle taillée en Hercule, plantée sur ses pieds comme un chêne de soixante ans sur ses racines, forte des hanches, carrée du dos, ayant des mains de charretier et une probité4 vigoureuse comme l’était son intacte vertu. Ni les verrues qui ornaient ce visage martial5, ni le teint de brique, ni les bras nerveux, ni les haillons de la Nanon n’épouvantèrent

groupement de textes extraits de tragédies du XVIIe siècle ▶ Un groupement de textes extraits de comédies du XVIIIe au XXe ▶ Un groupement de textes extraits de tragédies du XIXe au XXe ▶ Une lecture cursive : Jean Racine, Britannicus, 1669 ▶ Une lecture intégrale Molière, L’École des femmes, 1662 ▶ ▶ ▶ ▶ Activités interactives ▶ Apprentissage de la lecture analytique ▶ Acquisition de compétences d’analyse du texte théâtral

nom et à leurs œuvres (les noms des artistes peintres sont inscrits sous les tableaux). Jean Racine Le Tartuffe Dom Juan Les Fourberies de Scapin Charles Le Brun (1619-1690) © RMN / Droits réservés 142 — © Cned, Français 4e séance 1 — Séquence 12 Phèdre Molière Athalie Bérénice Pierre Mignard (1612-1695) © RMN / Agence Bulloz Horace Pierre Corneille Le Cid Tite et Bérénice Gérard Edelinck (vers 1643-1680) © Château de Versailles, Dist. RMN / image château de Versailles

à leurs œuvres (les noms des artistes peintres sont inscrits sous les tableaux). Jean Racine Charles Le Brun (1619-1690) © RMN / Droits réservés 142 — © Cned, Français 4e Le Tartuffe Dom Juan Les Fourberies de Scapin séance 1 — Séquence 12 Phèdre Molière Athalie Bérénice Pierre Mignard (1612-1695) © RMN / Agence Bulloz Horace Pierre Corneille Le Cid Tite et Bérénice Gérard Edelinck (vers 1643-1680) © Château de Versailles, Dist. RMN / image château de

démesure. Loi de l’amplification, de la transfiguration. Idéalisation et agrandissement. Tout est tiré vers le sublime. Omettre idéalise tout ce qu’il touche ; ex : Les funérailles de Patrocle : sable trempé / armure trempée / par les larmes. La comparaison épique a une double fonction : poétique et amplification : fonction poétique : l’embellissement. amplification : agrandissement qui tient aussi à la fonction symbolique du héros (représentant d’un groupe humain) 2) La vraisemblance : L’épopée

Héros a priori, pour ainsi dire, ils le demeurent dans tout contexte, même quand ils sont tournés en dérision sur le mode burlesque (Scarron, Le Virgile travesti). C'est au sens où ses épistolières écrivent à des héros consacrés (Pénélope à Ulysse, Phèdre à Hippolyte, Ariane à Thésée, Médée à Jason ... ) qu'Ovide a pu intituler Héroïdes l'un de ses recueils poétiques. De même, les héros que la tragédie met en scène sont généralement des figures légendaires, tirées de la mythologie. Quel que soit leur

des règles très strictes. Il faut donc beaucoup d’habileté et de talent pour réussir un bon sonnet, et il faut du génie pour exprimer des sentiments sincères dans un cadre aussi étroit. Ronsard y est parvenu. Tout en empruntant des images et des comparaisons aux poètes de l’Antiquité, il arrive à nous émouvoir parce qu’il exprime des sentiments vrais. Il sait évoquer la mélancolie de la vieillesse, comme par exemple dans ce sonnet adressé à Hélène. Pg No. 9 Pg no.8 ‘‘Quand vous serez bien vieille

texte 1 ? ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… Réponse : La comparaison est assez aisée : le texte 2 comporte de nombreuses particularités et indications qui n’existent pas dans le texte 1 : « comédie en un acte créée le 2 mars 1900 » ; scène première, scène 2 ; le nom des personnages , en majuscules, qui se répète

exercice est bien plus ambitieux qu’on ne l’imagine et il dépasse même le cadre scolaire. Etymologie : explicare = déplier, déployer (l’image est d’emblée instructive : il s’agira d’envisager texte ou sujet comme un arbre déploie ses branches et ses racines dans des ramifications pour lui assurer une assise). Expliquer, c’est… - d’abord mieux saisir les nuances du sens, après avoir perçu le sens global, en s’aidant des moyens d’expression qui traduisent la vision particulière de l’auteur. - développer