Commentaire Monologue D Hamlet

théâtral pour mettre en scène les personnages, le lieu et l'action qui s'y déroule. Édition critique : Établissement d'un texte définitif, établi d'après examen des manuscrits et des éditions autorisées du vivant de l'auteur, avec variantes et commentaires à l'appui. Effet de mise en évidence : Actualisation, mise au premier plan d'un phénomène faisant ressortir la structure artistique du message, libérant les automatismes de perception d'un objet soudain rendu insolite. Effet de réel : Effet qui

dialoguée, on compte la traduction d’A. Butte, (Paris, Pierre Seghers éditeur, 1947), celle de Buzy (Paris, Éditions Letouezy et Ané, 1950), celle de Daniel Lys, qui a collaboré à la Traduction œcuménique de la Bible (Le Plus Beau Chant de la création. Commentaire du Cantique des Cantiques, Paris, Les Éditions du Cerf, 1968)… Comparatismes -n° 1Février 2010 15 49 Les traductions dramatiques du Cantique des Cantiques : représentation moderne d’un poème biblique ? l’hypothèse dramatique. Il devient

temps où je faisais mes études, je considérais Taine comme le roi des gobe-mouches. Cette espèce foisonnait à l’École Normale, et plusieurs de nos maîtres en étaient des exemplaires assez remarquables. Le gobe-mouches avale tout, faits, textes et commentaires. Il rend cela en idées, si l'on peut ainsi dire ; et comme je puis savoir, en ouvrant l'estomac d'un oiseau, quelles choses comestibles il a rencontrées, ainsi le discours du gobe-mouches montre des débris encore discernables des vérités qu'il

s'efforçaient de distinguer un plan général dans ces réorganisations auxquelles ils prenaient part, de prévoir l'avenir, et pas seulement leur propre avenir. Il s'échangeait d'ailleurs sur ces événements au premier stage de la croissance pas mal de commentaires ridicules, et des plans stratégiques aussi gratuits qu'ineptes barbouillaient le soir la surface des tables. Le patriotisme romain, l'inébranlable croyance dans les bienfaits de notre autorité et la mission de Rome de gouverner les peuples, prenaient

les raisons du faussaire assassin. L’histoire emprunte vaguement au polar des attitudes et des stéréotypes propres au genre : meurtre initial, suspense haché, enquête sur l’assassin, pauses de fier-à-bras du désenchantement. C’est avant tout le monologue d’une conscience en lutte et en déroute, celle de Gaspard Winckler. Tantôt à la troisième personne, tantôt s’adressant à lui-même en se tutoyant pour mieux se voir, comme le fera Perec en 1967 dans Un homme qui dort, tantôt répondant à des interrogatoires

et cette rencontre avec le théâtre va l’inciter à poursuivre vers l’écriture dramatique. Il faisait du théâtre, s’en rapprochait de plus en plus. Après avoir rencontré celle qui est devenue sa femme dans un stage de théâtre, il lui écrivait des monologues, écrivait d’autres pièces, dont l’une, un jour, fut sélectionnée par Lucien Attoun et son « Gueuloir Régional » pour être présentée. Après cette découverte, Le théâtre d’Alençon a monté sa pièce et il ne s’est plus dès lors consacré qu’à cette passion

enlacée d’un brin de chèvrefeuille, symbole de leurs destins inséparables. - Le «géant des mers lui-même : Adamastor» (page 307) est un personnage de l’épopée de Camoëns, ‘’Les Lusiades’’. - «To be or not to be» (page 128) est une citation de ‘’Hamlet’’ de Shakespeare, pièce où le héros hait sa mère, et à laquelle une allusion est peut-être faite avec «Chamomor est debout au milieu d’une rue d’une ville du Danemark, elle m’attend fixement, et je la hais» (page 207) : la ville pourrait donc être

shakespeariens ou comiques. Je ne sais si je pourrai réussir, par exemple, à reconstituer une scène nocturne de notre passage à Naples, dans un local immense, fantasmagorique, plein d'invraisemblables types humains. Seule la scène du fossoyeur dans Hamlet pourrait servir de comparaison. La partie la plus difficile du voyage a été la traversée de Palerme à Ustica. Nous avons entrepris quatre fois le voyage et trois fois nous avons dû revenir à Palerme parce que le petit vapeur ne pouvait faire face

légères et des fresques historiques (Henri VI, Richard III, Roméo et Juliette, le Songe d’une Nuit d’été…) ; une période (1600-1608) où, sous l’effet des déceptions politiques et personnelles, les tragédies sombres alternent avec quelques comédies (Hamlet, Othello, Macbeth, Le Roi Lear…) ; à partir de 1608, le retour à l’apaisement avec les pièces romanesques (Cymbeline, Conte d’hiver, La Tempête). Écrit pour un public composé d’hommes du peuple et d’aristocrates, ce théâtre étonne par la variété et

Jacques Prévert prend ses distances avec des professions plus libérales, souvent associées aux classes moyennes ou supérieures. Tel est le cas du professeur par exemple, dont l’autorité est contestée dans « Le Cancre », « Page d’écriture » et « l’Élève Hamlet. » Jacques Prévert fait du corps enseignant le représentant d’une autorité stérile qui se concentre sur des exercices contraignants de conjugaison ou de calcul, autorité à laquelle l’élève, forcément un cancre, un révolté, répond avec sa créativité