Commentaire Claire Vénus De Louise Labé

Objet d’étude : la poésie EAF juin 2010 Explication du sonnet de Louise Labé (1524-1566) « Tant que mes yeux pourront larmes épandre » Cette explication est conçue pour vous guider dans la compréhension de ce texte. Mais n’oubliez pas qu’il vous faudra, le jour de l’oral, adapter votre explication à la question que vous posera votre examinateur. Louise Labé fait partie du groupe des poètes lyonnais, avec Maurice Scève (auteur de Délie, recueil de dizains ; s’informer brièvement

   +  ?* - ++    -         * -      &   + : Le postulat critique d’ « écriture féminine » est une des clefs d’analyse utilisée pour expliquer les Euvres de Louise Labé. Notre étude propose de remettre en question cette vision en lui substituant une perspective politique et poétique basée sur la cohérence hétérogène de l’ensemble de la production labéenne. Il s’agit pour nous de montrer la manière dont s’y met

Commentaire du Délie de Maurice Scève Maurice Scève est un poète majeur du XVIème siècle à Lyon : aux côtés de Louise Labé et Pernette du Guillet, il représente bien la poésie amoureuse qui voit le jour à la Renaissance à Lyon, qui est, rappelons-le un des foyers majeurs de la production littéraire française en raison de la qualité de son imprimerie qui s'y développe. (Pour plus de détails, voir l'article sur la Renaissance Lyonnaise.) La poésie de Scève est une poésie profondément amoureuse

....................................................................................... 12 ................................................................................................... 16 POUR COMPRENDRE : quelques réponses, quelques commentaires Étape 1 Des formes fixes aux confins du vers ............................. 19 Étape 2 Histoire littéraire .......................................................................... 21 Étape 3 Les lieux de la poésie (1) .......................

resteront toujours troubles, Ovide demeurera un poète populaire et très apprécié par la haute société. Prière juste : Ô toi qui sus hier me charmer Aime-moi bien lorsque je t’aime. Est-ce trop ? permets-moi seulement de t’aimer, Et je louerai Vénus de même. Accueille qui veut vivre à tes pieds enchaîné, Accueille une flamme sincère. Si d’illustres aïeux ton amant n’est point né, Un chevalier étant son père ; Si d’un riche domaine il n’a pas les douceurs Et doit avec peu se suffire : Qu’il

Paris montre sa bêtise : la courte phrase « Il ne pensait à rien » (p. 35) semble annuler, par l’ironie, ses prétentions poétiques de méditation au bord de l’eau. Le parallèle entre lui et les ours qu’il va observer au Jardin des Plantes est très clair : l’expression « se dandinaient lourdement » (p. 35) caractérise aussi bien les allers et venues des animaux dans leur fosse que les déambulations de Camille. Les expressions « joie d’imbécile » et « traînant les pieds » 4 Une liaison « nécessaire

peuvent être dépassées. Aussi bien La Fontaine lui-même engagea-t-il une poésie profondément politique, en adoptant la « fable » et sa dimension imaginaire, en inscrivant au plus profond d’une intériorité de fabuliste sa résistance à l’absolutisme de Louis XIV. • Une telle lecture pose pour terminer la question des rapports entre poésie, Histoire et utopie. Ronsard adressait sa prière à Dieu ; Hugo prophète terminait sur un point d’orgue (« Lux ») ouvrant au cœur du présent, depuis l’exil, la possibilité

16 ÉVALUATION Tester ses connaissances sur le roman. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 VERS LE BAC Question sur un corpus : Duras, Échenoz, Chevillard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Commentaire • Dissertation • Écriture d’invention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-27 Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours 8 9 10 11 12 13 Le texte et la scène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

travail donnera lieu à des exercices appropriés à l’entraînement à la lecture analytique des poèmes (mètres, rimes, tonalités, champs lexicaux et réseaux thématiques), mais aussi à la construction de plans et/ou à la rédaction de parties de commentaires sur d’autres textes du recueil. En fonction du recueil choisi, on pourra explorer par exemple : • Un groupement sur « le voyage et l’ailleurs » : – Saint-Amant : « La solitude », p. 192 ; – Rimbaud : « Les Poètes de sept ans », p. 212 ; – Mallarmé

qu’ils soient souvent interprétés comme une apologie de l’amitié. 20 © Groupe Eyrolles « Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie, Et s’est vêtu de broderies, De soleil luisant, clair et beau. » Charles d’Orléans, « Rondeau XXXI », XVe siècle Fils de Louis I, le frère du roi Charles VI, Charles d’Orléans perd très tôt tous ses proches et se réfugie dans la poésie. Il mène une vie de soldat avant d’être fait prisonnier par les Anglais à la bataille d’Azincourt. Sa