Commentaire Bulle Super Speculam Honorius Iii

en se dégageant de la glose d’Accurse, volonté de renouvellement doctrinale, pas lieu à Bologne mais à Orléans dans le Royaume de France. Développement particulier début XII siècle du fait d’une décision pontificale: le pape Honorius III, bulle/décrétale Super spéculam, le pape interdit l’enseignement du droit romain à Paris. Paris est un lieu ou l’enseignement du droit connait un fort développement, toutefois Paris c’est un lieu de l’enseignement de la théologie. La théologie, le droit et la

millénaire que nous appelons, si improprement, le Moyen Âge (chap. II). Vient ensuite, pour le royaume de France auquel il nous faudra ici réduire notre propos, le moment d’un « droit national », expression juridique de l’indépendance française (chap. III). Et enfin, il y a deux siècles, la réduction du droit à la Loi, puis aux Codes ; jusqu’à aujourd’hui où émerge, dans la confusion, un nouveau pluralisme (chap. IV).   Chapitre I Du droit dit par les dieux au droit fait par les hommes Ce premier

Louis II, qui sera surnommé le bègue. Il hésitait beaucoup, il bégayait, même dans sa politique. Et il essayera de s’opposer au comte, et comme il n’y parviendra pas, il appliquera la règle de largesse. Les rois fainéants qui suivent avec Louis III et Carlomon. Carlomon devait mourir à la cour d’une partie de chasse. Ensuite le règne de Charles II, était un incapable, un mauvais roi, car il était malade, il était gêné par des mauds de tête terrifiants, et pour le soulager, ses amis ont essayé

adoptent la méthode mise en place à Bologne. Cette méthode particulière va connaitre successivement 2 phases : la première phase va des années 1120 jusqu’aux années 1250 et est celle dite « des glossateurs ». Les glossateurs sont les partisans d’un commentaire littéral des textes de droit romain : ils lisent chaque fragment du texte en commençant par une explication de vocabulaire mot à mot et résument le sens du passage, en ajoutant parfois une opinion de l’enseignant. Sur chaque fragment des compilations

période de l’antiquité romaine jusqu’au XVIII siècle, le droit est perçut comme un art, comme une technique (Technos = Art en grec). Par conséquent il se traduit comme le savoir-faire, comme une pratique. ! Pour ULPIEN l’un des célèbres consuls du III : « le droit c’est l’art du bon et de l’équitable » (jus est ars boni et aequi). C’est l’art du juste, l’art de rendre à chacun sa chose(le sien) Ulpien ajoute que « les préceptes du droit sont les suivants : vivre honnêtement, ne pas léser autrui

souverain, il va décider de prendre en main le droit privé et donc la source unique du droit privé qui est la coutume, en exigeant officiellement (par voies législatives), la mise par écrit des coutumes. C’est ce qui se passera au 15ème siècle. PARTIE III : Les Droits Savants (12ème – 15ème siècle). | Les droits savants sont d’une part, le droit romain et spécialement le droit romain de Justinien compilé au 16ème siècle à Constantinople et d’autre part, le droit canonique, c’est-à-dire le droit

manuels de droit). On trouve dans ces libri 4 grands types de livres : - Les libri ad sabinum : Ce sont des commentaires du droit civil à partir du plan d'un traité de Sabinus. C'est une doctrine civiliste. - Les libri ad edictum : Ils sont consacrés au commentaire de l'édit perpétuel de 131 ap JC. C'est la seule façon dont le droit prétorien est resté un peu fertile, grâce à ces commentaires. C'est une doctrine processuelle - Les digesta (un disgestum) : C'est des traité de théories du droit, qui

glorifier ces rois, pour les inscrire dans cette tradition de l'ancien testament. Pépin le bref portera donc cette longue cheveulure avec la couronne. Et la perte de cette chevelure démontrera une faiblesse. On coupera les cheveux en 751 au roi Frédéric III, il sera tondu, envoyé au monastère et va mourir en 755 sans ses cheveux (symbole de force politique). Au-delà de cette apparence physique se mêlant l'influence germanique et chrétienne, deux aspects vont marquer cette monarchie mérovingienne : la

ils n’arrivaient pas à trouver l’ouvrage correspondant. Ils invoquaient une opinion sans viser le texte précisément. En 426, il y eut une réaction impériale sous le nom de « Loi des citations ». Il s’agit d’une norme émanée de l’Empereur Valentinien III, qui faisait un tri entre les jurisconsultes de l’époque classique. Il ne donnait que 5 jurisconsultes : Paul, Papinien, Ulpien, Modestin et Gaius. L’Empereur décidait, dans son texte, que ces 5 jurisconsultes pourraient être invoqués en justice sans

Droit 2011 / 2012 SOMMAIRE Prolégomènes à l’Introduction historique au droit 7 I. La définition du droit 8 II. L’Introduction historique au droit : une introduction au droit par l’étude de son histoire 17 III. Les institutions génératrices de droit : les sources institutionnelles du droit 24 IV. Les sources formelles du droit : coutume, loi, ordonnance, jurisprudence et doctrine 59 V. Bibliographie 84 Chapitre préliminaire