Comices tributes

leurs sont tous subordonnés et leurs obéissent » (l.12). Ils peuvent également convoquer et présider le Sénat (l.13) « eux qui soumettent à la délibération du Sénat les questions urgentes ». De plus, ils peuvent également convoquer les comices centuriates et tributes, c’est-à-dire des assemblées populaires. Ils les ouvrent par ses auspices et les président comme le montre le texte ligne 15-16 « concernant les affaires de l’Etat, qui doivent être traitées par le peuple, c’est [aux consuls] de s’en occuper »

l'album sénatorial. Les sénateurs donnent leur avis sur les lois ( droit de voter les décisions des Comices) et dirigent la politique étrangère et diplomate. Ils contrôlent également la magistrature et ont la haute main sur les finances et les travaux publics, la levée et la répartition des contingents. Le Sénat se réunissait à la Curie. Les assemblées populaires ( les Comices) : Les Comices sont des assemblées du peuple romain dans son ensemble, Plébéiens et Praticiens, selon différentes

et décrivez leur mode de fonctionnement. Il faut en premier lieu différencier les comices des conciles. En effet, comme nous l’apprend la citation de Laelius Felix dans le premier extrait de Nuits Attiques d’Aulu Gelle, les conciles ne rassemblent pas l’ensemble du peuple. Les décisions de ces derniers de sont donc pas des lois mais des plébiscites et ceux-ci ne s’appliquent qu’à lui-même, à l’inverse des comices qui décident pour l’ensemble du peuple. Laelius Felix prend l’exemple des Tribuns de

donne pas de renseignements assez précis au sujet du fonctionnement de la justice et sur l'organisation des comices. Polybe donne des détails seulement sur le vote judiciaire « dans un procès capital », l'accusé avait le choix de s'exiler sans se cacher avant que le vote et la délibération de la dernière tribus soit données, on comprend ici que l'accusé comparaissait devant des comices tributes car c'était dans ces assemblées que l'on votait par tribus. Précisons que les tribus étaient des circonscriptions

magistratures B. Les principaux magistrats républicains • Consuls : • magistrat suprême, élue par les comices centuriates • collégialité deux consuls : un mois sur 2, l’un des consuls est consul supérieur. • Pouvoir : suprême dans les domaines civil et militaire, gestionnaire du gouvernement, met en vigueur les lois promulguées, chef de la diplomatie. • Préteurs : • élus par les comices centuriates • administrent les lois civiles et commandent les armées provinciales, aident à la gestion

droits politiques, l’Ecclésia (le vote des lois) à Athènes, la boulê (préparation des lois), l’Héliée (le tribunal) et pour les Romains l’Assemblées de la République romaine composés de trois assemblées législatives : les comices tributes (« assemblée des citoyens »), les comices centuriates (« assemblée de l’armée ») et concile plébéien (« assemblée des roturiers »). La citoyenneté Romaine favorise les riches en créant des différentes classes sociales : l’ordre sénatorial (classe des citoyens ayant

ou mener le procès. Enfin le président de la cour arbitre les débats du procès, secondé par un jury composé de chevaliers et de sénateurs. Les institutions → De nombreuses institutions politiques font parti du système judiciaire. Au départ les Comices travaillaient en étroite collaboration avec les magistrats pour les causes déférées, qui seront ensuite remise devant des jurys permanents quand ceux-ci auront été institués. les jurisconsultes: Ce mot vient de jus consultum qui signifie « consultant

magistrat Jus census : le droit de propriété Jus sacrorum : le droit de participer aux sacerdoces Jus connubii : le droit de mariage le droit de léguer ses biens à ses héritiers L’exercice du vote se réalise selon le découpage électoral des comices tributes, tout citoyen est donc rattaché à une tribu. L'élection à la questure, première magistrature du cursus honorum, exigeait un cens minimum de 400 000 sesterces. Le jus honorum était donc restreint aux plus riches. De même, seuls les citoyens des

l'estimation de leurs biens, ils établissent alors les listes des tribus, des classes et des centuries. On a vu précedemment le rôle des tribus, ces dernières avaient une fonction politique car elle permettaient l'assemblée des citoyens dans les comices tributes, assemblées à vocation législative. Pour ce qui est du classement des citoyens, ces derniers étaient répartis selon leur fortune en cinq classes à l'intérieur desquelles ils étaient groupés selon leur âge en centuries, les unes de juniores, les

renseignements assez précis au sujet du fonctionnement de la justice et sur l'organisation des comices. Polybe donne des détails seulement sur le vote judiciaire dans un procès capital, puisque « seul il condamne à mort ». L'accusé avait le choix de s'exiler sans se cacher avant que le vote et la délibération de la dernière tribus soit données. On comprend ici que l'accusé comparaissait devant des comices tributes car c'était dans ces assemblées que l'on votait par tribus. Précisons que les tribus étaient