Chateaubriand René La Solitude Absolue

romantiques sont des âmes exaltées, passionnées : ils souffrent de leur déception éternelle « l’infini de leur destinée » dans René, de la douleur de l’amour blessé chez Lamartine, de l’amour impossible chez Julien Sorel, de la solitude chez Moïse, de la nostalgie du passé dans Notre-Dame de Paris, ils appellent la mort « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! », le suicide chez Goethe dans Les souffrances du jeune Werther. Ces écrivains privilégient

CAYER Mathilde LE CLEC’H Sophie Le Romantisme Thèmes : mélancolie, nostalgie, passion, et expression des sentiments personnels, a des dimensions politiques, le mal du siècle, le « moi » comme valeur absolue, la quête de l’idéal. La Forêt Forêt silencieuse, aimable solitude, Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré ! Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude ! Prestiges de mon cœur ! je crois voir s’exhaler Des arbres, des gazons une douce tristesse

Nouvelle Héloïse (1761) et Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) Chateaubriand : voir, par exemple, le lyrisme dans Atala (1801) et René (1802), la nostalgie des paysages américains dans les Mémoires d’outre-tombe (1848). Les thèmes récurrents : la mélancolie, le moi en souffrance (expression des sentiments personnels →  lyrisme, élégie), l’histoire, la nostalgie, le goût pour la solitude, les passions, la nature, les ruines, la spiritualité,

problèmes. Un des premiers auteurs à décrire les problèmes de l’individu à l’époque est Chateaubriand (1768-1848). Sa vision de la société est pessimiste. L’individu ne trouve plus sa place dans une société qui est caractérisée par une crise des valeurs et une perte de sécurité au niveau social. L’individu finit par souffrir une crise d’identité, ce qui constitue, selon Chateaubriand, le mal du siècle. Chateaubriand est le premier à utiliser ce terme du « mal du siècle » qui deviendra un thème récurrent

D’abord, il y a ceux qu’on a nommé plus tard les « préromantiques » et qui, comme Jean-Jacques Rousseau au XVIIIe siècle (avec Julie ou la Nouvelle Héloïse, les Rêveries du promeneur solitaire et les Confessions) ou Chateaubriand au tournant du XIXe siècle (avec Atala, en 1801, René, en 1802 et le Génie du christianisme, en 1802) ont écrit des textes où se font sentir à la fois le besoin de parler de soi et l’amour de la nature. Déjà, chez ces deux grands auteurs, l’émotion et la passion l’emportent

réuni dans son salon le tout Paris des arts, de la culture et de la politique » = People Jeune, sensuelle, volupté, excite puissamment le désir. Mystérieuse, ambiguë, elle a un passé mal connu : est elle heureuse ou malheureuse. insensibilité absolue à l’amour, sans doute frigide. Factice, égoïste, hypocrite et ingrate. PARAITRE Septembre 2010 3. Portrait de l’antiquaire ACTIVITE Raphael de Valentin, un jeune homme qui vient de perdre son dernier louis d’or au jeu, attend l’aube

son salon le tout Paris des arts, de la culture et de la politique » = People Jeune, sensuelle, volupté, excite puissamment le désir. Mystérieuse, ambiguë, elle a un passé mal connu : est elle heureuse ou malheureuse. insensibilité absolue à l’amour, sans doute frigide. Factice, égoïste, hypocrite et ingrate. ETRE PARAITRE http://fr.wikipedia.org/wiki/Figure_de_stylehttp://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/figure-1/http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/mythe/http://www

son salon le tout Paris des arts, de la culture et de la politique » = People Jeune, sensuelle, volupté, excite puissamment le désir. Mystérieuse, ambiguë, elle a un passé mal connu : est elle heureuse ou malheureuse. insensibilité absolue à l’amour, sans doute frigide. Factice, égoïste, hypocrite et ingrate. ETRE PARAITRE http://fr.wikipedia.org/wiki/Figure_de_stylehttp://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/figure-1/http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/mythe/http://www

écoles romantiques Au moment où s’exténue la littérature impériale, Les Méditations (1820) de Lamartine sont une révélation. Désormais le genre romantique possède son premier monument à l’ombre duquel se regroupent bientôt des disciples de Chateaubriand : Emile Deschamps, Hugo, Vigny… Stendhal mûrit les théories qu’il exposera dans son Racine et Shakespeare (1823-25) déclarant un « combat à mort (…) entre le système tragique de Racine et celui de Shakespeare ». Il réclame une abolition des règles

« d’échapper aux bornes », de rechercher un sublime qui l’élève au dessus de lui-même : le « sublime de l’esprit, des sentiments ou des actions ». Il veut agir sur le monde par « l’héroïsme de la morale », l’idée que l’homme romantique cherche un absolu dans la morale, une sorte de perfection morale qui l’arrache à la médiocrité des comportements humains, ou encore veut-il agir par « l’enthousiasme de l’éloquence » qui fait référence à l’écriture, au style. Ces deux expressions montrent donc que