Chateaubriand Lyrisme

dans les œuvres des écrivains qui refusent de se conformer à l’ordre établi. Ils ont le sentiment d’être incompris et se sentent coupés du monde, malgré l’espoir suscité par les progrès collectifs. Ce mal de vivre ou « mal du siècle », chanté par Chateaubriand et les romantiques comme Musset et Nerval, se prolonge avec le spleen de Baudelaire. Les romans réalistes n’y échappent pas. Le mot est couramment utilisé par la critique artistique. En 1855, le peintre Gustave Courbet, dont l’œuvre suscite le

Victor Hugo, un chef d’école Avec ses frères et quelques camarades, il fonde, en 1819, une revue: Le Conservateur littéraire, qui se reclame des idées de Chateaubriand, alors de toute sa gloire; Hugo est le veritable animateur de la revue, quoique le plus jeune des collaborateurs. Il publie de très nombreux articles de critique révélant un jugement d’une exceptionnelle maturité et d’une grade sûreté. En 1823, il fonde une nouvelle revue : La Muse française, qui conquiert une certaine notoriété

Viau (1590-1626) Où les accents sont tour à tour joyeux et tristes, admiratifs et mélancoliques Cf. Saint-Amant (1594 ?-1661) et Tristan l’Hermite (1601-1659) Poésie religieuse aux dimensions cosmiques de Malherbe, pour qui la foi renforce le lyrisme, en l’élevant, en le sublimant. Malherbe incarne l’hésitation de ce premier tiers du siècle entre : (début de sa carrière) l’inspiration baroque qui reflète la diversité et l’instabilité d’un monde complexe et en pleine évolution, notamment à

auteur très ambitieux, se prédestinait à devenir le chef de file du romantisme français: «Je veux être Chateaubriand ou rien.» Ce fut l'un des principaux porte-paroles du romantisme avec Gérard de Nerval et Gautier. En effet, Victor Hugo prôna dans la plupart de ses textes, comme chaque romantique, la communion entre la nature et l'humanité toute entière ainsi que l'épanouissement du lyrisme personnel et la vague des passions, notions que l'on retrouvera dans les écrits de Musset lorsqu'il abordera

une écriture pure, simple et métaphorique. Seulement de l’inspiration découle la source du sentiment et non de la raison, et l’introspection ou l’expression du moi demeure un principe fondamental de l’esthétique romantique. Néanmoins, l’excès du lyrisme personnel poussa alors certains d’entre eux à se lasser du culte du moi pour embrasser celui de la forme et du beau, c’est le début du Parnasse. C’est en 1866, date de publication du recueil collectif le Parnasse Contemporain qu’il faut situer la

triviales du monde, suppose un mépris du bourgeois et de la société. Indifférent à l’argent, à la politique et aux progrès scientifiques, le poète parnassien voue un culte à l’art pur, fondé sur l’érudition et la maîtrise technique. C - Le refus du lyrisme La poésie parnassienne se veut « impassible » ; ce n’est pas le lieu de l’épanchement des sentiments et des états d’âme du poète (contrairement à la poésie romantique) ; elle rejette les excès de la sensibilité. De là une poésie neutre, distanciée

classique et affirme la primauté de la sensibilité. On voit les morts sur scène, il y a un mélange de tons (tragique et comique), présence de la fatalité, épanchement du moi, … Auteurs : Chateaubriand (1768-1848), Lamartine (1790-1869), Hugo (1802-1885), Musset (1810-1857) … Le réalisme : en réaction au lyrisme et à l’idéal romantique, l’écrivain réaliste veut représenter la réalité. Auteur : Balzac (1799-1850), Flaubert (1821-1880) … Le naturalisme : l’écrivain naturaliste reprend le projet réaliste

par des personnes âgées. Stendhal et Balzac décrivent très bien de jeunes gens talentueux cela dit humiliés par une classe dirigeante âgée. Le Rouge et le Noir. Diplomate qui s’intéresse de très près à la politique. La Chartreuse de Parme. Chateaubriand : Aristocrate qui écrit Les Mémoires d’Outre-tombe. Il lance le romantisme en France avec une écriture très fine, très légère. Napoléon : Premier empereur de France élu en 1804. Il a fondé le code civile, les lycées, a structuré la

industrie (à Paris le titrage global des quotidiens passe de 36000 en 1800 à 100000 en 1870.) Les écrivains sont mieux reconnus. De ces nombreux changements sociaux découle ce qu’on appelle le « mal du siècle ». Appelé « la maladie abominable » par Chateaubriand, « le vague des passions » par Balzac, désigné comme « spleen » par Baudelaire, le « mal du siècle » reflète une jeunesse qui s’ennuie, désœuvrée, désireuse de vivre de ses rêves et ses passions et se trouvant bloquée dans une société bancale et

François René de Chateaubriand, c'est donc un roman autobiographique* sur le personnage d'un jeune homme appelé René. Il y a en effet bien des éléments de la vie de Chateaubriand dans ce récit : l'enfance solitaire en Bretagne, la dureté du père, l'amour excessif pour sa soeur (amour platonique), les voyages et les tourments incessants d'un jeune homme qui n'arrive à trouver de réels intérets dans rien. René souffre d'un malaise générationnel (précurseur du "mal du siècle") que Chateaubriand va théoriser