Charles Rencontre Rodolphe

Relation entre Charles et Emma Emma : LA RENCONTRE Lors de la rencontre Emma a une attitude provocante et séductrice. On peut le voir au passage où elle lèche le fond du verre. (p.70) Emma voit en Charles un grand médecin, bourgeois qui a guérit son père. Elle s'imagine un personnage autre que celui qu'il est vraiment. Emma croit enfin connaître la passion qu'elle lit dans ses livres, l'amour. MARIAGE Emma croit avoir un mariage de rêve mais va vite se rendre compte que ce n'est rien de tout cela

Flaubert en 1857. On y découvre l'histoire d'Emma Bovary, qui souffre de son mariage bourgeois et rêve d'une vie autre. Hervé Rollet, critique littéraire, écrit en 1987 : ‘‘ Madame Bovary est un roman de l’enfermement’’. De Charles à Binet, nous étudierons les stratégies narrative de l’auteur pour enfermer son héroïne, puis en quoi le cercle, figure cyclique du destin, est omniprésent dans l’image de cet enfermement. Pour commencer Emma est représentée, au début du

tout à coup sur la ligne d’un banc où saillissait encore çà et là, comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé. Cependant, sous la pluie des pensums, l’ordre peu à peu se rétablit dans la classe, et le professeur, parvenu à saisir le nom de Charles Bovary, se l’étant fait dicter, épeler et relire, commanda tout de suite au pauvre diable d’aller s’asseoir sur le banc de paresse, au pied de la chaire. Il se mit en mouvement, mais, avant de partir, hésita. – Que cherchez-vous ? demanda le professeur

en 1821, GUSTAVE FLAUBERT a passer son enfance dans le milieu médical de l’hôtel Dieu où son père était chirurgien. En même temps qu’il y exerce son sens de l’observation, il connait l’exaltation des romantiques des adolescents de province : la rencontre aa Trouville en 1836 d’Elisa Schlesinger inspira ses premiers textes : mémoires d’un fou et Novembre, avant de devenir bien plus tard, l’un des modèles de l’histoire de L’EDUCATION SENTIMENTALE. Il poursuit ses études de droit aa Paris, il se lie

tout à coup sur la ligne d’un banc où saillissait encore çà et là, comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé. Cependant, sous la pluie des pensums, l’ordre peu à peu se rétablit dans la classe, et le professeur, parvenu à saisir le nom de Charles Bovary, se l’étant fait dicter, épeler et relire, commanda tout de suite au pauvre diable d’aller s’asseoir sur le banc de paresse, au pied de la chaire. Il se mit en mouvement, mais, avant de partir, hésita. – Que cherchez-vous ? demanda le professeur

qu’à elles-mêmes. Gustave Flaubert est né dans une famille de chirurgiens des environs de Rouen. Dans Mémoires d’un fou (1838), il raconte sa jeunesse et son dégoût pour la société des hommes. Après La Tentation de Saint Antoine (1849), qui ne rencontre pratiquement aucun succès, Flaubert publie en 1856 Madame Bovary, qui provoque un scandale et entraîne un procès. Flaubert est cependant acquitté. En 1862, il publie Salammbô, qui est un succès. En 1869, c’est un nouvel échec avec L’Education sentimentale

L'histoire démarre avec le récit de la jeunesse de Charles Bovary. Se poursuit avec son entrée au collège et son mariage raté avec une riche veuve. Emma devient ensuite le personnage principal. Elevée dans un couvent, puis vivant à la ferme, elle se laisse séduire par Charles Bovary. L'épouse. Sa vie dans un petit bourg de Normandie est étroite, sans relief. Son mari, petit médecin sans ambition la dégoûte. Après une aventure extraconjugale avec Rodolphe puis Léon, un clerc de notaire de Rouen, criblée

scandale. Après avoir suivi ses études dans un lycée de province et à la faculté de Rouen, Charles Bovary s'établit comme officier de santé et se marie à une riche veuve suite aux instances de sa mère. Mais il découvre bientôt que celle-ci ne possède en aucun cas autant de biens qu'elle le prétendait. Ne pouvant supporter le choc lié à cette découverte, elle meurt quelques temps après. À la mort de celle-ci, Charles épouse une jeune femme, Emma Rouault, élevée dans un couvent, vivant à la ferme avec son

et les histoires d'amour règnent en maîtres, elle est incapable de se défaire du cercle vicieux qui rythme sa vie : résistance, séduction, plaisir, monotonie et désillusion. Désenchantée par sa lune de miel avec Charles Bovary, son médiocre mari, elle s'exile dans le libertinage et rencontre Léon, un jeune homme dont elle tombe sous le charme et pour lequel elle se mure derrière le mensonge pour le voir de plus en plus souvent. Après une deuxième lune de miel avec celui-ci, le piège commence déjà à

projette son malheur dans tout ce qui l’entoure: “Le jour . . . s’abaissait . . . avec des ondulations. Les meubles . . . semblaient . . . se perdre dans l’ombre comme dans un océan ténébreux . . .” (118). Pendant la première promenade à cheval avec Rodolphe, le paysage assume un aspect inquiétant: “toute la vallée paraissait un immense lac pâle . . . Les massifs d’arbres . . . saillissaient comme des rochers noirs; et les hautes lignes des peupliers . . . figuraient des grèves que le vent remuait” (163)