Chanson Des Escargots

dispute entre Joseph et Jules s'ensuit. Il faut que les femmes, force civilisatrice, arrêtent la discussion en proposant une promenade et en séparant les hommes de la famille. Elles sont "...un éteignoir de la conversation". Après avoir cherché les escargots dans les collines, Jules revient et "...il ne fut plus question de Lamennais". Il avait circulé dans les collines et le dialogue sérieux a cessé; quand il est revenu, les deux hommes ont repris leur conversation sur un ton plus léger. L'homélie

Gervaise n'entendait pas, ne se lassait pas. Elle regardait sa besogne, penchée, préoccupée de ne pas laisser une place sèche. Elle voulait toute cette peau battue, couverte de confusion. Et elle causait, prise d'une gaieté féroce, se rappelant une chanson de lavandière: — Pan! pan! Margot au lavoir… Pan! pan! à coups de battoir… Pan! pan! va laver son coeur… Pan! pan! tout noir de douleur… Et elle reprenait: — Ça c'est pour toi, ça c'est pour ta soeur, ça c'est pour Lantier… Quand tu les verras, tu

aussi accueillir le voyageur et ex­ hausser ses rêves de gosse. Bien­ venue dans cette Afrique où le rêve côtoie la réalité. ■ PRINTEMPS DE BOURGES. Du 13 au 18 avril, le Printemps de Bourges déploie toute son énergie et tou­ tes les facettes de la chanson, française et étrangère. Cette an­ née il rend particulièrement hommage aux femmes et à l’Afri­ que du Sud. Et poursuit toujours sa mission de découverte des grands talents de demain. ■ Pour en savoir plus PAGES MAGAZINE L'image du jour L’info

Je compte les heures quand il est sur le point de rentrer. Il m'emporte dans ses bras après la soupe, et il m'emmène jusqu'à ce qu'on se couche, dans son petit atelier, qu'il a en bas, où il travaille à son compte, le soir, en chantant des chansons qui m'amusent, et en me jetant tous les copeaux par la figure ; c'est moi qui mouche la chandelle, et il me laisse mettre les doigts dans son vernis. Il vient quelquefois des camarades le voir et causer avec lui, les mains dans les poches, l'épaule

«four » du prosateur est moins cruel. Ce sont ces considérations, peu honorables, mais rassurantes, qui m'ont décidé à publier cet ouvrage, qui n'a, au surplus, que peu de prétentions : ce n'est qu'un témoignage sur une époque disparue, et une petite chanson de piété filiale, qui passera peut-être aujourd'hui pour une grande nouveauté. 9 JE suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. Garlaban, c'est une énorme tour de roches bleues, plantée

folles, Et qui les écoute est encor plus fou. Je l’aimais trop pour ne pas joyeusement sourire de son mauvais goût musical. Cette chanson, du reste, avait ravi, l’été passé, Mme Bontemps, laquelle entendit dire bientôt que c’était une ineptie, de sorte que, au lieu de demander à Albertine de la chanter, quand elle avait du monde, elle y substitua : Une chanson d’adieu sort des sources troublées, qui devint à son tour « une vieille rengaine de Massenet, dont la petite nous rebat les oreilles

en bleu, on s’aperçoit, après une brève concentration sur ces cercles, que le jaune irradie, prend un mouvement excentrique et se rapproche presque visiblement de l’observateur. Le bleu, en revanche, développe un mouvement concentrique (comme un escargot qui se recroqueville dans sa coquille) et s’éloigne de l’homme. L’œil est comme transpercé par l’effet du premier cercle, alors qu’il semble s’enfoncer dans le second. (…) Si l’on essaie de rendre le jaune (cette couleur typiquement chaude)

en bleu, on s’aperçoit, après une brève concentration sur ces cercles, que le jaune irradie, prend un mouvement excentrique et se rapproche presque visiblement de l’observateur. Le bleu, en revanche, développe un mouvement concentrique (comme un escargot qui se recroqueville dans sa coquille) et s’éloigne de l’homme. L’œil est comme transpercé par l’effet du premier cercle, alors qu’il semble s’enfoncer dans le second. (…) Si l’on essaie de rendre le jaune (cette couleur typiquement chaude) plus

en bleu, on s’aperçoit, après une brève concentration sur ces cercles, que le jaune irradie, prend un mouvement excentrique et se rapproche presque visiblement de l’observateur. Le bleu, en revanche, développe un mouvement concentrique (comme un escargot qui se recroqueville dans sa coquille) et s’éloigne de l’homme. L’œil est comme transpercé par l’effet du premier cercle, alors qu’il semble s’enfoncer dans le second. (…) Si l’on essaie de rendre le jaune (cette couleur typiquement chaude) plus

s'accepter. Elle va, s'informe, vient et m'assure Hélas, les pauvres, deux ou trois Hérétiques d'amour, d'émois, D'une constance alarmante font loi. Soit, leur ai.je dit: Tu te veux fidèle? Qui fidèle est se fie à l'infidèle. John Donne (1572-1631) Chansons et Sonnets. 1633 L'HOMME L'Homme est toute symétrie. Bel équilibre membre à membre tel Tout de l'univers monde à monde Chaque au plus distant fraternel. Pieds et tête, l'intimité les lie Commme aux lunes, aux ondes. Rien si loin n'est allé Qu'Homme