Causette

favorite des clientes : déterminer son origine. Mulâtresse-kalazaza ? Câpresse-trois-sangs ? Caraïbe-kouli-békée21 ? Man Etienne cultivait ce mystère par de troublantes pistes : sa mère, selon ses dires n’étant pas du pays, lui avait évoqué, lors de causettes nocturnes, une enfance irlandaise auprès de hautes falaises, dans des manoirs obscurs ; son père lui, n’était pas de l’Afrique bien qu’il ait été noir comme un fond de chaudière, et la langue dans laquelle il leur fit ses adieux n’avait pas de voyelles

: "Quand il retira sa main, je l'aimais plus que tout autre créature de Dieu". En rentrant chez lui, Foudala croisa une femme qui lui plaisait et avec laquelle il avait pris l'habitude de causer. Elle l'interpella : "Viens me faire un brin de causette !" Il lui répliqua :"Dieu et l'Islam m'en défendent. Je leur suis soumis depuis le jour où Mohamed brisa les idoles et fit paraître au grand jour la religion de Dieu en jetant dans l'ombre celle des idoles". Al Boukhari a rapporté d'après Ibn Abbas

Jean Paul Galibert RESSOURCES CAIRN Cartes du monde Centre pour l’édition électronique ouverte Collectifs.Net La bibliothèque de nos mémoires SMOLNY Wikipédia REVUES A babord Alternatives Sud Cahiers du genre Carnet de la NRT Causette Clio Contretemps Ecorev Genre, sexualité & société Inprécor La Revue de Livres La revue internationale des livres et des idées Le Monde diplomatique Les archives de la revue ContreTemps Les Figures de la Domination Les Mondes du Travail

pages 30, 35, 192. - «immature» (mot anglais, «qui manque de maturité») : page 123. - «insécure» (mot anglais, «qui souffre d’insécurité») : page 123. - «itou» («aussi») : page 193. - «jaser» («bavarder») : page 188. - «jasette» («bavardage», «causette») : page 188. - «job» : - «travail» : «la job qu’elle a faite» (page 60) - «une job de 400 pages» (page 63) ; - «emploi» : «une grosse job dans la publicité» (page 20) - «une job payante» (pages 21, 51) - «La seule chose AU MONDE à quoi on tenait

l'existence d'instinct, comme un animal libre, comme si elle eût vu, subi, compris et pesé tous les événements possibles, qu'elle jugeait avec un esprit sain, étroit et bienveillant, avait pris l'habitude de venir faire un bout de tapisserie et de causette, le soir, chez ces voisins aimables qui lui offraient une tasse de thé. Le père Roland, que sa manie de pose marine aiguillonnait sans cesse, interrogeait leur nouvelle amie sur le défunt capitaine, et elle parlait de lui, de ses voyages, de ses

de chez Nénèce, le loufiat des halles, en dissertant sur le sommaire du dernier Voici. Comme on n’est pas aux pièces, on décide de faire souffler les chevaux chez l’ami Pierre qui cède des livres comme des bouteilles à la mer, moyennant un brin de causette et de monnaie. C’est sûr, ce bouquiniste-là ne fera jamais fortune dans son bout de couloir coincé entre une supérette et un marchand de journaux. L’endroit tient davantage de la caverne que du fonds de commerce. Pierre met un point d’honneur à cultiver

l'existence d'instinct, comme un animal libre, comme si elle eût vu, subi, compris et pesé tous les événements possibles, qu'elle jugeait avec un esprit sain, étroit et bienveillant, avait pris l'habitude de venir faire un bout de tapisserie et de causette, le soir, chez ces voisins aimables qui lui offraient une tasse de thé.     Le père Roland, que sa manie de pose marine aiguillonnait sans cesse, interrogeait leur nouvelle amie sur le défunt capitaine, et elle parlait de lui, de ses voyages, de

prenant chacun par un bras, elle les jeta dans l’appartement en les secouant avec vigueur. Sitôt qu’ils aperçurent leur père, ils se précipitèrent sur lui, et il les embrassa tendrement, longtemps ; puis, s’asseyant, les prit sur ses genoux et fit la causette avec eux. Philippe-Auguste était un vilain mioche, dépeigné, sale des pieds à la tête, avec une figure de crétin. Marie-Louise ressemblait à sa mère déjà, parlait comme elle, répétant ses paroles, l’imitant même en ses gestes. Elle dit aussi : –

prenant chacun par un bras, elle les jeta dans l’appartement en les secouant avec vigueur. Sitôt qu’ils aperçurent leur père, ils se précipitèrent sur lui, et il les embrassa tendrement, longtemps ; puis, s’asseyant, les prit sur ses genoux et fit la causette avec eux. Philippe-Auguste était un vilain mioche, dépeigné, sale des pieds à la tête, avec une figure de crétin. Marie-Louise ressemblait à sa mère déjà, parlait comme elle, répétant ses paroles, l’imitant même en ses gestes. Elle dit aussi : «

d’instinct, comme un animal libre, comme si elle eût vu, subi, 18 compris et pesé tous les événements possibles, qu’elle jugeait avec un esprit sain, étroit et bienveillant, avait pris l’habitude de venir faire un bout de tapisserie et de causette, le soir, chez ces voisins aimables qui lui offraient une tasse de thé. Le père Roland, que sa manie de pose marine aiguillonnait sans cesse, interrogeait leur nouvelle amie sur le défunt capitaine, et elle parlait de lui, de ses voyages, de ses