Catharsis Spéctateur Dom Juan

théâtrale : Les répliques ont toujours un double destinataire : Les autres personnages sur scène Le public dans la salle La double énonciation se manifeste dans le quiproquo (malentendu comique, le spectateur connait ce qu'ignore le personnage) et l'ironie tragique (le héros ne voit pas la menace dont le spectateur est informé). Les formes qui jouent particulièrement sur la double énonciation sont le monologue (dit par un personnage seul sur scène) et l'aparté (propos d'un personnage, que les autres personnages

comédies,jugées scandaleus l’auteur souligne de fait la fonction cathartique du genre : certains exégètes ent ​d’ailleurs n’hésitent pas à interpréter dans ce sens le fame éloge du tabac de Sganarelle dans ​Dom Juan I,1 La comédie « réjouit et purge les cerveaux humains …instruit les âmes à la vertu et l’on apprend avec (elle) à devenir honn homme. » Cette phrase devenue emblématique, propose une définition de la comédie en général

le public dit élégant avec des femmes principalement . La scène était petite et éclairée par des chandelles en cire puis par deux lustres puis sous l'influence anglaise on a commencé à disposer de chaque côté de la scène des sièges réservé aux spectateurs de marque. Durant ce siècle des règles se développèrent et plusieurs périodes se mirent en places. II: Périodes, règles et représentations théâtrales a)Les 3 périodes sont la période baroque caractérisée par une grande irrégularité des formes

sont alors privilégiés : la pastorale (ou la tragi-comédie) et la farce, au détriment de la tragédie et la comédie telles que la proposaient les humanistes et qui, nous le verrons, ont largement influencé la comédie classique. Ce qui enchante les spectateurs correspond à tout ce que réprouvera l’esthétique classique : des décors avec de multiples compartiments, la magie, beaucoup de bruit, des viols, des suicides, des meurtres, le sang gicle…[1]. La farce nous intéresse plus particulièrement, puisque

personnages et leur rôle dans la pièce concernée. Dans les comédies de Molière notamment, les défauts humains sont poussés à leur paroxysme et les personnages sont si caricaturaux que le nom de chacun devient, par antonomase, un nom commun (un tartuffe, un dom juan). Lec lecteurs ont affaire à des pédants affectés (comme l'illustrent Les Femmes Savantes, Les Précieuses Ridicules), des faux dévots (comme dans Le Tartuffe), des hypocondriaques (tel que Le malade Imaginaire). De même, Arnolphe dans L'école des

L’intertextualité : elle engage à repenser notre mode de compréhension des textes littéraires, à envisager la littérature comme un espace ou un réseau, une bibliothèque si l'on veut, où chaque texte transforme les autres qui le modifient en retour. Catharsis : Phénomène de libération à caractère émotionnel résultant de l'extériorisation d'affects refoulés dans le subconscient Parataxe : absence de lien entre les phrases. Asyndète : soit "absence de liaison", est une figure de style fondée sur la suppression

ainsi la mort. Par son éthique, sa morale et son courage, elle représente bien un exemple pour nous spectateurs. De Sophocle à Corneille, toute tragédie reprend ces éléments. Ensuite, le but de la tragédie est, encore une fois d’après Aristote, de purifier le lecteur de ses passions en les exprimant symboliquement : c’est la catharsis. En assistant à une représentation théâtrale tragique, le spectateur est censé se libérer de ses angoisses, pulsions ou fantasmes en les vivant à travers le héros ou

sentent.” telle est la pensée d’ Horace Walpole.À la différence de la tragédie, avec laquelle elle fut à l'origine du théâtre moderne au xve siècle, la comédie a souvent été considérée comme un spectacle léger : le but qu'elle affiche, faire rire le spectateur, l'a souvent reléguée au rang de simple distraction. Et pourtant, Molière, précurseur et fondateur du genre, est la preuve en personne de la portée morale du comique. Dans un courant marqué par l’idéal classique de l’honnête homme, Molière devient

Aristote, dans sa Poétique, n'avait parlé que de l'unité d'action, qu'il jugeait indispensable, et de l'unité de temps, se bornant à donner comme possible de limiter la durée de l'action dramatique à une journée. L'unité d'action : Afin que le spectateur puisse concentrer toute son attention sur le point essentiel de la tragédie, c'est-à-dire la crise qui est au coeur de la pièce, il faut éviter de multiplier les intrigues secondaires. Toutefois, cette règle ne sous-entend pas, comme on pourrait

en cela les leçons de Trivelin ("point de vengeance"); le spectateur les attend aussi à ce véritable piège qui les ferait tomber dans les travers qu'ils ont condamnés. Ainsi la scène ne peut manquer de représenter un tournant qui, lançant un nouvel enjeu, décidera du dénouement. Choisissons-nous ce projet de lecture : comment cette scène ravive-t-elle l'enjeu dramatique ? Objectif 2 : La distribution de la parole : - le spectateur a tôt fait d'être informé de l'intention des domestiques :