Cas Pratique Sur Le Consentement Au Mariage

apparaît comme un bien parce qu'elle assure le progrès de la société et le renouvellement de l'espèce humaine (Cf. Carbonnier op. cit. p. 27). Le législateur appréhende donc la mort sans émotion. Dans la majorité des cas, la mort est un fait matériel très reconnaissable. Mais en cas de difficulté d'appréciation (de doute) il est fait appel à l'expertise scientifique pour éviter d'enterrer des vivants supposés morts. Par rapport à la mort, trois questions peuvent être soulevées : l'une a trait

organiser les obsèques de l’enfant, et obtenir certains droits sociaux ; mais la délivrance d’une acte d’enfant sans vie vise à reconnaitre de façon symbolique la naissance de l’enfant sans vie pour faciliter le travail de deuil des parents. En aucun cas il ne s’agit de lui donner la personnalité juridique qui n’est donnée qu’aux enfants vivants et viables, ceux qui remplissent donc les deux conditions précisées. Néanmoins depuis deux décrets et arrêtés du 2à aout 2008, l’acte d’enfant sans vie est

Ce premier cas pratique regroupe deux problèmes que nous étudierons successivement. 1er cas : 1. Paul et Paulette. Dans cette espèce, il est question d’un couple marié ayant trois enfants. Paulette a arrêté de travailler pour s’occuper de ses enfants tandis que Paul est davantage absent pour se consacrer à sa passion, le football, qui le rend souvent absent. Après une victoire, Paulette lui demanda de rentrer s’occuper des enfants, ne l’entendant pas de cette oreille il l’a gifla en public. Pensant

A. Ce cas pratique mène à se pencher essentiellement sur deux points : la rupture des fiançailles causée par Lili et la possibilité de rupture du mariage dans l’hypothèse soulevée par Eros. La rupture des fiançailles pose plusieurs problèmes puisque l’on peut s’interroger sur la valeur de la promesse d’union faite par Lili et incidemment sur les possibilités de réparation pécuniaire du préjudice causé par la rupture, le sort des cadeaux qui ont été faits aux futurs époux ainsi que le sort de la

philosophe, voyait dans le mariage « la société de l'homme et de la femme, qui s’unissent pour perpétuer leur espèce, pour s’aider par des secours mutuels à porter le poids de la vie, et pour partager leur commune destinée». Cette vision du mariage comme « société », pris au sens d’association, de l’homme et de la femme dans une visée procréative et d’assistance est celle que nous retrouvons dans le Code civil, dont Portalis fut l’un des rédacteurs. En effet, le mariage entraine de plein droit des

métropole. Mais dans d'autres pays, c'est un groupement de personnes. La notion de la famille renvoie à des éléments biologiques qui font de la parenté. Elle fait intervenir une réalité biologique mais renvoie aussi à des faits juridiques comme le mariage (cérémonie organisée par la loi, acte juridique), l'adoption donne lieu à une filiation pas fondée sur le sang, pas biologique, situation juridique. La famille renvoie à des comportements (faits juridiques) comme le concubinage (décision de vivre

Sort des AM et donation en cas de divorce Art 265 code civil : issu de la loi du 26 mai 2004 entrée en vigueur le 1er janvier 2005 portant réforme sur le divorce. Cette loi n’a donc vocation à s’appliquer qu’aux procédures de divorce engagées à compter du 1er janvier 2005. Mais on peut être confronté à des couples qui auraient divorcé antérieurement mais pour lesquels on se demanderait si des donations effectuées lors du mariage sont encore d’actualité. Sous l’empire de la loi du 11 juillet

personnalité juridique. Les choses ne sont dont pas des sujets de droit mais se sont des objets de droit. Les hommes aujourd'hui sont biensur des personnes, sont sujets de droit et donc ont la personnalité juridique. Mais ce n'a pas toujours été le cas, jusqu'à une loi du 31 mai 1854, les condamnés et plus précisément les condamnés à des peines perpétuelles pouvaient être frappé d'une mort civile, la sanction consistait à leur retirer la personnalité juridique. Avant le décret Schoelcher, l'esclave

sont meubles les droits personnels, les droits de créance tendant à ce que le débiteur remette des objets mobiliers au créancier. Comme la monnaie fait partie de ces objets mobiliers, toutes les créances de somme d’argent sont meubles. C’est aussi le cas des valeurs mobilières de tous les titres de bourse qui entrent dans la catégorie des meubles. La notion des meubles par détermination de la loi évoque une autre distinction importante, celle des biens corporels et des biens incorporels. A côté des

CONDITIONS DE FORMATION DU MARIAGE I - LES CONDITIONS D’ORDRE PHYSIOLOGIQUE - Document n° 1 : Cass. civ. 1ère, 13 mars 2007, D. 2007, p. 1389 et 1375 II – LES CONDITIONS D’ORDRE PSYCHOLOGIQUES - L’existence du consentement des époux au mariage - Document n° 2 : Cass.civ. 1ère, 28 octobre 2003 - Document n° 3 : CA Pau, 24 février 2009 - Document n° 4 : Cass. civ. 1ère, 4 juillet 2007 - L’intégrité du consentement des époux - Document n° 5 : CA Douai, 17 nov. 2008 III – CAS PRATIQUE I – Simon et Louise