Candide Les Thèmes Du Mal Et De La Providence

Et que dire de l’Émile ? L’intention anthropologique y est dominante et, de l’aveu même de Rousseau, c’est cette intention qui confère la vraie signification à tout l’ouvrage. « L’Émile en particulier, dit-il, ce livre tant lu, si peu entendu et si mal apprécié n’est qu’un traité de la bonté originelle de l’homme11. » Que ces divers ouvrages soient axés sur l’homme n’a, à vrai dire, rien d’étonnant de la part de celui pour qui la « véritable étude est celle de la condition humaine12. » Il ne s’agit

l’instant où tu approcheras ton vaisseau bien charpenté de l’île du Trident, après avoir échappé à la mer violette, quand vous y trouverez au pacage les vaches et les robustes moutons d’Hélios, qui voit tout et entend tout. Si tu ne leur fais aucun mal, si tu penses à votre retour, vous pourrez encore, non sans souffrir, atteindre Ithaque ; mais si tu les endommages, alors je te prédis la perte de ton vaisseau et de tes compagnons ; et toi, si tu échappes au trépas, tu rentreras tard, en triste

ajouter un peu de sel, un grain de folie, ajouter un grain de nouveauté dans la politique. Et il considère la folie comme une sagesse, et la sagesse comme une folie, donc pour lui apporter un peu de sel, nouveauté dans la politique ne peut pas faire de mal. Il va aussi parler du respect de l’autre. A) Un terme important, la recherche de la paix. Il va s’intéresser aussi aux relations internationales. Déjà il prône le pacifisme, pour lui les guerres sont une négation de l’idéal politique. C’est

15 16 L’ŒUVRE D’ART « L’art, c’est l’idée de l’œuvre, l’idée qui existe sans matière ». Aristote, « Parties des animaux ». « Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’art est long et le temps est court ». Charles Baudelaire, « Les fleurs du mal ». « La définition d’une œuvre d’art ne saurait être autre que celle-ci : une œuvre d’art est un coin de la création vu à travers un tempérament ». Emile Zola, « Mes haines, Proudhon et Courbet, I ». « Une œuvre d’art n’est lisible que par approfondissements

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L’Envieux ») et des vieilles coutumes déraisonnables (« Le Bûcher » et « Le Souper »). Mais le problème central de ce conte est celui de la destinée, discutée à travers les multiples aventures du sage Zadig, qui se demande pourquoi la Providence semble permettre que le mal existe, que les méchants soient récompensés, et que le malheur soit le lot des gens vertueux comme lui. Or, l’ermite explique que l’ordre providentiel existe, mais qu’il est incompréhensible à l’homme ; il suffit d’agir avec sagesse

public et celui-ci peut devenir acteur du spectacle. Pour cela, les spectacles sont construits selon plusieurs étapes, chacune amenant un moment de « théâtre libre » où le spectateur est invité à devenir acteur. Le spectateur se voit proposer des thèmes d’improvisation. Cet instant appelé « théâtre libre » permet au spectateur de venir sur scène et d’improviser au cours du spectacle. Au cours de certains exercices, se dégage un sentiment de communauté et de confiance. Lors des spectacles de la troupe

la bataille libératrice qui met fin aux crimes de la « cohorte régicide », des « Jacobins », de celui dont la « gloire coupable » avait « trop longtemps ébloui » ceux qu’il avait asservis 22». Hugo a toujours pensé que Waterloo a été voulu par la Providence divine qui ne saurait laisser le crime de Napoléon impuni. Napoléon est remis à sa juste place et les vraies valeurs sont restituées. Ce qu’on peut déduire de ces remarques, c’est que (à l’époque) Victor Hugo était un monarchiste, un homme « anti-révolutionnaire

de dire dès lors toute sa pensée. Il aima mieux attendre qu'elle fût comprise et voir si elle le serait. Elle l'a été. L'auteur aujourd'hui peut démasquer l'idée politique, l'idée sociale, qu'il avait voulu populariser sous cette innocente et candide forme littéraire. Il déclare donc, ou plutôt il avoue hautement que Le Dernier Jour d'un Condamné n'est autre chose qu'un plaidoyer, direct ou indirect, comme on voudra, pour l'abolition de la peine de mort. Ce qu'il a eu dessein de faire, ce qu'il

discutait, les prenait corps à corps, les anéantissait. La Bible ignorée dans les monastères, le fameux propos recueilli par Lauterbach ( Seidemann, A. Lauterbachs Tagebuch, 1872, 36 ; W., Tischreden, III, 598, no 3767 ; Dok., no 41.), avec son incipit candide : « 22 Feb. dicebat de insigni et horrenda cœcitate papistarum : le 22 février, le Docteur parlait de l’insigne, de l’horrible aveuglement des papistes... » Insigne et horrible en effet : ces papistes n’ignoraient rien que la Bible ; erat omnibus