Camus Les Meurtriers Délicats

grande beauté comme le souligne le terme mélioratif qui le qualifie : « la magnificence de ce visage », de plus son teint est « d’un brun doré comme les ailes de certains insectes » : l’or n’est donc pas l’apanage de sa parure, il rehausse d’un voile délicat l’éclat de sa peau brune, comme le laisse entendre la flatteuse comparaison avec les ailes irisées des insectes. 2. Une sensualité provocante La femme dégage une sensualité certaine dans sa démarche chaloupée, comme le suggèrent l’adverbe « sinueusement

sublimation » qui nous permet de dériver des pulsions que nous ne pouvons satisfaire dans la réalité vers d’autres buts plus élevés. L’investigation intellectuelle et la création artistique 36 offrent ainsi des satisfactions « élevées » et « délicates » mais elles sont réservées aux happy few et sont impuissantes face à une douleur corporelle trop forte. La religion, traitée par Freud dans L’Avenir d’une illusion, semble accessible à un plus grand nombre et sa fonction consolatrice est évidente

grande beauté comme le souligne le terme mélioratif qui le qualifie : « la magnificence de ce visage », de plus son teint est « d’un brun doré comme les ailes de certains insectes » : l’or n’est donc pas l’apanage de sa parure, il rehausse d’un voile délicat l’éclat de sa peau brune, comme le laisse entendre la flatteuse comparaison avec les ailes irisées des insectes. 2. Une sensualité provocante La femme dégage une sensualité certaine dans sa démarche chaloupée, comme le suggèrent l’adverbe « sinueusement

grande beauté comme le souligne le terme mélioratif qui le qualifie : « la magnificence de ce visage », de plus son teint est « d’un brun doré comme les ailes de certains insectes » : l’or n’est donc pas l’apanage de sa parure, il rehausse d’un voile délicat l’éclat de sa peau brune, comme le laisse entendre la flatteuse comparaison avec les ailes irisées des insectes. 2. Une sensualité provocante La femme dégage une sensualité certaine dans sa démarche chaloupée, comme le suggèrent l’adverbe « sinueusement

avoir résumé le développement :] La principale force de ce poème vient de ce qu'il exprime des sentiments forts à l'aide de la simple description d'un paysage. B. Qu'est-ce qui est ambigu dans ce poème ? I. Un lyrisme élégiaque ➍. [Question délicate, mais vous êtes armé(e) pour la traiter.] Introduction (reprendre l'encadré) + lecture + rappel de la question + annonce du plan. I. Une énonciation ambiguë ➋➌. II. Mai / mais ➍. III. Des sentiments manifestés par le paysage ➎. Conclusion – [Après

sur le terrain, écrit-il, l’ethnologue se voit livre à un monde où tout lui est étranger, souvent hostile. Il n’a que ce moi, dont il dispose encore, pour lui permettre de survivre et de faire sa recherche ; mais un moi physiquement et moralement meurtri par la fatigue, la faim, l’inconfort, le heurt des habitudes acquises, le surgissement de préjuges dont il n’avait pas le soupçon ; et qui se découvre lui-même, dans cette conjoncture étrange, perclus et estropié par tous les cahots d’une histoire

dans le recueil des Amours avant de trouver sa place dans les Odes. Dès les premiers vers, la jeune fille est conviée, d’une manière tendre, à une promenade en compagnie du poète : « Mignonne, allons voir si la rose… » Celui-ci développe ensuite une délicate comparaison entre la belle et la fleur fraîchement éclose. Mais l’invitation à l’amour est plus subtile et moins légère qu’on ne le croit souvent aujourd’hui : la rose pourrait, entre le matin et le soir, avoir perdu sa beauté. Invitée à vérifier,

qu’avec douceur et respect. Personne ne vient voir une voyante par pure curiosité, désir de se distraire ou de tuer le temps. Derrière cette démarche, il y a une interrogation et, souvent, une angoisse, une souffrance. La voyante peut dire des choses délicates, peu agréables à entendre, mais à condition de prendre des ménagements, de ne pas faire violence et, surtout, de ne rien présenter comme inéluctable. Car la fatalité n’existe pas. Il peut y avoir divers niveaux de lecture du message : un voyant ne

Arrêté, il aurait été conduit à Paris par des gens d'armes. Le roi François Ier en aurait tellement ri qu'il aurait payé la note sans discuter — ce fameux épisode colporté serait à l'origine de l'expression « le quart d'heure de Rabelais », instant délicat lors du règlement d'une dette alors que l'on se trouve sans argent. Le gigantisme Rabelais raconte les faits et gestes de deux géants, Pantagruel et Gargantua, depuis leur naissance jusqu'à leur maturité. Ce ne sont pas des ogres cruels, mais des

La ChuteAlbert Camus LA CHUTE (1956)Puis-je, monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d’être importun ? Je crains que vous ne sachiez vous faire entendre de l’estimable gorille qui préside aux destinées de cet établissement. Il ne parle, en effet, que le hollandais. À moins que vous ne m’autorisiez à plaider votre cause, il ne devinera pas que vous désirez du genièvre. Voilà, j’ose espérer qu’il m’a compris ; ce hochement de tête doit signifier qu’il se rend à mes arguments. Il y va, en