Camille Desmoulins

est prise et son gouvernement est tué. Le roi comprend que les députés ont le peuple derrière eux. Le roi a renvoyé Necker, un ministre très populaire, et rassemblé une partie de son armée autour de Paris. Dans les jardins du Palais-Royale, Camille Desmoulin, un journaliste engagé dans la Révolution, demande aux Parisiens de prendre les armes pour se défendre. La surprise du roi : Le 14 juillet, le roi, isolé à Versailles, écrit dans le carnet qui lui sert d’agenda : « rien ». Pour lui, c’est un

révolutionnaire.         Le critique Sainte-Beuve, d'ailleurs, au XIXe siècle, à propos du monologue de l'acte V ( qu'il trouve déclamatoire et pédant ) rapprochera Figaro de celui qui " montera le premier sur une chaise au jardin du Palais-Royal " ( = Camille Desmoulins ) en juillet 1789 pour appeler aux armes le peuple de Paris. Mais, si Figaro traduit bien les protestations et les aspirations de la " classe montante ", il n'a pas besoin d'appeler à la rébellion pour être subversif, car "si la société se voit

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laquelle elles sont incorporées (L. art. L 122-4, L 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). © 2011 – Elsevier Masson SAS – Tous droits réservés ISBN : 978-2-294-71327-9 Dépôt légal : juin 2011 Elsevier Masson SAS – 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux Cedex SOMMAIRE Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .VII

à Richelieu et à Louis XIII, tandis que les premiers journaux sont écrits par des savants, des philosophes ou des poètes. Sous la Révolution française, les journalistes sont avant tout des hommes politiques : Mirabeau, Brissot, Marat, Hébert Camille Desmoulins ou Rivarol. Ils cherchent avant tout à convaincre de la justesse de leurs idées et à avoir une influence politique ; certains y perdent leur tête. Une fois passées la tourmente révolutionnaire et la dictature napoléonienne, la presse se développe

en France une période charnière. C'est la période de toutes les libertés avec malgré tout une censure qui subsiste mais qui se fait de moins en moins présente. Elle voit naître aussi des journalistes célèbres tels que Marat, Brissot ou encore Camille Desmoulins. C'est une période faste quant à la diffusion des journaux : on atteint jusqu'à 300.000 exemplaires dans la capitale, chiffre qui redescendra de près de moitié dès 1792. 
 Le XIXème siècle marque quant à lui deux avancées majeures pour la

suffisent souvent. 4. Les "genres argumentatifs" Tout texte peut être argumentatif, même un passage poétique, un extrait de roman, une scène théâtrale, etc. Mais certains "genres" sont plus spécifiques à l'argumentation : - le discours (cf Camille Desmoulins), plaidoyer (défendre), réquisitoire (attaquer) : certains écrivains, comme Voltaire ou Zola, défendront la cause d'individus bafoués par la justice de leur pays (Calas, Dreyfus...) - la satire et le pamphlet : ils s'attaquent à un personnage

fin 1793, Danton, avec son ami Camille Desmoulins, estime qu'il est temps d'arrêter les mesures exceptionnelles et violentes qui engendrent de multiples exécutions (la Terreur, dont Robespierre est la figure la plus connue) et de revenir à un gouvernement normal. Il crée le mouvement des Indulgents. Cependant Danton est un homme controversé au sein des Révolutionnaires. Arrêté le 29 mars 1794, il est condamné à mort puis guillotiné le 5 avril avec Camille Desmoulins et plusieurs de ses amis. Danton

droite du président de séance, les constitutionnelles a sa gauche et les démocrates encore plus à gauche. Mais en même il fait venir des régiments étrangers, ce qui inquiète le peuple à juste titre. Le 12 juillet dans le jardin du palais royal Camille Desmoulin appelle le peuple à s'armer et à porter une cocarde pour se reconnaître, des émeutes de la faim secoue Paris, on pille les réserves de blé et d'huile au couvent Saint-lazare on attaque les boulangers, on ouvre les prison, on construit des barricades

avancions, moins ces cris étaient nombreux. Il n’y avait guère que ceux qui marchaient autour de nous qui injuriaient la condamnée et lui reprochaient la mort de Marat. À une fenêtre de la rue Saint-Honoré, je reconnus les citoyens Robespierre, Camille Desmoulins et Danton. Le citoyen Robespierre paraissait très animé et parlait beaucoup à ses collègues, mais ceux-ci, et particulièrement le citoyen Danton, avaient l’air de ne pas l’écouter, tant ils regardaient fixement la condamnée. Moi-même, à chaque