C Rien Sa Vaut Rien Dire

philosophique, qui est, selon Platon, le cœur de la cité des hommes. C’est ainsi que dans le Phèdre, Socrate se flatte de n’être jamais sorti des murs d’Athènes car : “J’aime à apprendre (philomathês eimi), et ni les champs, ni les arbres ne veulent rien m’apprendre, mais bien les hommes qui sont dans la ville” (230 d). C’est donc cet échange public entre les hommes des cités qui va revivre pour nous, par la magie du style direct utilisé par Euclide. INTRODUCTION

de partir. Où ? Tu ne sais pas, partir tout simplement. La musique dans les oreilles, une clope à la main et une bouteille dans l'autre. Partir pour oublier ou peut être pour éviter de faire face à ses problèmes. Te vider la tête, ne plus penser à rien. Pleurer comme tu ne l'as jamais fait auparavant pour avoir l'impression de ressentir quelques choses et récupérer le bonheur une fois que t'aurais terminé. Être libre. Retrouver les plaisirs simple de la vie. Se sentir en accord avec sois même. Tout

perdons beaucoup. La vie est assez longue ; elle suffirait, et au-delà, à l’accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. Mais quand elle s’est écoulée dans les plaisirs et dans l’indolence, sans que rien d’utile en ait marqué l’emploi, le dernier, l’inévitable moment vient enfin nous presser : et cette vie que nous n’avions pas vue marcher, nous sentons qu’elle, est passée. Voilà la vérité : nous n’avons point reçu une vie courte, c’est nous qui

ne font pas son bonheur. Il y a-t-il une définition universelle du bonheur, c’est-à-dire un ensemble de conditions objectives qui, une fois réunies, mènent tout droit au bonheur ? Ou bien, la définition du bonheur n’est-elle qu’une affaire personnelle ? Le bonheur ou mon bonheur ? Nous montrerons que l’expression est d’abord utilisé sur un ton de reproche par l’individu qui l’emploie, puis qu’elle revient a dire que la personne désirer a tout pour être heureuse mais qu’elle ne l’est pas. L’expression

et donc du bonheur. Ce qui est en cause, c’est le sens même de l’existence humaine. Le silence des anciens absolus, l’effacement de la transcendance et la perte de tout repère ont abouti au nihilisme de l’époque postmoderne où tout se vaut parce que rien ne vaut rien. Les Anciens voyaient dans l’éternel retour le signe de la régénération du temps ; les Chrétiens attendaient la parousie qui dévoilerait la fin de la création. Privé d’éternité comme d’histoire, le temps des grands récits aboli, le monde

accentué par l’imagination et plus important que la jouissance du désir réalisé. Pour justifier cette thèse, Rousseau met en garde dans un premier temps les personnes qui n’ont plus rien n’à désirer car ils ont déjà tout ce qu’ils ont désiré grâce à la phrase « Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. ». Dans un second temps Rousseau affirme que les objets sont désirables que grâce à l’imagination qui les embellit et nous révélant ainsi leur banalité à leur

pas discriminatoire, si elle était appliquée également à tous. Hélas ! Tel n'est pas le cas ! L'argent régit le monde depuis des milliers d'années et il y a des couleurs de peau avec lesquelles il vaut mieux ne pas naître. Dans la même ligne, il vaut mieux ne pas naître dans un milieu démuni. Il vaut mieux avoir des parents aimants, équilibrés, toujours présents, qui vous protègent et vous permettent d'avancer sans trop de crainte sur le chemin de la vie. Seulement voilà : ce n'est pas toujours

----------------------- « Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas, l'espoir. » Ton rire me crie, de te lâcher avant de perdre prise, et d'abandonner. Nous avons trop rien, à risquer, à part nos vies qu'on laisse de côté. C'en est assez de ces dédoublements, c'est plus dur à faire, qu'autrement. Car sans rire c'est plus facile de rêver, à ce qu'on ne pourra, jamais plus toucher. On se prend la main, comme des enfants, le bonheur aux lèvres, un peu naivement. Et on marche

La vie ne vaut pas la peine d’être vécue ! Il est incontestablement vrai que tout ce qui vit, vit en opposition à ce qui ne vit pas. Ce qui signifie qu’on ne peut pas parler de la vie qu’en se référant à la non-vie et/ou à ce qui n’existe pas. A cet état de fait, la vie est complètement opposée à la mort, et du même coup l’existence de l’une suppose l’absence de l’autre et vice versa. Personne ne pourrait s’arroger le droit d’affirmer la supériorité de l’une sur l’autre. Et semblerait-il

I. Pour bien penser on peut ne rien aimerII. Mais il faut aimer pour bien penserIII. Est-ce souhaité de ne rien aimer ?Aimer, comme son nom l’indique, est une attirance, une focalisation sur un objet, le travail de la pensée, qui met en relation des notions, construit des analogies et des déductions, pourrait se trouver entravé.« Aimer, c'est ne plus penser à autre chose. » Commentaire : La force du sentiment amoureux, capable de dominer toute une vie et d'accaparer un esprit. Il s'insuffle dans