Bénédiction Poète

SPLEEN et IDEAL Questionnaire I- L’image du poète 1) Dans « Bénédiction », le poète donne l’image d’un enfant innocent et solitaire « Il joue avec le vent, cause avec le nuage » v.25. Il donne une image de malheur, car il est maudit sur la terre et même par sa mère « Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères Où mon ventre a conçu mon expiation ! » v. 7-8, mais dans cette image de désastre on trouve une lueur d’espoir car le poète est béni dans les cieux « Pourtant, sous la tutelle

fond de la Géhenne/ Les bûchers consacrés aux crimes maternels » (v. 19-20 « Bénédiction »), « Ce père nourricier, ennemi des chloroses » (v. 9  « Le Soleil »). Il évoque, ainsi, le rejet de sa mère et un père présent pour lui. Il se considère comme un enfant non souhaité par cette femme qui l’a mis au monde « Où mon ventre a conçu mon expiation » (v. 8  « Bénédiction ») il est un « enfant déshérité » (v.29 « Bénédiction »). Il parle tout de même de maternité « Mais, louve au cœur gonflé de tendresses

Un voyage qui ouvre le monde de la poesie PRB : En quoi le Bateau est-il l’expression d’une liberte poetique ? I. L’ivresse du bateau A/ Parallelisme entre le bateau et le poete « je » poeme qui se presente comme un recit a la premiere personne « moi » 1 occurrence En general le « je » renvoie au poete mais ici il renvoie d’abord au bateau « porteur » « taches de vins bleus et des vomissures » « coque de sapin » « j’ai couru » « j’ai danse » « je ne sentit plus » ; le lecteur

BAUDELAIRE L’ALBATROS Baudelaire est le poète qui ouvre la voie à la modernité poétique. Ce poème, l’albatros, est extrait de la section Spleen et Idéal. Cette partie évoque l’homme déchiré entre son aspiration à l’Idéal et son attirance pour la chute ; ce déchirement est à l’origine de l’ennui nommé spleen, indissociable de la condition humaine et qui finit par triompher. L’albatros traduit chez Baudelaire la conscience d’être différent des autres : il est un être totalement étranger au monde

Fiche de révisions corpus : Objet d’étude 1 : La poésie Citations : « Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière » Baudelaire Corpus I : Rôle du poète et conception poésie I)Poésie décrit la souffrance du poète > Citation André Chénier : « L’art ne fait que les vers, le coeur seul est poète ». -Le Pin des Landes : la souffrance est nécessaire à la conception poétique. Pour Gautier, c’est une condition sine-qua-non à la création poétique. « Lorsqu’il est sans douleur, il garde son

condition du poète: être élu dans ''Bénédiction'', déchiffreur de l'au-delà dans ''Correspondances'', cette élection connaît ici sa douloureuse contre-partie: il est rejeté des autres, placé dans la marginalité. Peu importe qu'il s'agisse d'un souvenir d'une scène observée en mer lors d'un voyage à la Réunion ou d'un poème inspiré lorsqu'il vécut à Honfleur, la véritable source de ce poème est intérieure, elle vient sentiment de malaise, lié aux difficultés de sa condition de poète. Comment

Ensuite l'oxymore entre "Fleurs" et "mal" dans le titre de l'œuvre nous donne directement le ton et un avant goût du projet qu'avait Baudelaire en l'écrivant. Q2) Bénédiction: dans ce poème il est clairement dit dès les premiers vers que le poète est envoyé sur terre par des dieux ou en tout cas des êtres divins supérieurs aux humains, ce qui implique qu'il est lui même supérieurs aux humains Mais dans ce même poème il est aussi

Baud 2. Le poète, un Messie ? Comme nous l’avons vu précédemment Baudelaire accorde une grande part au sacrée dans « Bénédiction », que sa soit sous forme antique et surtout en évoquant le christianisme. Il va de soi donc que les personnages du poème fassent références a des personnages bibliques et que l’on retrouve des similitudes entre le Poète personnage principal du poème et Jésus dis le Messie par les chrétiens. Tout d’abord, qu’est ce que le messie ? Le Messie est censé être

point que toute frontière entre les deux est fluide et incertaine. 3/6 Baudelaire distingue deux types de correspondances : 1- Les correspondances verticales : pour Baudelaire, la réalité qui l’entoure est composée de « symboles »4 que seul le poète peut déchiffrer et qui lui permettent d’entrevoir le monde invisible et immatériel de l’idéal. Il existerait également une communication secrète entre le monde matériel visible et le monde invisible de l’idéal, ce sont donc les correspondances

de 1857. Celle des ajouts de 1861 ne correspond qu’à l’édition de Hatier. Le cycle de l’Idéal (poèmes 1 à 19) Le début du cycle est consacré à la grandeur du poète et à l’hostilité qu’il subit de la part des hommes. Il est considéré comme un paria, un être de douleur mais qui est purifié par cette douleur : c’est le cas dans « Bénédiction » [1]. Il est aussi un mage qui « lit dans les ténèbres futures » dans « Bohémien en voyage » [13]. Il a le pouvoir de se soustraire à la laideur du monde terrestre