Brune Ou Blonde Paul Verlaine

seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866.

musique, la peinture et même le théâtre. La nouvelle génération comprenant l’artiste québécois Émile Nelligan rejette le naturalisme et s’aligne à Paul Verlaine (pierre angulaire du décadentisme) par les thèmes mis de l’avant: pessimisme, rêve, mélancolie, symbole de la femme, etc… Or, est-il juste d’affirmer que, dans les poèmes « Mon Rêve familier », de Verlaine, et « Beauté cruelle », de Nelligan, la représentation de l'amour est similaire? Nous répondrons à cette question en observant l’ouverture des

4h Décembre 2011 Test commun de français 1 Corpus Texte A : Charles Baudelaire, « Les Bienfaits de la lune », Petits poèmes en prose, 1869. Texte B : Alfred de Musset, « Ballade à la lune », Premières Poésies, 1829. Texte C : Paul Verlaine, « La Lune blanche », La Bonne chanson, 1870. Texte D : Luc Plamondon, « Lune », Notre-Dame de Paris, 1998. Texte A Les bienfaits de la lune La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau

retrouverons Paul Eluard, Le Phénix (1951) Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je

familier » par Paul Verlaine Toile : « La cellule d'or » Par odilon Redon Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aimeEt qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la mêmeNi tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.Car elle me comprend, et mon cœur, transparentPour elle seule, hélas ! cesse d'être un problèmePour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je

rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore. 10 Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine, Poèmes Saturniens, "Melancholia",

Table des matières. Faisons un rêve. Page 1 :Jacques des Barreaux , « La vie est un songe » Page 2 :Gérard de Nerval , « Fantaisies » Page 3 :Charles Baudelaire, « Parfum exotique » Page 4 :Paul Verlaine ,« Mon rêve familier » Page 5 :Francis Jammes, « Quand verrai-je les îles… » Page 6 :Jacques Brel , « La quête » Page 7 : Bibliographie Faisons un rêve. Francis Jammes, « Quand verrai-je les îles… »

PAUL VERLAINE (1844-1896) Poème: "Mon rêve familier" Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse

Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore. Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine (1844-1896) Poèmes saturniens, 1866 10 15 5 20 10 25 

de  l’amour.  Chez les poètes,  la  plupart  des  textes nostalgiques  parlent  de l’amour passé  tel  que  par  exemple  les  poèmes  de  Verlaine,  la  mort  avec  Victor  Hugo  ou  bien  encore  l’exil  où  l’on  peut citer Joachim  du Bellay  avec ses fameux “Regrets”.  Le  poème  qui  est  le  plus  représenté  dans  cette  anthologie  est  Paul  Verlaine,  poète français du XIXème siècle.  Si  nous  avons  choisi  de  présenter  cette  anthologie  poétique,  c’est  parce  que  selon  nous,