Bouvard Et Pécuchet

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dans le roman. Madame Bovary lit des histoires d'amour, c'est tout un type de lectrices qui est ridiculisé; il y a parfois une complicité profonde entre l'auteur et son personnage et parfois un recul par-rapport au personnage. Par exemple, Bouvard et Pécuchet sont deux imbéciles absolus, ce sont des anti-héros; c'est une dénonciation de la bêtise et du conformisme. Le Nouveau Roman remet en cause les notions de narration et de personnage; il n'y a pas de personnage, un refus du point de vue, focalisation

montre au vif la contradiction majeure: celle des rapports problématiques entre vivre et lire. Flaubert disait que toutes ses origines se trouvaient dans Don Quichotte ; sa fin se lit dans le dernier livre où la littérature se hausse au mythe, Bouvard et Pécuchet. Borges, qu'on s'attend à rencontrer entre ces deux repères, écrit à la fin de laParabole de Cervantès et du Quichotte que "le mythe est au principe de la littérature et [...] qu'il est à son terme". Dans un espace réduit à la dimension de cette

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justifie jamais la généralité d'une proposition. Ce n'est pas parce qu'une proposition est vraie dans un cas qu'elle est valable pour tous les cas. Enfin, l'opinion s'appuie parfois sur les philosophes, reconnaissant le principe d'autorité. C'est Bouvard et Pécuchet, mis en scène par Flaubert, s'affrontant sur le thème de l'origine des idées et invoquant Condillac et Descartes. Mais le principe d'autorité n'a aucune valeur. Le plus illustre philosophe a pu se tromper. Répéter ce qu'on a lu n'a de sens que

aucune issue : dans le pathos, on peut toujours en rajouter.Rousseau a déversé dans ses œuvres des californies de sentimentalité, et s'est rendu responsable de cette monomanie du sentiment dans les romans, qui sera tournée en dérision dans Bouvard et Pécuchet Pour Flaubert, l'émotion en littérature est « d'un ordre inférieur » ; c'est pourquoi, malgré son admiration pour Manon Lescaut, il ne tient ce roman que pour un « livre secondaire ». Il en vante certes « le souffle sentimental » et « la naïveté

delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers le grand ciel pur se découpait en plaques d’outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient. » (Flaubert, Bouvard et Pécuchet) Ici, Flaubert décrit le boulevard Bourdon tel qu’il le voit, comme s’il décrivait une image. L’histoire paraît être racontée de manière neutre par un narrateur qui peut n’être qu’un témoin extérieur de la scène rapportée: il n’en saisit

décalé (un antihéros) Un nouveau qui incarne plutôt une banalité. Ce point de vue interne permet de cultiver le mystère, la suite va faire que l'évacuer, le héros devient instrument. Ce qui le caractérise finalement c'est le ridicule. (cf. Bouvard et Pécuchet = une encyclopédie tournée en farce) comme ici, où le côté insignifiant est mis en œuvre. 2/ Poétique de l'écart Écart Charles et Emma, le fait qu'il soit présente en premier. Cette première épouse ne peut qu'être mise en relation avec le

hurler ces textes dans sa propriété après les avoir écrit. Cela l’aide à entendre si ça sonne. B. Flaubert et la bêtise… Ne supporte pas la bêtise et la dénonce C’est le thème de sa dernière œuvre inachevée et publié à titre posthume en 1911. Bouvard et Pécuchet 2rantiers bourgeois qui s’ennuie et qui sont bête mais qui se croient malin. Décrit l’ennuie, une classe sociale. Il dénonce les clichés ‘’petit bourgeois’’. B et P se lance dans le projet de rédaction d’un dictionnaire intitulé ‘’Dictionnaire

Turquie, Grèce, Italie. 1851-56 : rédaction de Mme Bovary 1857 : Procès, puis rédaction de Salammbô paru en 62. 1869 : Parution de L’Education sentimentale, mort de ses amis et de sa mère. Menace de la pauvreté. 1875 : Début de la rédaction de Bouvard et Pécuchet (inachevé). 1877 : Dernier succès avec Les Trois contes (Un cœur simple, La légende de Saint-Julien l’Hospitalier, Hérodias) 1880 : Se réfugie à Croisset, humilié par sa pauvreté, meurt d’une foudroyante hémorragie cérébrale. L Lycée Amélie