Bourg pourri

énergique de cette grand-mère, que nous n'avions pas le droit d'appeler mémé, mais qui avait le coeur de ce diminutif plébéien, nous avait sauvés de sévices inconnus, mais certainement graves. J'imagine les biberons additionnés d'eau sale, les couches pourries, les braillements jamais bercés... Je ne sais rien de précis. Mais on ne retire pas ses enfants à une jeune femme sans motifs graves. Notre dernier frère, Marcel, ne faisait point partie du lot attribué à la belle-mère. Il était né en Chine, à

aussi pour réformer la carte électorale. C’est par là qu’on a commencé, avec une loi électoral de 1832 qui supprime les « bourgs pourris ». Les députés aux communes étaient élus dans le cadre de circonscriptions traditionnelles, pour la plupart rurales,  sans qu’on tienne compte des mouvements de populations générés par la révolution industrielle. Cette suprématie des bourgs ruraux renforçait indirectement  l’influence des lords car souvent c’était le seigneur, le lord qui désignait le futur député

le développement de la monnaie et par là même des échanges commerciaux. Du début du XIVe siècle à la fin du XVe, l'Europe entière connaît un petit âge glaciaire, les hivers sont plus longs et plus froids, les étés plus frais et plus humides font pourrir les récoltes sur pied. Les crises économiques qui en résultent entraînent des troubles politiques et sociaux accentués par la faiblesse de certains rois pendant la guerre de Cent Ans. Dans les années 1315-1317, le mauvais temps entraîne des récoltes

une forme de démocratie. En autre parce que le découpage des circonscriptions n’a pas été revue depuis le XVIème siècle. Il existe donc quantité de bourgs pourris venant de l’anglais « rotten boroughs ». Il s’agissait de circonscriptions dans lesquels il n’y avait plus d’électeurs. Les Lords qui sont des grands propriétaires fonciers possèdent ces bourgs et donc les électeurs votent comme souhaitent les lords. La noblesse domine encore la vie politique. Il faut attendre 1832 pour que cela entraine

est qu'il y a beaucoup de corruption. On achète les voies... A force de vouloir conserver les choses, ça devient ridicule. Il y a beaucoup de localités qui ont vu leur populations augmenter et d'autres diminuer. Ces villes en déclins sont des « bourgs pourris ». Il était sur le bord de la mer, il y a une inondation et plus de maison. Mais le maire est resté. Il s'est érigé en électeur, candidat mais il était seul. Voilà comment il manie le moderne et le traditionnel. Chapitre III : l'Empire germanique

C’est quelque chose qui n’est pas dans les habitudes, le roi autorise les exportations ce qui permet aussi de vendre le blé plutôt cher. Mais dans certaines provinces, le marché intérieur va se vider, et là, c’est le mauvais temps en 1788, l’été est pourri (fortes précipitations) et les récoltes sont de mauvaises qualité, un hiver 1788 1789 est très rigoureux, il y a quasiment plus de stocks en France et on assiste à 1 flambée du prix des céréales. La majorité des paysans sont dans une situation difficile

créer une égalité mais artificielle : chaque citoyen possède un bulletin de vote, mais le poids de ce bulletin n’est pas identique. Ce système va perdurer. Il existe une dernière pratique inégalitaire qui est fondée sur le découpage électoral, « bourg pourris » utilisée en Angleterre en créant des circonscriptions extrêmement réduites et donc peu d’électeurs. Cette extension du droit de suffrage a été instrumentalisée par les élites politiques. Dimension stratégique. Ex. en Angleterre où l’aristocratie

les passants et les devantures des boutiques, Pierre Strozzi avait été arrêté pour ce fait.» (Musset). - «fIorins» : monnaie de Florence marquée de la fleur de lys. - «une aune» : ancienne mesure de longueur d'environ 1,20 m. - «Montolivet» : bourg au sud de Florence où Musset situe l'église de San Miniato, lieu de foire et de pèlerinage. - «l'empereur Charles» : Charles Quint (1500- 1558), empereur d'Allemagne et roi d'Espagne. - «maison […] colonnes […] voûte […] architectes […] brèche […]

romanesques, et aspire à une vie pleine de grands sentiments, de luxe, d’exotisme… Pour échapper à son milieu, elle épouse un médecin de campagne, Charles Bovary, mais se retrouve finalement confrontée à la médiocrité de la vie provinciale dans le petit bourg de Yonville près de Rouen. Elle devient alors une proie rêvée pour Rodolphe, don Juan médiocre et sans scrupule, qui en fait sa maîtresse. Emma croit s’émanciper dans l’adultère qu’elle voit toujours comme une grande passion romanesque et s’imagine

particulière ce matin, il fit les gestes mécaniques mille fois refaits pour fournir le breuvage rituel, attendu. Se produisit alors le miracle quotidien : le client prit sa tasse par sa petite anse, y mit les quelques sucres qui adouciront le goût pourri de café éventé de sa mixture, avec la cuillère remua le tout et dans un auguste geste, ressembla aux centaines de milliers de gens qui, au même moment, levaient le coude pour porter à leurs lèvres un petit crème bouillant et bon, parce-que sucré