Bestiaire

récupérées pour réaliser une véritable mise en scène. La période magdalénienne abonde en exemples dans lesquels les animaux ont été représentés sur une ligne de sol formée par une corniche, un entablement ou une fissure. Cette mise en place du bestiaire sur un sol simulé ne rend pas évident le fait que les « artistes » paléolithiques aient voulu suggérer une mise en scène des représentations animalières dans leur cadre naturel. Il importe de se rappeler que, contrairement aux arts rupestres d’autres

d’Iseut aimant deux hommes mais fuyant les deux bêtes. Le choix par l’auteur du lion n’est pas neutre, figure très présente en Europe, tout à la fois dans la littérature mais aussi dans le symbole de pouvoir. La figure du lion fait partie à la fois du bestiaire divin et maléfique. Comme nous le dit Valérie Bach [footnoteRef:10], il est le symbole de la royauté. Il est présent depuis l’antiquité dans l’art et la littérature. Remis à l’époque médiévale, sa signification va évoluer. Passant du roi des fauves

(principe d’imitation des anciens), au détriment de la chanson de geste médiévale, laquelle retrouvera la gloire avec les romantiques, par exemple la « Légende des siècles » de Hugo. Tragédie et comédie La poésie didactique avec par exemple les « bestiaires »des XIIe et XIIIe siècles qui répertorient des animaux réels ou fabuleux et leur attribuent un contenu symbolique. Au XVIIIe, renouveau du genre avec l’appétit de connaissances ambiant : Lebrun-Pindare, « Ode à Buffon »,1771. Depuis le XIXe, l’inspiration

véritables chasses aux fauves : tigres, panthères, lions affamés sortaient des caves pour être mis à mort par les « bestiarius » après un « jeu » qui fait penser aux corridas. Ou bien, excités les uns contre les autres, ces animaux s’entretuaient. Le bestiaire combattait sans armure, vêtu seulement d’une tunique courte, les jambes nues parfois couvertes de bandages. LA NAUMACHIE Simulacre de combat naval, ce spectacle typiquement romain était offert au peuple de façon exceptionnelle. Le combat est

l’adversaire et à le piquer comme une abeille jusqu’à ce que la peau lui en cuise. Mais ce ne sont pas là les seuls cadeaux que l’abeille et le papillon sont venus déposer dans ton berceau. Car, apprends-le, ces deux petits êtres font partie du bestiaire des initiés et, plus précisément, sont des insectes francs-maçons. En effet, de même que l’initié franc-maçon se dépouille du vieil homme qui était en lui, de même il faut que le papillon se déleste de la chenille toute terrestre en quoi il consistait

merveilles : la sœur d'Alice, la chatte Dinah ou Dina (qui marque le passage entre la réalité et la fiction) ; • Le bestiaire de la Mare de larmes : la Souris, le Canard, le Dodo, le Lori, l'Aiglon ; • La Duchesse Natricia, la Cuisinière et le Bébé, le Valet de pied ; • Le jeu de cartes : le Deux, le Cinq, le Sept, le Roi de cœur, la Reine de cœur, le Valet de cœur • Le bestiaire du Pays des merveilles : le Lapin Blanc, le chat du Cheshire, John le lézard, Absolem la Chenille, le Pigeon,

contient les six premiers livres ; c’est dans celui-ci que l’on trouve les textes les plus connus du fabuliste. Le deuxième recueil contient les six livres suivants, et l’on y trouve des textes souvent plus graves, plus réfléchis, dans lesquels le bestiaire caractéristique de La Fontaine n’apparaît plus réellement. La fable « Le Milan et le Rossignol » figure dans le IX° livre, en dix-huitième position. Elle peut donc être qualifiée de tardive dans la production poétique de La Fontaine. Cette fable

pourris / Vient tendre ses filets au fond de nos cerveau ». Le sujet subit donc une double agression à laquelle il ne peut se soustraire. Les strophes 2 et 3 viennent consigner l'universalité de l'inclusion à laquelle l'individu ne peut échapper. Le bestiaire lui même est connoté négativement « chauve souris » v6, « araignées » v11. D'autre part on remarque el passage du singulier « une chauve souris », au pluriel : « un peuple muet d'infâmes araignées ». L'individu apparaît donc comme la victime d'une

imminente est le reproche d’ une vie futile. Villon dans « le testament » regrette le temps perdu : « Hé ! Dieu, si j’ eusse étudié, Au temps de ma jeunesse folle, Et à bonnes mœurs dédié, J’eusse maison et couche molle. » Apollinaire dans le bestiaire se moque de la futilité de sa vie : « Belles journées, souris du temps, Vous rongez peu à peu ma vie, Dieu ! je vais avoir vingt- huit ans Et mal vécus à mon envie. » D- Dire la mort, c’ est une invitation lumineuse à la vie, les poètes

 le   répertoire  des  formes  naturelles  d'espèces  marines  et  ses  images  se  rapprochent  d'une   tradition  d'art  naturaliste  qui  n'est  pas  sans  rappeler  les  «  bestiaires  »  de  la  fin  du  Moyen   Age  ou  encore  les  cabinet  de  curiosité.  Ces  étonnantes  photographies  ont  été  réalisées   avec  la  collaboration  du  Muséum  d'histoire