Bestiaire

la mer est là." Même à la fin de sa vie, il restera amoureux de l’amour et des choses de la vie. Il aime écrire pour les enfants car il peut rêver ; les enfants ne se lassent pas de ses fables délicieuses où il sait si bien jouer avec les mots : Bestiaire du coquillage "Si tu trouves sur la plage un très joli coquillage compose le numéro OCÉAN O.O Et l’oreille à l’appareil la mer te racontera dans sa langue des merveilles que papa te traduira." Il est amoureux de la vie sous toutes ses formes, en

histoire des animaux dans les livres d’École. 2006. Ed. Hypolais. DELACAMPAGNE Ariane. Animaux étranges et fabuleux. Un bestiaire fantastique dans l’art. 2003. Ed. Citadelles et Mazenod. PACALET Yves. L’école de la nature : les planches Deyrolle. 2004. Ed. Hoëbeke. BARATAY Eric. Les planches du dictionnaire universel d’histoire naturelle de Charles d’Orbigny. 2007. Ed. Fage. - Les bestiaires BEAUGENDRE Anne-Caroline. Les merveilles du monde ou les secrets de l'histoire naturelle. La genèse du livre des

le 10/11/2012 3 Évrard de Conty, op. cit., p. 702-703. 4 L’article « Miroir » du Dictionnaire de Spiritualité, Paris, Beauchesne, 1983. Col. 1295. 5 de Ferrières, Henri. Jeux et Sapience au Moyen Âge, éd. A. Pauphilet, Pléiade, 1951, p. 589726. 6 Bestiaires du Moyen Âge, trad. G. Bianciotto, Paris, Stock/Moyen Âge, 1992, p. 238. 7 Éd. et trad. J. Dufournet, Paris, GF Flammarion, 1985. Initiation Maçonnique et Symbolisme du Miroir 2 divine : l’homme et le monde se lisent comme le reflet de Dieu8

Renard fonde une poétique « en morceaux, en petits morceaux, en tout petits morceaux ». Ce texte, court, composé par petites touches, semble d'abord pousser l'observation jusqu'à la préciosité. Mais l'humour du poète nous ramène au maillon réel d'un bestiaire qui sait distinguer rêverie poétique et spécificité authentique d'un animal. La structure du recueil, qui commence sur l'ouverture de la chasse et se clôt sur sa fermeture, fait du poète un chasseur d'images.

fait que l'homme n'est qu'un amas d'os et de chère qui n'a pas tant de valeur. De plus, l'aspect conditionnel est référencé par la présence de nombreux animaux charognards « requin » (v.4), « escargot » (v.1), « corbeaux » (v.7), « vers » (v.9). Ce bestiaire peut faire référence au style baroque et rappellerais donc le fait que nous allons tous à la mort, le reste, ici le corps qui sera dévoré par les animaux, n'est que vanité. L'image de la mort corporelle qui connote au baroque ne peut donc qu'inspiré

Karl Marx qui critique, analyse et dénonce la situation sociale des ouvriers des usines, après la révolution industrielle en Grande-Bretagne. La Fontaine propose un autre exemple dans « La cour du Lion » où le fabuliste critique par le biais du bestiaire, la cour du roi Louis XIV. De même, dans « Réflexion sur la question juive » de Jean-Paul Sartre. Celui-ci dénonce le sort réservé aux juifs dans la société qu’il décrit. Illustrant la révolte voire le combat comme moteur de la littérature, il écrira

comme réels. Une esthétique du bizarre : la première strophe rapporte une série d'apparitions insolites : animaux, " ombre ", " esprit " ; la seconde décrit un bestiaire disparate, grouillant et inquiétant : " belettes ", " renards ", " aspic ", " serpent ", " vautour ". On pourra employer la notion de grotesque pour qualifier ce bestiaire, le mélange des espèces, le vers 12. Le poème revêt une tonalité fantastique : une série d'apparitions qui se transforment en visions / hallucinations : " Un

veut décrire. Chaque homme est en effet rapporté à un animal, l'auteur cite l'espèce animale pour décrire l'homme qu'il veut sans nommer l'espèce de ce dernier. Même s'il est possible parfois d'associer certains corps de métiers à ses descriptions bestiaires, aucune différenciation de classe sociale n'est faite, tout se rapporte à l'animal. La diversité animale présentée permet donc d'affirmer la diversité humaine qu'il revendique. Étant dans l'impossibilité d'énoncer ou de créer des « espèces humaines »

comme par exemple celui de l'obscurité avec « noir » (v4), « nuits » (v4) , « chauve-souris » (v6), ainsi que celui de l'enfermement avec « couvercle » (v1), « cachot » (v5), « prison » (v10), « barreaux » (v10), mais aussi celui qui relève du bestiaire animal : « infâmes araignées » (v11), « chauves-souris » (v6), « geindre » (v16). = Ces champs lexicaux se complètent pour donner l'impression d'une ambiance angoissante. La métamorphose des éléments météorologiques, renforce cette ambiance angoissante

majeur du monde artistique belge de l'après guerre. Il avait 13 ans en 1940 ce qui explique que pour lui ces années étaient très longues et qu'il les définit comme une période « d'occupation mais aussi d'occultation ». Il représente un univers, un bestiaire qui peut être inquiétant, terrifiant et chaotique. Cobra : pour les travaux à quatre mains entre peintres et poètes, combinant image et mots, pour l'intérêt soutenu aux dessins d’enfants. Ni abstrait, ni figuratif, cet art est la vie