Benveniste Catégorisation

discursives ne signifie aucunement de s’enfermer, à la manière structuraliste, dans la clôture du texte. Elle s’accompagne chez Ricoeur du dépassement de l’alternative saussurienne entre langue et parole en s’appuyant sur la théorie de l’énonciation de Benveniste et sur la prise en compte de la référence dans les termes de Frege, afin de reformuler la question du sens. La triple autonomie qu’acquiert le discours grâce à l’écriture, vis-à-vis de l’intention du locuteur, de la réception et du contexte de sa

en communication exolingue..… 5. Contacts immigrés/non-immigrés : interactions et acquisition…...………….. 6. De l’asymétrie à l’intercompréhension…............………………………………….. 6 – 1. La catégorisation immigré/non-immigré et la reconnaissance de l’asymétrie………………………………………...……………................ 6 – 2. La catégorisation et la thèmatisation des différences langagières………........... 6 – 3. Les marques transcodiques et la construction du sens…..............…………….. 6 – 4. Du malentendu à l’achèvement interactif

environnements d’apprentissage multimédia . Paris L’Harmattan . 1998 . 264 p . ISBN 2-7384-6787-3 [DES 96] DESCOMBES, Vincent . Les institution du sens . Paris : Minuit . 1996 . 350 p . ISBN 2-7073-1551-6 [DES 98] DESCLES, Jean-Pierre. Cognition, catégorisation, langage. Revue  LANGAGES décembre 1998. ISBN 2-03-867-132-X [DOR 92] DORTU, Jean-Claude . L'analyse transactionnelle à l'école . Paris : Les Editions d'organisation . 1992 . 142 p . ISBN 2-7081-1431-X [DOS 91] DOSSE, François . Histoire du

d’inventer des significations nouvelles. Puisque chaque langue et chaque culture développent des significations propres, on peut considérer que le langage transporte avec lui les valeurs d’une civilisation, ses jugements et ses préjugés ( NIETZCHE ). BENVENISTE a pu dire que « nous pensons un univers que notre langue a d’abord modelé ». Faut-il en conclure au relativisme et à l’incommunicabilité entre les mondes linguistiques ? Non, si l’on comprend que « le fait

marginale par rapport à la langue, mais une position centrale comme producteur d’un discours. L’énonciation est aussi importante pour le sens que l’énoncé : elle y est inscrite, et il faut en tenir compte. Comment s’y inscrit-elle ? Le linguiste Émile Benveniste a mis en évidence une catégorie de mots dont le référent, voire le sens, ne se comprend qu’en fonction de cette situation : les « embrayeurs » (ils permettent à l’énoncé d’embrayer sur la situation d’énonciation), ou déictiques (deixis en grec :

Énonciation : acte individuel d’utilisation de la langue, activité exercée par celui qui parle au moment où il parle. Énoncé : produit de cet acte, qui en garde les traces (marques énonciatives = marques du locuteur; dans les termes d’Émile Benveniste[8], initiateur de la « linguistique de l’énonciation », en France : « l’homme dans la langue », « la subjectivité dans le langage »). Parmi les représentants de marque de cette mouvance en linguistique française : Catherine Kerbrat-Orecchioni[9]

syntagmatiques ne suffisent pas pour décrire ces contraintes. Il existe d’autres règles syntaxiques qui attribuent des traits syntaxiques + GN, - GN, + GP ou - GP au noyau verbal et qu’on appelle traits de sous-catégorisation stricte. Le verbe transitif manger, par exemple, possède les traits de sous-catégorisation + GN, - GP. Autrement dit, ce verbe peut être suivi d’un groupe nominal (le complément d’objet direct), mais pas d’un groupe prépositionnel. Le verbe intransitif parler, par contre, possède les traits

épistémique, on s’intéresse à ce qui peut ou doit être vrai dans le monde, étant donné tout ce qui est déjà connu (Kratzer 1981:52). Ces deux bases modales, qui reprennent la distinction entre modalité radicale et modalité épistémique, supposent des catégorisations différentes des faits. Nous reprenons ici quelques illustrations de la manière dont la source ordonnante agit sur l’interprétation des modaux, en l’occurrence du modal anglais must (Kratzer 1991:640-1) : (i) Jockl must have been the murderer :

 qui  sait  son  sens.   «  Le  rôle  du  signe  est  de  représenter,  de  prendre  la  place  de  quelque  chose  en  l’évoquant  à  titre  de   substitution.  »  Benveniste     Mal  de  ventre     Se  toucher  le  ventre  avec  une  grimace  de  douleur.   Dire  :  «  J’ai  mal  au  ventre.  »  (utiliser  les  signes  du  langage)

très faible présence de la recherche dans le champ qu'il s'est donné : la nature didactique des critères d'évaluation, leur élaboration et leur utilisation en classe. "Pour rendre compte, a posteriori, de l'état de la question, j'ai repris la catégorisation DAFTEL des recherches pour ce qui est des recherches descriptives, expérimentales et historiques. Par contre, j'ai constitué une catégorie de recherches-innovation en classe, regroupant ce que DAFTEL catégorise en "recherche-action" d'une part